Le Parti pour la restauration des valeurs du Mali (PRVM/Fasoko) a porté le choix sur Mamadou Oumar Sidibé pour être son candidat à l’élection présidentielle 2018. Le parti du Dromadaire blanc attribue ce choix à un constat d’échec de la gouvernance actuelle.
Président national du PRVM/Fasoko, Mamadou Oumar Sidibé a été mandate par son parti pour briquer la magistrature suprême en 2018. C’était lors d’une assemblée générale ce samedi au siège du parti à Niamakoro Cité-Unicef.
Pour le secrétaire général du parti, cette décision du PRVM/Fasoko est le résultat d’un diagnostic sans complaisance de l’échiquier politique national. Elle découle également de la volonté du parti à conquérir et exercer le pouvoir dans une alternance démocratique après le constat d’échec de la gouvernance actuelle.
Pour Yaya Coulibaly, nulle part les promesses n’ont été tenues. “Le problème du chômage reste entier laissant la jeunesse sans repère, la corruption est flagrante, taux élevé d’analphabétisme, très bas niveau de l’éducation, problème de santé publique, etc.”. C’est pourquoi, selon lui, le PRVM a décidé de présenter un candidat en 2018. Car, a-t-il ajouté, le système politique actuel est bloqué et le peuple ne fait plus confiance à la classe politique.
Cette décision du parti a coupé court aux rumeurs d’une autre candidature du même parti à la personne de l’honorable Mamadou Kane. Pour l’heure, le parti n’a pas dévoilé ses stratégies de conquête Koulouba. Mais déjà certains annoncent la venue de plusieurs associations et mouvements pour le renflouer.
En attendant le candidat désigné Mamadou Oumar Sidibé demande l’appui des militants dans sa nouvelle mission. Il a dit être prêt à revoir sa candidature au cas où un consensus venait d’être conclure pour une candidature unique de l’opposition.
Créé en 2013, le PRVM/Fasoko se réclame de l’opposition républicaine. Il dispose de deux députés et 315 élus locaux sur le territoire national.
Zoumana Coulibaly