Présidentielle 2018 : Il appartient au peuple malien de choisir son candidat !

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A quelques semaines du 1er tour de la présidentielle, prévu pour se tenir le 29 juillet prochain, les militants du RPM pressent pour que l’actuel locataire de Koulouba se déclare candidat à sa propre succession. Or, il n’en est rien pour le moment, d’où le doute et le scepticisme de certains au parti du Tisserand. Mais qu’à cela ne tienne ! Les dés sont désormais jetés. Sauf imprévu intermédiaire, de nombreux indices concordants, semblent dire que les dés indiqueront le nom du candidat déclaré victorieux, sur le tapis vert de la Cour constitutionnelle.

Il y a un principe qui ne varie pas, c’est celui du respect des dispositions constitutionnelles qui sont aujourd’hui en vigueur… nous croyons que ce vers quoi nous devons tous tendre c’est le respect des dispositions constitutionnelles fermant délibérément la porte à toute éventualité de transition.

Durant cette période préparatoire, pendant que l’opposition politique du Mali s’essoufflait à essayer d’obtenir d’illusoires réformes que le régime refuse d’exécuter, le pouvoir peaufinait  efficacement sa stratégie  électorale. Rien de nouveau sous le soleil malien. Chacun fait porter au camp adverse la responsabilité des actes délictueux.  Mais le constat est implacable et les responsabilités vite établies dans la mesure où il faut reconnaître que tous n’ont pas la même possibilité d’agir.

 

Dynamiser l’objectif d’alternance en s’appuyant sur l’aspiration et le besoin de justice sociale !

Les indices concordants fournis par l’observation  des préparatifs du scrutin du 29 juillet, semblent  indiquer que  les conditions minimales de  transparence est la grande préoccupation de tous. La vérité des urnes sera malmenée. Seule la naïveté politique pourrait incliner à penser le contraire.

La double problématique de toute formation politique ou groupement de formations est de créer les conditions d’un leadership pour exister de manière pérenne, mais la durabilité est insuffisante si elle n’est pas accompagnée d’une crédibilité perceptible, appropriable par la majorité des citoyens. La réunion de ces deux facteurs est indispensable pour créer les conditions d’une victoire électorale par la cristallisation d’une majorité de suffrages sur un candidat et un programme crédibles.

Dans les démocraties modernes, l’existence durable des partis politiques est un exercice difficile. La compétition est rude. A plus forte raison au Mali où, la signification de l’alternance politique s’est progressivement délitée dans l’imaginaire collectif. Si l’on ajoute, les effets négatifs de la migration politique, aller-retour entre camps en présence, dévoiements politiques et participations gouvernementales contre nature, le désintérêt grandissant des citoyens à l’égard de la politique trouve sa justification.

Au fil du temps, à la manière dont s’estompent les graffiti sur les murs délavés par la pluie puis grillés par le soleil, les marqueurs idéologiques différenciant les adversaires politiques se délitent. Comment donc exister lorsque les marqueurs idéologiques s’estompent au point de se confondre ?

Nonobstant un appui marqué aux acteurs du mouvement social, si l’opposition politique, donne l’impression d’un déséquilibre de son combat politique entre la part consacrée aux revendications sur les questions institutionnelles et celles relatives aux questions sociales, elle pourrait susciter l’incompréhension de millions de concitoyens confinés à un état d’extrême pauvreté, à la limite de la rupture sociale et peu persuadés que les réformes institutionnelles apporteront au lendemain de l’élection présidentielle 2018 un rayon de soleil dans leur assiette.

On ne peut envisager la paix si l’on n’instaure pas d’abord la paix sur le plan social. La question lancinante du bien-être et de la justice sociale est donc aujourd’hui cruciale pour des millions de citoyens maliens. Une certaine  opposition  court le risque de se tromper de combat, si elle néglige de réfléchir pour adapter les instruments du combat politique, au moyen d’une articulation judicieuse des revendications de différente nature, portées par diverses catégories sociales et leur agrégation dans une plateforme commune.

Ceci est susceptible d’entraîner une désaffection progressive de citoyens conscients, qui considèreraient l’opposition moins porteuse d’alternative politique et démocratique.

 

Assi de Diapé

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. FB
    S’il n’y a personne qui peut faire mieux que le président IBK ça veut dire que le MALI se dirige vers la SOMALISATION car IBK n’a aucune solution pour son pays.
    Ou alors tu veux dire que personne ne peut faire mieux qu’ IBK dans le cadre de la satisfaction des LAQUAIS qui tournent autour de lui.
    Là tu as raison,il est meilleur pour ça.
    L’ opposition est dans son rôle en exigeant une transparence dans l’organisation des élections car c’est l’autre camp qui les organise .
    Si le président ÉLU avec une confiance ÉNORME de ses citoyens ne porte plus l’espérance suscitée car son quinquennat aura été une déception,les électeurs ne vont pas voter pour le programme,mais pour sanctionner le président sortant.
    L’ élection du 29 juillet permettra aux maliens de donner une correction exemplaire à IBK pour signifier aux hommes politiques la sanction que mérite un candidat qui ne respecte pas ses promesses.
    L’opposition l’ a su,c’est pourquoi elle exige une transparence des élections.
    Le pouvoir aussi l’a su,c’est pourquoi il organise une kermesse médiatique pour tromper la communauté internationale sur l’impopularité du président afin de VALIDER à souhait une éventuelle tricherie.
    Le peuple malien verra t’il son vote respecté par le pouvoir en place?
    La question est objective compte tenu de la qualité du pouvoir dédiée aux pillages des ressources publiques,ayant peur de répondre à la justice après avoir perdu les élections.
    La sanction du peuple va être bénéfique à quel homme politique?
    Certainement celui qui aura su faire une bonne campagne politique.
    Les personnalités des candidats vont certainement s’exprimer pendant les campagnes,IBK risquant de se faire siffler régulièrement à cause de son incapacité à appliquer ce qu’ il a proclamé haut et fort pendant les campagnes présidentielles de 2013.
    C’est pourquoi on dit à BOUA d’abandonner la partie,non pas parce qu’il est fatigué,mais à cause de son incapacité à tenir ses promesses.
    On a constaté qu’ au lieu qu’ il soit KANKELETIGUI,il est en réalité KATIAMATIGUI notamment dans sa gestion de la rébellion.
    Les sifflets et autres mécontentements exprimés contre BOUA inquiétent trop de maliens gênés à cause de son âge .
    Il me semble que BOUA n’est pas seul.
    Ces LAQUAIS ne veulent pas qu’ il abandonne,voyant la prison à l’ horizon.

  2. Il n’y a personne qui peut faire mieux que le président IBK, c’est d’ailleurs pourquoi les prétendants à koulouba peinent à faire un consensus autour d’un leader. Ils n’ont rien à proposer aux maliens. Tout ce qui sort de leur bouche c’est que le président IBK parte. Mais pourquoi il doit partir et pour qui? Ils n’ont aucune réponse à cette question.

    Il n’y a que deux types de candidats. Les prétendants à koulouba qui crient à une alternance politique utopique et le président IBK qui doit continuer et achever le remarquable travail qu’il a débuté. Et ma foi la continuité semble prendre le pas sur l’alternance car du côté des prétendants à koulouba aucun projet de société à proposer aux maliens. Leur campagne se fait avec le nom du président IBK dans la bouche.

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