Près de 300 organisations de la société civile se sont engagées à soutenir la candidature de Soumaïla Cissé à la présidentielle de 2018.
Selon Goignon Coulibaly, ancien député et compagnon de Cissé, ces organisations, décidées à apporter l’alternance en 2018, ont constitué une commission de travail des présidents. Mieux elles sont désormais réunies au sein de la plateforme « An ko Soumaïla, Soumaïla la solution». A tour de rôle, des inconditionnels de Soumaïla Cissé se sont relayés pour expliquer les raisons de leur choix. Toutes ces organisations font cause commune avec l’URD, le parti de Soumaïla Cissé, des représentants étaient sur place. L’attitude de Soumaïla Cissé en 2013 est avancée, entre autres, par les membres de l’association AJDS pour soutenir le candidat de l’URD à la présidentielle de 2018. Cette association fait partie de la plateforme « An ko Soumaïla ». Au total, la plateforme compte pour l’instant 270 associations de la société civile et 59 clubs de soutien. Elle veut s’installer dans tous les cercles du pays et les 6 communes du district de Bamako. L’association MONEC qui représente des enseignants s’est engagée à apporter le soutien nécessaire à l’élection de Soumaila Cissé en 2018. Chaka Hamidou Traoré, son représentant, a insisté sur le rôle que les enseignants doivent jouer dans les élections. «Nous sommes condamnés à marcher ensemble et la situation actuelle du pays interpelle tout le monde », a poursuivi le représentant du MONEC. Le ton était plutôt conquérant du côté de la plateforme « Mali notre destinée », une autre organisation membre de « An ko Soumaïla ». Son représentant, Amadou Coulibaly, de s’interroger : « allons-nous nous assoir et laisser le pays se détériorer avec le slogan Inchallah ?
Nous avons choisi Soumaïla Cissé pour certains de ses derniers propos. Il a dit, « que ceux qui veulent apporter le changement doivent s’unir. Par ailleurs, Soumaïla Cissé ne ment pas », a indiqué Amadou Coulibaly.
Béchir Ben Haidara