Présidentielle 2018 : Grande panique dans le camp présidentiel !

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Révision constitutionnelle: le lâchage de la majorité

A quelques mois de sa tenue, la présidentielle de 2018 n’a pas dit tous ses secrets. Ibrahim Boubacar Kéita, le président de la République sortant aura du grain à moudre face aux potentiels candidats qui se bousculent au portillon pour se porter candidat. Leur déclaration de candidature crée la panique dans le camp présidentiel. Car les collaborateurs d’hier qui se sont retournés contre lui, sont devenus ses véritables ennemis d’aujourd’hui.

En cinq années de pouvoir, le régime d’IBK s’est fait plus d’ennemis que d’amis. Dans ce seul mandat, IBK a usé plus d’une centaine de Ministres dont 05 Premiers Ministres. Une pratique qui n’a pas cure au Mali chez ses prédécesseurs. Alpha Oumar Konaré a usé de  05 Premiers ministres en dix années de pouvoir, et 04 Premiers ministres pour ATT. IBK a battu le record de nomination. Ce qui fait dire aux observateurs de la scène politique, le pouvoir IBK a créé l’instabilité gouvernementale en usant de ministres dont certains n’ont passé que trois mois. Le hic est le pouvoir ne donne aucune explication à leur remerciement comme pour dire sa décision est sans appel. Malgré les appels au sérieux lancé par l’opposition, IBK se complait à nommer n’importe comment et n’importe qui au gouvernement. Aujourd’hui, le régime est menacé par le système qu’il a mis en place, car tous ces ministres remerciés sont en train de se retourner contre lui. Certains se portent déjà candidats, d’autres veulent apporter leur soutien à ceux d’entre eux dont ils partagent leur vision politique. Le but recherché est de faire partir le régime en place, peu importe les moyens.

Le tout sauf IBK!

Selon l’avis d’un observateur politique, le pouvoir est en train de creuser sa propre tombe.  Car, le tout sauf IBK se dessine dans le landerneau politique. Parmi les partisans à tout sauf IBK, on peut citer entre autres le jeune général démissionnaire Moussa Sinko Coulibaly, les ex PM Moussa Mara, Oumar Tatam Ly, les anciens ministres Mamadou Igor Diarra, Bocar Moussa Diarra, sans être candidat entend apporter son soutien au Dr Hamadoun Touré, l’ex président de l’UIT. Au sein de l’administration des hauts cadres victimes du système d’IBK sont en train de basculer vers l’autre camp, c’est-à-dire du côté des ennemis du pouvoir. Tous sont déterminés à balayer le système.

Face à cette machine mise en place contre lui, le pouvoir répond par des invectives. Lors d’une de ses sorties, IBK a lancé des piques au porte-parole de la Plateforme « An tèAbanna » à l’origine de l’échec de la révision constitutionnelle qu’il a voulu mettre en place. Face à la grogne des partisans du NON à cette révision, il a dû surseoir à sa politique, mais n’est pas parvenu à pardonner les responsables de cette plateforme. Aujourd’hui, les premiers responsables de ce  mouvement se trouvent dans l’œil de cyclone d’IBK. Il veut casser les ailes de certains d’entre eux dont le jeune député Amadou Thiam de l’ADP-Maliba,  ce dernier est devenu la bête noire du régime sans compter d’autres acteurs de l’échec de sa politique que le pouvoir veut abattre à tout prix. Comme la réponse du berger à la bergère, ces derniers restent sur leur garde et se montrent déterminé à le faire partir au terme de son mandat finissant. Qui du camp présidentiel ou de l’opposition gagnera la bataille finale. Attendons de voir la présidentielle se tenir à bonne date et on verra la suite. En attendant, l’heure est la mise en place de stratégie de campagne et chacun en sa façon.

 Alex

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