A quelques mois de l’élection présidentielle, des collaborateurs du Président de la République deviennent de plus en plus ses adversaires. En 2013, le candidat du parti Rassemblement Pour le Mali (RPM) s’est illustré en matière de popularité. Les deux tiers du pays venaient d’être libérés de la main des terroristes. Aussi, Kati détenait le pouvoir sur Bamako et jouissait d’une certaine popularité notamment dans les garnisons.
En effet, l’actuel Chef de l’Etat, alors candidat du parti qu’il a fondé, a su adapter son discours à la situation. La restauration de la paix, le respect de l’intégrité territoriale, la relance économique deviennent les chevaux de bataille. Du coup, le candidat du RPM est perçu, aux yeux d’une grande majorité de la population, comme le symbole de l’espoir et qui viendrait résoudre tout le problème du Mali d’un seul coup de baguette magique. C’est pourquoi la population, sans hésiter, sort massivement pour choisir la personne qui met le Mali au dessus de tout intérêt. D’où le slogan “Le Mali d’abord”. Après le premier tour, IBK remporte largement l’élection au deuxième tour avec plus de 77% face au candidat de l’URD Soumaila CISSE.
Toutefois, quelques années après, les électeurs restent sur leur faim. Le changement tarde à se concrétiser. Ainsi, des soutiens de 2013 changent de camp. L’affaire dite béret rouge conduit l’auteur du coup d’Etat et certains de ses collaborateurs en prison. Ce qui entraine la frustration des fans de Amadou Haya Sanogo. A l’hémicycle, le parti SADI et ADP MALIBA se retirent de la CMP (convention de la majorité présidentielle) pour rejoindre l’opposition. La population commence à bouder la gestion du régime. Elle se plaint de la cherté de la vie même si les indicateurs montrent chaque année une croissance économique. Aussi, des collaborateurs proches du Chef de l’Etat démissionnent de leur fonction. C’est ainsi que Etienne Fakaba SISSOKO, conseiller à Koulouba démissionne et devient un activiste farouche contre le régime sur les réseaux sociaux. De plus, le patron de la cellule de communication de la présidence Racine THIAM rejoint l’opposition avec l’électorat de son parti. Encore de plus, le maire de Sikasso Kalfa SANOGO surprend. Au moment où son parti ADEMA discute sur l’alliance ou non avec le RPM, le maire de la troisième région fait irruption pour dire tout sauf IBK en 2018. De même, très récemment, le Général Moussa Sinko COULIBALY surprend tous les Maliens par sa démission. Pendant que le régime fait croire à la population que l’armée se porte bien. Bien équipée, bien formée. En s’appuyant sur les achats récents des aéronefs pour l’armée de l’air. Cet officier supérieur rend sa démission pour dire que ça ne va pas, il faut le changement.
Finalement, le président élu avec ferveur perd de plus en plus des alliés qui renforcent le camp de l’opposition. Avec un seul leitmotiv, l’alternance en 2018.
Yacouba TRAORE
Mais toi là , tu es ridicule , ce sont des gens comme ça ki continuent à mentir. Opposition égale opposition non ???? Pourquoi vous cachez la réalité au president pour lui introduire dans l’erreur. Tu nes pas son ami tu es son enemi. C’esr grave
Cet article est un sac à mensonge que je veux relever par point.
1-ADP MALBA et SADI n’ont pas rejoint l’opposition mais ont créé une opposition tout comme Modibo Sidibe a quitté l’opposition version pour créer une autre opposition. Nous avons trois oppositions dans ce pays.
2- Etienne Vakaba Sissoko n’a pas démissionné de la présidence mais il y a été chassé pour des comportements obscènes que tous les maliens savent.
3- Le président IBK reste toujours l’homme que les maliens préfèrent. Les résultats de la communale passée le prouvent à suffisance.
4-Le maire de Sikasso Kalifa Sanogo a eu un entretien d’environ une heure avec le président IBK pour lever tout équivoque lors de la visite du président IBK à sikasso dont la mobilisation contredit toute thèse qui soutient que le président IBK n’est plus aimé des maliens.
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