Porte étendard de l’Adéma-PASJ à la présidentielle de 2013 et ex ministre de l’Urbanisme et des Affaires Foncières de IBK, Dramane Dembélé n’est pas prêt à renoncer à la conquête du fauteuil présidentiel. 2eme vice président du parti, âgé de la petite cinquantaine, il fait aujourd’hui bourdonner la ruche à cause de ses prises de positions. En effet, le candidat malheureux face à IBK, il y a 5 ans, a procédé lors d’un meeting, au lancement de son Nouveau Pacte Social et Solidaire (NPSS). C’était le samedi 20 janvier dernier au Palais de la culture. Présidentielle 2018 :
Dramane Dembélé tient toujours au fauteuil perdu
L’élection présidentielle prévue pour le mois de juillet avance à grands pas. Tous les partis ou candidats qui ont l’ambition de se lancer dans la course pour Koulouba en 2018, affûtent déjà leurs armes.
C’est aujourd’hui le cas au sein du parti de l’abeille, une formation politique qui a tenu les rênes de notre pays de 1992 à 2002 mais qui, a toujours été confronté à un problème de candidature.
Si bien que le parti même bien implanté sur le territoire national, connu depuis comme une véritable machine électorale, n’arrive pas à conquérir le pouvoir.
En effet, le mutisme au sein de la ruche avait laissé planer des doutes quand à sa candidature à la future bataille pour Koulouba.
Mais, lors de ses récentes sorties, l’ancien ministre Dramane Dembélé a levé toute équivoque. « Les gens veulent nous imposer un faux débat. Les textes sont clairs, les recommandations de la 15ème conférence sont claires. Nous avons fait une retraite politique, les contenus sont clairs ; il suffit d’enclencher. Maintenant en enclenchant ce processus, il y’a eu beaucoup de retard. C’est vrai, les gens sont dans des stratégies, des calculs et dans d’autres agendas, mais c’est clair, les militants de l’Adema veulent que le parti ait un candidat et l’Adéma aura son candidat », a dit Dramane Dembélé.
Par rapport au choix de celui qui représentera les couleurs du parti, il a expliqué que cela se fera à la suite d’un processus. Le comité exécutif, suivant des critères va désigner un candidat qui sera validé par une conférence nationale d’investiture.
Sur ce point, les observateurs avertis savent que d’habitude, les primaires ont fait l’objet de dissensions terribles à l’interne. Du coup, elles reflètent sur les résultats du scrutin. L’élection présidentielle de 2013 en est la parfaite illustration.
L’on se rappelle, Dramane Dembélé, candidat à l’époque a pris de coups qualifiés de mortels pour non seulement l’avenir du candidat, mais aussi de celui du parti. « En 2013, ma campagne a été un scandale moral, ça été une campagne sur la base de trahison…», se souvient-il.
Dans la même foulée, le candidat malheureux de 2013, a levé toute équivoque en ce qui concerne sa vocation d’aspirer, encore une fois, à un destin présidentiel.
« Dramane Dembélé pourquoi pas moi ? Si je veux être cohérent avec moi même. J’ai été candidat en 2013, 46 ans. J’ai aujourd’hui 51.», a-t-il déclaré.
C’est dire que Dra pour les intimes tient à gagner sa revanche politique sur les ténors de son parti qui, visiblement ne l’ont pas soutenu en 2013. Et ce n’était pas la première. Ce fut le cas en 2002 quand le CE apportait son soutien à ATT contre Soumaïla Cissé.
M . Welé DIALLO