Attendu depuis longtemps du côté de l’Adéma/PASJ, le président du Parena, Tiébilé Dramé a finalement décidé de se porter candidat à la présidentielle du 29 avril. L’information nous a été donnée hier par le chargé à la communication du parti, Mohamed Ibrahim Baby.
Le Parti de la renaissance nationale (Parena) présentera un candidat à la présidentielle du 29 avril. C’est la décision qui a été finalement arrêtée par son comité directeur. C’est dire que Tiébilé Dramé, après avoir fait durer le suspens à propos de sa candidature à cette échéance, s’est finalement résolu à descendre dans l’arène.
Cette information nous a été donnée hier par le chargé à la communication du parti, Mohamed Ibrahim Baby. Le candidat du parti du « Bélier blanc » doit être investi dans les jours à venir à travers un conseil national. Cette instance qui devait avoir lieu le 11 février dernier, a été reportée à une date ultérieure à la cause de la situation qui prévaut au nord du pays.
Le Parena en son temps avait jugé immorale la tenue d’un conseil national au moment où le pays brûle. La question qu’on se pose maintenant est de savoir quand est-ce qu’il va finalement se tenir. Nous ne sommes plus qu’à 2 mois de l’échéance comme pour dire que le temps compté.
A la date d’hier, 3 candidats ont déposé leurs dossiers de candidature àla Coursconstitutionnelle. Il s’agit de Soumaïla Cissé (URD), Jeamille Bittar (Umam) et Cheick Mohamed Abdoulaye Chouab dit Modibo Diarra (RpDM). A moins que Tiébilé Dramé et son parti ne soient dans une logique de report des élections comme ils l’ont souhaité récemment. Sinon, il y a lieu de se poser des questions à savoir comment le Parena pourra combler tout ce retard pris par rapport aux autres prétendants.
Beaucoup de ces candidats ont déjà parcouru le pays en précampagne. Certes, Tiébilé Dramé n’est plus à présenter et que comme l’a dit Djiguiba Kéita alias PPR, en 2002 et 2007, c’est pratiquement dans le même timing que le candidat du parti avait été investi, mais les contextes peuvent ne pas être forcément les mêmes. Or, « qui veut aller loin, ménage sa mouture ».
Du côté de l’Adéma/PASJ, on est quelque peu déchanté par rapport à la nouvelle donne au Parena. Les Ruchers pensaient qu’ils allaient avoir les béliers blancs avec eux dès le 1er tour. Ce n’est plus possible et maintenant il s’agira de négocier les modalités pour un éventuel second tour.
L’Adéma, faut-il le rappeler, a deux types d’alliances. Une première qui concerne le 1er tour de la présidentielle et une seconde qui va intéresser un éventuel second tour. Dans tous les cas,la Ruchen’entend pas lâcher les béliers blancs dont la conquête peut être très capitale pour Dioncounda Traoré et les siens.
Abdoulaye Diakité