C’est sous une forte tension que le parti Adema a finalement convoqué une réunion du Comité exécutif(CE) hier 14 février. Au moment où nous mettions sous presse cet article à 23 heures, la réunion n’avait pas encore pris fin. Objectif : désigner le candidat du parti à la présidentielle de 2018. Il s’agissait de départager enfin deux camps, ceux qui souhaitent soutenir la candidature du président IBK qui n’est pas du parti et ceux qui veulent que le parti ait coûte que coûte un candidat issu des rangs du parti. Ces derniers ont finalement eu gain de cause car le Comité exécutif a accepté, après des débats houleux, de faire le choix d’une candidature interne.
A 18 heures, le siège du parti était pris d’assaut par des militants et de nombreux journalistes voulant en savoir davantage sur la réunion. C’était plutôt une rencontre secrète entre membres du Comité Exécutif (CE) dont les résultats étaient attendus avec impatience par la foule tenue à l’écart.
Les uns après les autres, les membres du directoire de l’ancien parti au pouvoir ont fait leur rentrée dans la cour, saluant au passage, avant de se diriger rapidement vers la salle de réunion. Les ministres Adema étaient au rendez-vous : Abdel Kader Konaté dit Empé, ministre du Commerce ; Adama T. Diarra, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population ; Pr. Tiémoko Traoré, ministre des Mines et du Pétrole. Les barons comme Adama Sangaré, maire du district de Bamako, et de nombreux députés dont le président du groupe parlementaire Issa Togo.
Dehors, on ne discutait que de l’ordre du jour, le choix d’un candidat à la présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 29 juillet 2018. «Vaille que vaille, on va décider aujourd’hui du choix du candidat du parti », commente un militant venu de la section de Sikasso qui attendait dans la cour l’issue de l’entrevue des chefs. « Même si c’est à minuit qu’ils vont finir, on va les attendre », poursuit-il.
Les ministres n’ont pas caché leur volonté d’inscrire l’action du parti dans le cadre d’un soutien au président IBK dont ils réclament le bilan. Ils étaient aux prises avec des soupirants comme Kalfa Sanogo, le maire de Sikasso, et Dramane Dembélé, ancien ministre, qui sont soutenus dans leur volonté de choisir un candidat parmi les membres du parti.
Soumaila T. Diarra
Désigné par Paris plutôt…
Le comité exécutif a tranché, l’ADEMA PASJ va présenter un candidat à l’élection présidentielle du 29 Juillet 2018. Personne ne peut s’opposer à la lumière du jour du tout puissant miséricordieux. A 51 ans, Son Excellence le Président Dramane DEMBELE est ce qu’il faut à la tête de la République du Mali pour asseoir les bases de son renouveau: Éducation, Santé, Emploi, Logement, autosuffisance alimentaire. Ensemble, nous vaincrons.
Ce parti est frappé par la punition divine, car il a fait pire que l’UDPM de Moussa TRAORE plongeant le Mali dans un gouffre amer, gouffre dans lequel le Mali s’en sortira difficilement dans la mesure où, l’homme malien a été touché dans son psy, cela est difficilement corrigible dans un bref délai. Nous sommes partis pour longtemps peut-être encore trois générations pour retrouver le malien des années de l’indépendance. Personne ne se soucis de la chose publique, avec ça comment peut-on construire un pays? De toutes les façons avec l’existence des Nations Unies, un pays peut difficilement disparaitre aujourd’hui, mais le cas du Mali est plus que complexe et difficile, il restera longtemps dans l’œil du cyclone, car le malien conscient ne se construira pas sitôt. AOK est un enfer qui n’a songé qu’à lui-même, ses proches amis et à sa famille. Avec un malien inconscient et insouciant, AOK, ses proches amis et sa famille mangerons difficilement les butins extorqués au peuple pendant leurs mandats d’une décennie. Dans trois générations les choses échangerons totalement avec la naissance des maliens conscients qui prendrons le flambeau de la continuité de notre très cher Mali en faisant fie du mensonge, de la tricherie, du vol en bande organisée, la surfacturation des marchés publics, la gabegie, le népotisme, le favoritisme, la mégalomanie des cadres, la schizophrénie des acteurs du développement, le éhonté des cadres de développement, le comportement sadique narcissique de certains grands décideurs, le rêve infondé des acteurs de développement, le comportement clanique de l’ensemble des acteurs des administrations publiques et privés. Sans la lutte efficace contre ces fléaux indiqués ci-haut, le Mali ne serait qu’une entité sans valeur, incapable de construire sa postérité et garantir l’avenir de ses fils. Aujourd’hui le Mali se fiche pas mal de ses valeureux fils, il se focalise sur les plus piètres enfants du pays avec des décorations sans valeur et sans contenu, nous sommes fichus pour longtemps, longtemps et longtemps encore.
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