Présidentielle 2018 : Les « Bâtisseurs » pour réaliser l’alternance politique

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Election présidentielle du 29 juillet
Les batisseurs lors de la conférence de presse

La Convention des bâtisseurs » a été lancée, le vendredi 08 juin dernier à la Maison de la Presse. Les « Bâtisseurs »sont un groupement de plusieurs forces politiques se réclamant du « ni, ni ». Ils se veulent neutres et impartiaux mais pensent que c’est dans cette position que l’écrasante majorité des Maliens se retrouvent.  On y trouve notamment Modibo Sidibé, Mountaga Tall, HousseiniAmionGuindo, Moussa Mara, Dr Hamadoun Touré, Gal Moussa Sinko Coulibaly et Clément Dembélé pour le départ.

L’élection présidentielle du 29 juillet prochain approche à grands pas et des alliances se nouent en vue d’empêcher l’actuel président Ibrahim Boubacar Kéïta d’obtenir un second mandat. Mais pas que. Pour en effet le groupement dénommé les « Bâtisseurs », la solution n’est pas simplement que de faire partir IBK mais aussi empêcher Soumaila Cissé, qui incarne l’autre pôle de se faire élire. Cette convention est en cela un regroupement neutre, qui ne se reconnaît ni dans l’opposition ni dans la majorité. Elle regroupe plus d’une dizaine de candidats dont des poids lourds de la scène politique. Dans cette nouvelle Coalition figure Modibo Sidibé, Mountaga Tall, HousseiniAmionGuindo, Moussa Mara, Dr Hamadoun Touré, le général Moussa Sinko Coulibaly, Dramane Dembélé, Clément Dembélé…

Le premier objectif des « Bâtisseurs » est de réduire le nombre de candidats issus de leurs rangs à l’élection présidentielle, dont une vingtaine sont déjà connus.  Le second objectif de la nouvelle Coalition est de veiller sur la transparence du scrutin. Déjà, la quasi-totalité des membres de ce regroupement regrettent de n’avoir pas été associés aux réflexions sur l’organisation du vote. Et dénoncent certaines dispositions de la nouvelle Loi électorale qui ne prévoie pas clairement de place pour les assesseurs autres que ceux de l’opposition et de la majorité traditionnelles.Mountaga Tall est sans ambages sur la question : une solution doit être trouvée avec le gouvernement et les partenaires. «C’est une mesure qui va être extrêmement difficile dans la mise en œuvre dans la mesure où l’élection présidentielle n’est pas une compétition qui met seulement aux prises une majorité et une opposition. Les candidatures sont individuelles.Elles sont personnelles et ne procèdent pas de regroupements ni même de partis politiques. Comment trouver le représentant de l’opposition dans ces conditions et celui de la majorité ? Nous devons régler cette question ! »

Selon le porte-parole de cette Coalition politique, Pr Clément Dembélé, les membres de la Coalition ont tous convenu de soutenir un candidat de consensus qui sera désigné, selon des critères établis.

Transparence du scrutin : En effet, la « Convention des bâtisseurs » trouve quele nombre de candidats au présidentiel est trop élevé. Aujourd’hui, une quinzaine se sont déjà déclarés. C’est beaucoup trop.

Selon Mountaga Tall, président du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid), n’exclut pas que la Coalition aboutisse à une candidature unique : « les discussions sont en cours pour voir si entre nous, nous pouvons trouver des critères acceptés par tous pour désigner un seul candidat, ou à défaut en tout cas réduire le nombre de candidats pour maximiser nos chances. L’élection est très proche. Nous avons conscience que le calendrier est extrêmement serré », a affirmé Mountaga Tall, un des leaders du groupement.

Source : Echos média

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