Présidentielle 2018 : les enjeux d’un scrutin

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Les 23 000 bureaux de vote répartis dans l’ensemble du pays ont ouvert à 8 heures (heure de Bamako) pour fermer à 18 heures.
Les 23 000 bureaux de vote répartis dans l’ensemble du pays ont ouvert à 8 heures (heure de Bamako) pour fermer à 18 heures. © RFI/Gaelle Laleix

C’est parti depuis ce dimanche 29 juillet pour le premier tour de l’élection au Mali. Huit millions de Maliens sont appelés aux urnes. La plupart des bureaux ont ouvert à 8 heures. Tout semble bien se dérouler, hormis quelques incidents signalés çà et là.

Au Nord comme au Centre du pays, les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche 29 juillet même si des incidents ont été signalés par endroits. À la mi-journée, beaucoup de candidats ont voté au niveau de leurs bureaux respectifs, à Bamako, comme à l’intérieur du pays. Dans leurs déclarations, ils évoquent généralement les sujets comme l’insécurité, la gouvernance, le développement et la santé.

Au total 24 candidats, dont une femme, sont en lice pour cette présidentielle. Après avoir battu la campagne pendant trois semaines auprès des Maliens, ces candidats attendent d’être départagés par les électeurs.

Entre l’optimiste de certains et la crainte de fraude pour d’autres, ces élections se tiennent dans un climat de tension entre les auteurs. Il y a quelques jours, plusieurs candidats avaient mis des réserves quant à la transparence de ces élections. Mais la rencontre de ce samedi avec le Premier ministre a permis de dégager un consensus. Malgré tout, certains observateurs craignent un risque évident de crise post électoral avec la contestation des résultats.

Depuis un certain temps, plusieurs localités du nord et du centre du pays sont confrontées à l’insécurité. Les attaques contre les populations se multiplient dans ces zones, provoquant des déplacements massifs vers d’autres localités. Le retour de l’administration promis par les autorités peine à être effectif dans plusieurs villes.

Le président de la commission électorale nationale indépendante a déclaré être «optimiste» quant au bon déroulement de ce vote. Amadou Ba qui a voté ce dimanche matin à Sogoniko au groupe scolaire II, à sa sortie, s’est dit «confiant» pour des élections apaisées. Selon lui, toutes les parties dans le processus ont travaillé main dans la main pour que cela soit.

Dans la région de Kidal, le vote se passe bien sans incident bien que la population ait peur ce dimanche matin de se rendre dans leurs centres de vote pour des raisons d’insécurité. Selon le gouverneur de la région, « cette étape est importante pour Kidal dans le processus de paix » et toutes les mesures ont été prises pour le bon déroulement du scrutin.

Studio Tamani

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