Présidentielle 2013 : Les délégués et mandataires des candidats à l’école du NDI

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Former les formateurs et les délégués des partis politiques et des candidats à l’élection présidentielle au Mali sur leur mission et leur rôle durant les opérations de vote et de dépouillement, ainsi que sur la stratégie de déploiement et de supervision, voilà les objectifs d’un atelier qui a clos ses travaux mardi dernier au Grand Hôtel de Bamako.

 

Organisé par l’Institut Démocratique National des Etats-Unis, avec l’appui financier de l’USAID, cet atelier visait essentiellement à renforcer, de façon spécifique, les formateurs des délégués, ainsi que les délégués eux-mêmes, sur la méthodologie de formation des adultes, les droits et devoirs d’un(e) délégué(e) et le déroulement de sa mission en matière de suivi du scrutin.

 

 

Durant deux jours, les participants se sont familiarisés avec des thèmes comme les stratégies de recrutement et de déploiement des délégués, le déroulement de la mission en matière de suivi du dépouillement et l’obligation de compte rendu auquel il est astreint. Autres sujets abordés, le respect des règlements de la campagne électorale, de l’administration du système de vote et du dépouillement, de la formulation et du dépôt des plaintes, de la centralisation et de la proclamation des résultats.

 

 

Destinée à 50 formateurs des partis politiques, cet atelier, selon Badié Hima, Directeur Résident de NDI au Mali, lance un programme de formation de près 900 délégués des partis politiques et des candidats, à raison de 300 à Bamako et de 600 en région. Selon lui, cette contribution du NDI devrat être renforcée par l’effort interne de formation de chaque parti et de chaque candidat, étant entendu que l’idéal reste que chaque candidat soit représenté dans chacun des 24 000 bureaux de vote pour du scrutin présidentiel 2013.

 

 

Pour sa part, le Directeur de l’USAID, Gary Juste, a déclaré que les processus électoraux modernes font obligation aux partis politiques et aux candidats d’agir à toutes les étapes, afin d’assurer la protection de leurs intérêts par un contrôle qualitatif des opérations électorales. Un tel contrôle exige du délégué la connaissance de ses droits et devoirs et la maitrise d’un certain nombre de procédures, avant le vote, le jour du vote et après le vote.

 

Il s’agit entre autres du respect des règlements de la campagne électorale, de l’administration du système de vote et du dépouillement, de la formulation et du dépôt des plaintes, de la centralisation et de la proclamation des résultats.

 

Se félicitant de la tenue de ce séminaire, le Chef de cabinet du ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, Chenkoro Doumbia, a souligné toute l’importance de la rencontre. Il a au passage noté un taux de retrait satisfaisant des cartes NINA, près de 70%.

Yaya Samaké 

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