Présidentielle 2013 : Quels défis pour la jeunesse

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L’Association pour le changement de comportement de la jeunesse malienne (ACJM) en collaboration avec la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (Ifes) a organisé une conférence débat le samedi 6 juillet au Carrefour des jeunes de Bamako sur le thème “élections de 2013 : quels défis pour la jeunesse”.

 

 

 

En présence de Sidi Mohamed Diarra, directeur de l’Ifes, et Mme Haïdara Diahara Mahamane Maïga, membre de la Coalition pour la santé et le développement (Cosades), de la Cafo et coordinatrice des cases de la femme pour la cohésion et la paix. Les programmes de sensibilisation de la jeunesse dans le cadre du relèvement du taux de participation au vote sont nombreux et variés dans notre pays depuis des années.

 

 

Depuis la vaste campagne de sensibilisation menée par le gouvernement et les partis politiques en collaboration avec d’autres structures non gouvernementales dans les écoles, dans les universités et les communautés de base et environs il a été constaté que la plupart des jeunes ne concevaient pas le vote comme un devoir civique et par conséquent n’exprimaient pas leurs voix. Ceci compromet la légitimité de nos élus.

 

 

Pour conserver cet acquis et pour son suivi efficace, la sensibilisation doit se poursuivre avec la plus grande intensité, dans le souci de continuer l’action commencée par les autorités. Ce qui a encouragé cette jeune association à entreprendre cette initiative qui est l’un des principaux objectifs de son existence “le changement de comportement de la jeunesse”.

 

 

D’après Youssouf Traoré, président de l’ACJM, la plupart des jeunes ont peur de ce que l’avenir réserve à ce grand pays, le Mali, avant d’ajouter que tous les grands peuples sont convaincus que l’avenir d’un pays c’est la jeunesse.

 

 

Pour Sidi Mohamed Diarra, le destin du pays est entre les mains de la jeunesse, car elle possède la majorité des voix. Il a rappelé le cas du Sénégal où la jeunesse à travers le groupe “Y en a marre” avait obtenu le départ du président sortant et par la voie des urnes grâce à sa participation massive à l’élection présidentielle.

 

 

Mme Haïdara n’a pas manqué de mot, elle a dit que la jeunesse doit être pensable et non pensée plus particulièrement celle du Mali qui est la principale victime de la mauvaise gouvernance. Elle a promis sa disponibilité et invité l’association à organiser ces genres de débats qui permettront la prise de conscience aux jeunes de participer pleinement aux processus électoraux

La conférence a été un lieu de sensibilisation pour les jeunes qui n’ont pas jusqu’à présent leurs cartes Nina qui est la seule arme du changement.

 

Maliki Diallo, Stagiaire                      

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