Depuis sa résidence de Bamako, l’ancien président par intérim de la République observe sans désintérêt les supputations sur sa probable candidature à la prochaine élection présidentielle. Expression du contexte politique ou résultat de la calculette, la dernière apparition publique de ce docteur en mathématiques suscite débats. Il ne donne jamais l’impression d’être à l’affut, mais Dioncounda Traoré est toujours présent là où on l’attend le moins.
Le 23 février 1942, lorsque naissait Dioncounda Traoré à kati, à la garnison militaire, tenue par les colons blancs, on avait la tête à la guerre. Il fallait obéir au Marechal Vichy qui avait donné la même année l’ordre au gouverneur général Boisson de reconstituer en AOF une force armée plus combative. Le Soudan français (actuel Mali) est mis à contribution avec le père de l’enfant dont la vie sera marquée à jamais par le futur Etat malien.
Dioncounda porte les traits du type Bambara, évoquant certains visages de «tirailleurs sénégalais», mais on sait peu de chose de son enfance passée entre kati, Nara et kayes. L’ancien président cultive bien l’image d’un éternel jeune, toujours bien mis. C’est sûrement le vestige d’un parcours académique l’ayant fait promener de l’ex-URSS à la France, en passant par l’Algérie. Revenu au bercail, il aura pavé cher plusieurs fois son attachement à la démocratie.
D’abord, sous le règne de Moussa Traoré, le professeur de maths s’attire des ennuis pour ses positions politiques. Comme plusieurs autres enseignants, il est fait prisonnier, envoyé au bagne. Mais «cet homme intelligent » ne renonce pas pour autant à la lutte, comme le rappelait en 2011 le président déchu Amadou Toumani Touré, se laissant aller à quelques indiscrétions sur le coup d’Etat contre Moussa Traoré en 1991.
Ensuite, alors que le Mali sombrait dans le chaos sécuritaire en 2012, des forcés voulant l’écarter du pouvoir entrent par effraction au palais présidentielle de koulouba. Dioncounda, alors président de la République par intérim, est agressé et laissé pour mort. Heureusement, il tiendra jusqu’au bout les rênes du pouvoir, jusqu’à l’organisation de l’élection présidentielle remportée par Ibrahim Boubacar Keita en 2013. IBK, dont le plus grand secret est l’élection présidentielle de 2018, est préoccupé par la question sécuritaire. L’actuel président, fatigué, n’évoque jamais en public ce sujet, et sa capacité à faire face à plusieurs années de charge présidentielle est sujette à caution. C’est dans ce contexte qu’à l’ ADEMA, le parti de Dioncounda Traoré, on n’écarte pas la possibilité de présenter un candidat à la présidentielle de 2018.
Pour l’instant, rien ne montre que Dioncounda est «le revenant» que certains décrivent. Toutefois, sa présence à la présentation de vœux de son parti à la presse locale renforce l’hypothèse de sa volonté d’entrer de nouveau dans la compétition politique. Mais tout ça, n’est qu’hypothèse. Mathématiquement votre!
Soumaïla T. DIARRA
Voulez vous que le Mali avance ou qu’il recule? Dionciunda encore?..
A cause de Dieu laissez Dioncounda dansé la musique “typique” comme il s’est bien le faire et couler tranquilke sa retraite. A t-il oublié ce qui lui est arrivé a Koulouba?
Donc les maliens de 30 à 50 ans sont des fainéant, paresseux, illettré, …. Pour nous sortir a chaque fois des vieillards de 70 à 80 ans comme présidents . DU N’IMPORTE QUOI !
Les jeunes n’ont pas d’ambition. Ils sont pressés de s’enrichir. Ce qui est arrivé à la plupart .
S’ ils pointent le nez ils seront comme Khalifa le maire de Dakar. Le seul jeune qui vaille a été fagocite’par les policiens par l’affaire de Kidal. Son tour viendra s’ il garde le calme. Il n’a qu’à travaillé à son cabinet comme avant et quitter la sphère de tous ces politiciens de profession.
… ” IBK, dont le plus grand secret est l’élection présidentielle de 2018, est préoccupé par la question sécuritaire. L’actuel président, fatigué, n’évoque jamais en public ce sujet,… ” … /// …
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Je ne sais pas si l’actuel président est fatigué… Mais qu’il n’évoque jamais en public le sujet de l’élection présidentielle de 2018, n’est pas étonnant en soi. Quant on sait que lors de l’élection présidentielle de 2013…, c’était les Soutiens à la candidature d’IBK qui ont tout fait, qui ont mené campagne en allant au devant des micros et caméras des médiats. Lui même ne s’étant contenté que de quelques discours. Et ça a marché… Très classe… !
… ” IBK, dont le plus grand secret est l’élection présidentielle de 2018, est préoccupé par la question sécuritaire. L’actuel président, fatigué, n’évoque jamais en public ce sujet,… ” … /// …
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Je ne sais pas si l’actuel président est fatigué… Mais qu’il n’évoque jamais en public le sujet de l’élection présidentielle de 2018, n’est pas étonnant en soi. Quant on sait que lors de l’élection présidentielle de 2013…, c’était les Soutiens à la candidature d’IBK qui ont tout fait, qui ont mené campagne en allant au devant des micros et caméras des médiats. Lui même ne s’étant contenté de quelques discours. Et ça a marché… Très classe… !
… ” Il fallait obéir au Marechal Vichy … ” … /// …
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Attention quand même ( à la faute de frappe ), ” Marechal Vichy ” …, ça peut prêter à confusion pour ceux qui ne sont aux faits de l’Histoire de FRANCE.
Fallait-il lire plutôt ” obéir au Maréchal de Vichy “… ?
Le Maréchal, il s’appelait Philippe PETAIN. Et ” VICHY “, c’est le nom de la ville où il a transféré provisoirement la Capitale de la FRANCE libre, où siégeaient aussi lui et son gouvernement… !
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