Présidentielle 2018 : Guerre feutrée à l’ADEMA

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Présidentielle de 2018: SOS Adema exige la candidature interne du parti de l’abeille
Presidium du collectif SOS Adema-Pasj (photo archives à titre illustratif))

L’effervescence gagne l’ADEMA et tous les partis politiques à moins de 10 mois de l’élection présidentielle de 2018. Mais des barons du parti entretiennent un lourd silence sur le sujet. Plus de deux mois après que le président de la République ait déclaré qu’il ne serait pas indisposé par une candidature de l’ADEMA à l’élection présidentielle de 2018. Tout semble indiquer que le parti chemine vers une plateforme de partis autour d’un candidat. Lequel?

Sur la question d’une candidature interne de l’ADEMA à la présidentielle 2018, IBK a tranché en août dernier pour mettre à l’aise les ministres issus de ce parti de la majorité présidentielle. Mais ces derniers ont surtout brillé par leur silence sur la question abordée par IBK, comme si le sujet n’était pas à l’ordre du jour. C’est évident que les ministres qui boivent et mangent à la table du président ne s’empressent pas pour soulever une question pouvant les sevrer.

Il a fallu que Kalfa Sanogo soit invité par la section ADEMA de Sikasso à se présenter comme son candidat à la présidentielle de 2018. Cet appel a fait bondir le directoire du parti qui a rapidement rendu public un communiqué pour se démarquer de la démarche antiréglementaire des militants de Sikasso. Kalfa lui-même avait pris le devant en déclarant à ses fans que son éventuelle candidature devrait être conforme aux textes de l’ADEMA qui est censée organiser une convention pour choisir le candidat du parti.

Pourtant, les militants de l’ADEMA n’ont pas attendu aujourd’hui pour se prononcer sur cette question qui divise. En mars dernier, Abdoul Baki Cissé, membre du comité exécutif (CE) du parti, profitait de la célébration de la journée internationale de la femme (le 8 mars 2017) à Koulikoro pour évoquer que l’ADEMA doit présenter un candidat à la présidentielle de 2018. Le ton plutôt critique tranchait avec le discours habituel de l’ADEMA.

Le parti de l’abeille ne fredonne plus à l’unisson, tout le monde n’étant pas d’accord avec le suivisme affiché par certains barons. Les cadres se livrent une véritable guerre feutrée, un affrontement à l’abri des regards, au sein du CE. En clair, le parti se trouve confronté à un choix multiple. Faut-il choisir, comme le souhaitent des militants rebelles, un candidat parmi les militants du parti bien que l’on mange à tous les râteliers?

Si ça ne tenait qu’aux ministres, l’ADEMA resterait dans les rangs de la majorité présidentielle en choisissant IBK comme candidat. Une telle décision pourrait donner libre cours à toutes les dérives, avec des sections comme celles de Sikasso et Koulikoro claquer la porte en faveur de leurs propres candidats à la présidentielle de 2018.

Les dissensions au sein du parti sont prises au sérieux par la commission Moustaph Dicko. Tous les regards sont donc tournés vers cette commission qui doit prochainement communiquer sur le projet de société du parti et particulièrement l’élaboration d’une plateforme censée mettre fin à la guerre étouffée qui mine l’organe politique.

Soumaila T. Diarra

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Une telle idée de votre part Mr est une déclaration de guerre au peuple ADEMA. IBK est venu d’ou et ou est le RPM? On créé un parti politique pour conquérir le pouvoir et non accompagner pour bénéficier de quelques miettes .

  2. L’ADEMA aura le même destin que l’US RDA de l’époque. Ce parti est un conglomérat d’associations et de parti “soit disant” clandestin sous le régime Moussa. Les Président actuel Tièmoko a claqué la porte pour le MIRIA et est revenu. Les membre de S0S ADEMA sont des gens qui furent dans le beurre et qui veule revenir dans le beurre. Aucune conviction chez aucun de ces acteurs. IBK a le bon rôle et suivre IBK est la seule issue si l’ADEMA veut encore exister et peser “virtuellement”. L’ADEMA est une illusion.

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