Présidentielle – 2018 : Mariko met en garde contre la fraude programmée

2
Le président du SADI, Dr Oumar Mariko
Le président du SADI, Dr Oumar Mariko

Jeudi dernier, le président de Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance, Dr. Oumar Mariko,  a tenu une conférence de presse axée sur la nouvelle loi électorale et la décentralisation notamment le cas de la nouvelle région de Ménaka. Pour le leader de Sadi, la nouvelle loi électorale est assimilée à un coup de force pour perpétuer le régime d’IBK.

le conférencier principal est resté stoïque en soulignant que le pouvoir s’apprête à opérer un “coup d’Etat”, parce que, à ses dires, il n’est pas autorisé de réviser une loi à 6 mois des élections alors que le gouvernement en dispose que de deux puisque l’élection présidentielle/1er tour est envisagée pour le 29 juillet 2018.

A en croire le leader de Sadi, il est impossible de tenir les élections dans un tel délai. Pour lui, il faudrait que le gouvernement en tire toutes les leçons et prenne des mesures conséquentes car, dit-il, il est hors de question que Sadi accepte des élections avec fraudes ou triches.

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Autant j’éprouve un réel mépris pour ce minable de Mariko, autant je reconnais qu’avec un Ibk d’une part massivement rejeté par les populations déçues, et d’autre part avide de pouvoir et tricheur de nature, il y a effectivement une “fraude programmée” a redouter! Le problème, c’est que si zonkeba triche (comme d’habitude) pour arriver sur le podium, cette fois ci, la population excédée va l’éjecter MANU MILITARI et c’est un soulèvement qu’il faut craindre ! Et Dieu sait que notre Mali déjà à l’agonie n’a pas besoin de ça…

  2. Ces élections auront bel et bien lieu le 29 juillet prochain. Oumar Mariko est tous ces autres n’ont fait que piailler dans ce pays sans poser une seule action ou élaborer un projet de société pour convaincre les maliens. Et voilà que le jour de la vérité approche à grande pas Mariko est ces autres amis se sont rendus compte qu’ils n’ont rien à proposer aux maliens et que le président IBK sera réélu au premier tour de ces élections. Il faut donc souhaiter la transition pour espérer avoir un poste ministériel. Mais c’est peine perdue car ces élections auront lieu comme prévue le 29 juillet prochain.

Comments are closed.