Comme tant d’autres candidats, Tidiani Guido ambitionne de briguer la Magistrature Suprême du Mali. Il l’a révélé au cours d’une conférence de presse animée, pour la circonstance, le 23 février à la Maison de la Presse.
Ce jeune Dogon compte sur ses potentialités pour conquérir Koulouba. Il a dévoilé à la presse les grandes lignes de son programme qui passe de la lutte contre l’insécurité, le développement agricole, l’amélioration de la couverture sanitaire, l’école…à l’autosuffisance alimentaire.
A l’en croire, avec lui à Koulouba, le Mali va changer. «Il faut que les choses changent. On ne peut pas continuer avec le même système qui a prouvé toutes ses carences. Si je suis élu président dela République, je m’attèlerai à donner un nouveau visage au Mali : un Mali nouveau», a-t-il dit.
Par rapport au report des élections, le candidat Tidiani Guindo a été on ne peut plus clair : «Si vous faites aujourd’hui un sondage, les Maliens dans leur majorité sont dans cette logique. On dit que le Mali est Un et Indivisible. Notre devise est : Un Peuple, un But, une Foi. Alors, si on organisait les élections à la date du 29 avril alors que le Nord-Mali brûle, cela veut dire qu’on exclut une partie de notre territoire. Cela veut dire aussi qu’on exclut des Maliens qui se sont réfugiés dans les pays voisins».
A la question de savoir si le référendum est-il nécessaire, le Dogon a affirmé que ce n’est pas à lui de juger de sa nécessité ou non.
Par rapport à la transition en cas de non tenue de la présidentielle et de vacance de pouvoir, Guindo a indiqué qu’il n’est pas pour le moment opportun de deviner le scénario qui se passera. «Je pense que les autorités sont en train de penser à ce qui se passera. Je ne suis pas encore au pouvoir et je ne décide de rien», s’est-il contenté de dire.
Bruno LOMA