-Maliweb.net- Même si la politique n’est pas une science exacte, elle comporte des données factuelles quantifiables sur lesquelles doivent se fonder les prospectives. C’est ce qu’IBK ne doit pas négliger à quelques encablures de la prochaine élection présidentielle.
De sources dignes de foi, IBK sera candidat à sa propre succession. Malgré des circonstances peu évidentes de sa réélection.
Le président sortant a grillé de nombreuses chances non négligeables au point qu’on se demande s’il pourra éviter le scénario d’un second tour compromettant pour lui.
IBK avait largement bénéficié de son aura personnel pour se faire élire en 2013. Cette réputation d’homme de poigne s’est effondrée à son exercice du pouvoir. « Je me suis réveillé, je vais sévir », disait-il il y a quelques semaines, comme se rendant compte du laisser-aller qui a caractérisé sa gouvernance. L’autorité de l’Etat s’était affaissée comme si IBK président de la République n’était pas celui-là qui, alors Premier ministre, avait imposé respect aux Maliens, même à coup de décisions impopulaires…
Ensuite, le candidat IBK avait été élu en 2013 grâce au soutien réel et décisif des éléments de la junte pro-Amadou Aya Sanogo. Ce soutien est aujourd’hui tombé à l’eau. Il est même probable que des reliques de cette junte soient foncièrement opposées à la réélection du président sortant.
Troisièmement, les leaders religieux constituaient un seul bloc de soutien à la candidature d’IBK en 2013. Il est établi aujourd’hui qu’entre le locataire de Koulouba et le chérif de Niono d’une part, entre lui et le président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), l’Imam Mahmoud Dicko d’autre part, c’est plutôt la gêne ou la crise de confiance. Il est presque sûr que ces dignitaires religieux influents, quoi qu’on puisse leur reprocher, se soutiendront plus IBK.
Enfin, même si le rôle de la France peut être faible dans l’élection du président malien, il y a un coup de froid entre l’entourage d’Emmanuel Macron et IBK. Yves Le Drian et certains caciques du palais de l’Elysée estiment que le président malien ne mérite pas un second mandat à la tête du pays dans lequel Paris a injecté d’énormes ressources au plan sécuritaire mais de l’aide au développement.
Si l’on ajoute à ces faits, le manque de cohésion au sein de la majorité présidentielle et surtout l’éventualité d’une candidature d’un allié comme l’ADEMA-PASJ, on déduirait qu’IBK n’est pas dans les meilleures prédispositions pour vouloir se donner un second bail à la présidence de la République.
Toutes données pourraient obliger IBK à faire un moins bon score qu’en 2013. En clair, il est quasiment illusoire de concevoir une réélection du président sortant dès le premier tour de l’élection présidentielle du 29 juillet prochain. IBK sera alors contraint à un second tour.
Or, il y a un réflexe ambiant du « tous contre IBK » qui pourrait se mettre en branle. Ce qui pourra compliquer la tâche au président fondateur du RPM. Cette réalité pourrait-elle le contraindre à renoncer à briguer un second mandat? Possible, mais la soif de pouvoir ne permet pas de le croire.
Boubou SIDIBE/Maliweb.net
Surtout que les giboulées viennent de faire faire leur apparition…
Attendons de voir ce qui passe avec tous ces prétendants à koulouba. Beaucoup d’entre eux rallieront IBK. Avec L’ADEMA qui soutiendra également IBK car le consensus ne sera pas fait. Ensuite la difficile mobilisation de l’opposition malienne qui ne sait vraiment pas comment aller à cette bataille électorale. C’est clair que le président IBK sera réélu au premier tour des élections présidentielle de cette année.
Mon cher je veux bien la victoire d’IBK et je travaille pour cela, mais je ne suis pas sur qu’on se limitera au premier tour seulement pour l’élire!!!
Si on tient compte de la structure politique du Mali où trois grands partis (ADEMA-PASJ,l’ URD,le RPM)font le maillage du territoire national ,les partisans de ATT,les partisans de MODIBO SIDIBE qui forment un électorat très important plus les mouvements associatifs,on constate qu’ aucun candidat ne peut se targuer de gagner au premier tour,même très populaire.
L’ exemple d’Ibk en 2013 est le mieux indiqué.
En 2007,ATT l’ a fait à cause du consensus de la classe politique à sa candidature.
Ce consensus IBK doit l’avoir pour gagner dès le premier tour .
Il ne l’a pas,il ne l’a jamais eu pendant son quinquennat,il ne l’aura pas compte tenu de sa gestion clanique.
On se demande même s’il fait consensus au sein de son parti.
La meilleure question à poser est :IBK PASSERA T’IL AU SECOND TOUR?
Un deuxième quinquennat se prépare dès la formation du premier gouvernement de la première année du premier mandat.
Le président doit savoir avec quel bord politique il entend conduire les destinés du pays.Pour cela un programme consensuel est établi avant de former le gouvernement.
Procéder ainsi,IBK n’aurait aucun mal,aujourd’hui,à faire un consensus autour de sa personne.
Plusieurs premiers ministres montrent qu’ IBK a préféré gouverner avec un clan restreint de famille qu”avec la classe politique traditionnelle.
Les premiers ministres se voyaient freiner dans leurs élans par un CLAN décidé à s’enrichir rapidement.
Le peuple a compris rapidement qu’ IBK n’est pas L’HOMME qu’ il prétendait être .
LES PROMESSES ONT ÉTÉ FOULÉES AUX PIEDS.
Aujourd’hui,on se glorifie des maigres résultats économiques sans incidence réel sur le quotidien des MALIENS pour espérer un second mandat en oubliant que le nouveau bail est en fonction de la tenue des promesses distillées que de la performance économique.
La lutte contre l’ insécurité et la corruption étaient les promesses phares du candidat IBK.
Il ne les a pas ténu.Dès lors tout le reste est verbiage.
L’ Ami François Hollande a précisé à ses compatriotes que si le chômage ne recule pas,promesse phare de sa campagne présidentielle,il ne se représentera pas.
Il a ténu parole.
IBK,lui,a une autre conception du pouvoir.
Il ne travaille pas pour le peuple.Il jouit du pouvoir.
Il est l’élu de DIEU.
Être contre lui c’est manquer de respect à DIEU lui-même.
C’est pourquoi,il s’apprête à passer en force convaincu qu’il a le soutien de l’ être SUPRÊME.
Une autre forme d’ extrémisme religieux se manifeste au sommet de l’ ÉTAT .
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