Présidentielle 2018: ADEMA-Pasj entre gourmandise et comédie

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Pr. Tiémoko Sangaré, président de l'Adéma-Pasj
Pr. Tiémoko Sangaré, président de l'Adéma-Pasj

Du 25 au 28 du mois dernier, l’Adema parti africain pour la solidarité et la justice s’est livré à une guéguerre sous forme de communiqués et de contre communiqués. Le parti a livré aux yeux des maliens sa seule qualité: s’accrocher au pouvoir.

Le ton de cette guéguerre a été donné par le président du parti Tiemoko Sangaré. Dans une correspondance, il demande à Monsieur Dioncounda TRAORÉ de se mettre à la disposition du parti pour être le candidat des abeilles pour la présidentielle de juillet 2018. Dans la même journée du 25, le secrétaire général du comité Exécutif Assarid Ag Mbarcaouane a à son tour adressé une lettre au Président du parti. Le Segal dit invalider la lettre du Président. Il ajoute que Monsieur Dioncounda TRAORÉ n’a jamais été retenu comme unique candidat de l’Adema à la présidentielle de 2018. Et pour couronner le tout, c’est la jeunesse du parti qui a livré sa version sur la question. La lettre adressée au Président du parti a un goût très amer. Elle qualifie les instances d’incapables de résoudre les questions cruciales du parti et dit en tirer toutes les conséquences. La ruche par ces scènes dignes d’un film d’humour prouve une fois de plus que ces leaders tiennent plus à leur survie que celle de leur formation politique. En  effet, le ministre Tiemoko bien qu’étant un des barons de l’actuel régime semble ne plus croire à la reconduction de IBK en 2018. Il veut miser à tout prix sur l’ancien chef de l’État de transition pour rester au miel. Dans le parti de l’abeille, il y’a aussi ces pions d’IBK dont Empé, Assarid et autres avides  qui veulent seulement continuer à profiter des bonnes grâces du pouvoir. Depuis sa création, ce parti n’a jamais quitté le pouvoir. En 2018, il veut également se maintenir au frais quelle que soit la stratégie à utiliser.

Pendant ce temps, les militants sont complètement ignorés. Leurs voix semblent ne pas du tout compter. Affaire à Suivre…

I.B 124 le panAf

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