Quelques jours après leur assemblée constitutive, les initiateurs du Mouvement pour un destin commun (Modec) ont décidé de participer à toutes les échéances électorales. Pour la présidentielle, l’honorable Koniba Sidibé, le président du parti, a été déjà investi. Cette information nous a été donnée à la faveur d’une conférence de presse que le parti a organisée samedi dernier à l’Hôtel Radisson.
La conférence de presse de samedi dernier du Modec avait pour but d’expliquer aux journalistes les décisions issues de l’assemblée constitutive. Pour le président du parti Modec, l’honorable Koniba Sidibé, il s’agit d’un parti de type nouveau créé pour impulser une nouvelle dynamique sur la scène politique malienne.
Cette assemblée générale, a-t-il poursuivi, a été l’occasion pour la direction du parti de pendre un certain nombre de décisions. D’abord, le président du parti ne peut pas aller au-delà de 2 mandats successifs. Ensuite, les organes du parti sont constitués sur la base de l’ancrage politique des militants, et une convention nationale décidera de toutes questions importantes de la vie du parti ou de la nation. Le nouveau bureau est composé de 35 membres.
A en croire le président, l’assemblée générale a décidé que le parti prendra part à tous les échéances électorales de 2013, et l’honorable Koniba Sidibé a déjà été investi candidat du Modec pour la présidentielle de juillet prochain.
Répondant à une question relative au respect du calendrier électoral, l’honorable Sidibé a expliqué que la volonté du parti est que le Mali sorte de cette situation afin de mettre en place des autorités légitimes fortes capables de redonner espoir aux Maliens.
Sur la situation de Kidal, il a indiqué qu’il n’y a pas de fuite en avant, car l’accord d’Alger a vu la réintégration des déserteurs récidivistes alors qu’ils devraient être traités selon les rigueurs de l’armée. Il a invité les autorités de la transition à prendre toutes leurs responsabilités sur la situation confuse à Kidal.
Sur son départ du Parena, il a expliqué qu’après 30 ans de parcours, son point de vue n’était plus partager au sein de cette formation. Il s’est donc démarquer de ce parti pour mettre en place cette nouvelle formation politique afin de traduire en acte sa vision pour le Mali.
Selon M. Sidibé, il faut que les Maliens se démarquent de cette philosophie selon laquelle, certains seraient nés pour gouverner ou leur destin est lié à la vie du parti. “Que les uns et les autres sachent que l’argent ne doit pas être le préalable à la création du parti. Le Mali est condamné à changer de politique de gouverner pour impulser son développement économique”, a-t-il prêché.
Ben Dao