Présidentielle-2018 : Des candidats issus des rangs des ex-rebelles

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L’ex-rébellion est fortement intéressée par le fauteuil présidentiel. Que ce soit une candidature interne ou externe, les ex-rebelles veulent avoir leur mot à dire dans la gestion du pays.

En 2013, à la faveur des élections présidentielles, la rébellion avait appelé à voter IBK. En 2018, la donne va changer, si l’on croit les informations qui filtrent de l’ex-rébellion.

Depuis quelques jours, la question mobilise tant du côté des groupes signataires de l’accord mais aussi dans les rangs des mouvements créés après la signature de l’accord. L’idée est d’aligner soit un candidat consensuel au sein des groupes armés ou donner des consignes de vote pour un candidat à l’externe.

La question n’a pas totalement tranchée dans la mesure où une grande rencontre est prévue les jours à venir pour décider de la conduite à tenir lors de ces élections. Ici, ce sont les Mouvements de l’entente qui veulent se positionner. Même si la démarche paraît différente de celle en gestation dans les autres groupes, elle met en selle les objectifs assignés dans l’accord préliminaire de Ouagadougou.

Pour beaucoup d’acteurs de l’ex-rébellion, il faut faire vite et certains parlent avec insistance d’un partage du pouvoir qui aurait pu être effectif avec l’accord. Pour se faire entendre, une bonne partie de l’ex-rébellion tranche en faveur d’un candidat désigné dans les groupes armés. Cependant, il est difficile de  penser que la Plateforme accepte de se mettre dans la même posture que la Coordination.

Qu’est-ce qui va se passer avec l’alignement d’un candidat issu de l’ex-rébellion ? Beaucoup de choses et surtout une surprise dans la mesure où il est impensable que cette hypothèse puisse avoir l’assentiment de l’opinion nationale.

Déjà, un ancien député devenu rebelle, Mohamed Ag Assaley, avait annoncé sa décision d’être candidat à la prochaine présidentielle. A-t-il la caution de ses camarades des groupes ? Non !  Certains voient un lui un plaisantin qui ne travaille que pour ses intérêts.

Il est évident que la volonté  d’avoir un représentant au niveau décisionnel national est fortement souhaitée au sein des groupes armés mais il y a toujours des  blocages. Une telle ambition passe par sa participation à la présidentielle du 29 juillet.

A. M. C.

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3 COMMENTAIRES

  1. Les rebelles ont déjà un candidat qui s’appelle ibka qui leur donne à boire et à manger et surtout qui ne fait rien pour qu’ils rentrent dans la république. C’est le meilleur candidat pour eux.

  2. C’est n’importe quoi. Quel est ce bâtard de rebelle qui ose se présenter devant les Maliens pour leur demander leur suffrage? Ils doivent être fous tout simplement. Même dans leurs fiefs, ils ne sont pas éligibles à fortiori sur l’ensemble du territoire. Et puis, depuis quand ils se reconnaissent Maliens pour vouloir ainsi se positionner pour la magistrature suprême de notre pays? Qu’ils se présentent dans l’Azamerde s’ils veulent gouverner. Ces enfants de putes, après tout le mal qu’ils ont fait à ce pays, pensent encore pouvoir péter plus fort que leurs derrières en s’intronisant candidat? Mais, dans un pays comme le nôtre dirigé par de minables petits voleurs, tout est possible. Pour le moment, c’est un non événement, la principale préoccupation des Maliens, c’est de se débarrasser de l’encombrant Président par la faute duquel, le pays est au bord de l’implosion. Il n’y a qu’au Mali où l’on voit de telles conneries, que des assassins briguent la présidence, c’est tout de même osé.

  3. ” … Il est évident que la volonté d’avoir un représentant au niveau décisionnel national est fortement souhaitée au sein des groupes armés mais il y a toujours des blocages. Une telle ambition passe par sa participation à la présidentielle du 29 juillet… ” … /// …
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    Quand vous dites ” Une telle ambition passe par sa participation à la présidentielle du 29 juillet “. Une telle ambition devrait avoir des exigences. Est-ce un ex-rebel qui a renoncé à tout séparatisme du nord du reste du pays… ? Est-ce qu’il a renoncé à toute revendication indépendantiste… ? Est-ce qu’il a abandonné toute idée d’appartenance à Azaouwade … ? En fait, une telle ambition passe par la reconnaissance pleine et entière de la souveraineté de l’ETAT Malien sur toute l’étendue de son territoire national sans exception aucune et sans ambiguïté. La reconnaissance d’un seul drapeau sur le territoire national, qu’est le drapeau de la République du Mali. Celui qui veut briguer la Présidence du Mali doit prouver qu’il est Malien et veut le rester. Et doit s’engager à ne pas mettre en place une politique qui aboutirait tôt ou tard à la partition du Mali.
    Qui sera le Président du Mali de demain… ? Qu’il soit Mandingue malien, Songkoye malien, Soninké malien, Peulh malien, Touareg malien, Arabe malien, Franco-Malien etc…, l’important est que ce ne soit pas une imposture, sans fourberie aucune. L’important est que, la Candidate ou le Candidat soit un vrai Malien patriote. Peut importe son origine ethnique ou sa couleur de peau.

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