Le candidat Moussa Mara était une fois de plus devant la presse, le vendredi 12 juillet, au siège du parti Yelema. Objectif: dévoiler la cinquième partie de son projet de société, qui traite de la création suffisante de richesses dans la durée.
Il a ensuite fait remarquer que, dans le Plan pour la relance durable (PRED) sur deux ans, 70 milliards de FCFA sont prévus pour le soutien d’urgence à l’activité économique. «Nous nous inscrivons dans cette perspective pour redonner un coup de pouce à l’économie malienne».
Aussi, pour une relance urgente de notre économie, le Président du parti Yelema propose plusieurs actions, à commencer par l’identification des entreprises affectées par la crise et l’accompagnement dans les dépenses liées a leur réhabilitation, l’apurement progressif des instances de paiement au Trésor public en faveur des entreprises, l’indemnisation des victimes de la crise et la mise en œuvre des mesures d’allégements fiscaux inscrites dans I’annexe fiscale de la loi de finances 2013.
Dans le domaine rural, la mise en place urgente de crédits agricoles, à travers les banques et institutions de microfinance et la création d’un fonds fiduciaire. Autre volet mentionné, la dimension emploi des jeunes. Au niveau national, dans un cadre macro économique, il faudra enclencher le processus de désendettement et mener une politique de soutien et de promotion en matière d’environnement des affaires et de soutien aux économies locales.
Pour un développement durable, Moussa Mara propose la dotation du pays en infrastructures adéquates. Aussi, soutiendra-t-il que les infrastructures de base, d’une part, et l’énergie, d’autre part, sont des facteurs de production incontournables pour la création durable de richesses. Enfin, Moussa Mara propose d’apporter son soutien à la ruralité pour assurer l’avenir et l’équilibre du pays. Il s’agit, selon lui, de soutenir la définition du plan décennal de l’agriculture, tel que prévu par la loi d’orientation agricole, qui renferme des éléments essentiaux d’une agriculture intensi¬ve, respectueuse de I’environnant et promettant, à terme, une amélioration substantielle des revenus des paysans et, par ricochet, de la contribution du secteur agricole au PIB national.
L’agriculture soutient Moussa Mara, s’entend comme l’essentiel des activités productives exercées en zone rurale: I’agriculture, I’élevage, la pêche et la pisciculture, I’aquaculture, I’apiculture, la chasse, la foresterie, la cueillette, la transformation, le transport, le com¬merce, la distribution et d’autres services agricoles, ainsi que leurs fonctions sociales et environnementales.
Concernant le cadre institutionnel Moussa Mara propose un département ministériel en charge du développement rural, en lieu et place du département en charge de l’agriculture. Avant de proposer des investissements pour rendre les zones rurales propices au progrès.
Pierre Fo’o Medjo
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