Dans la saga des présidentiables du parti Adema, Soumeylou B. Maiga et Oumarou Ag Ibrahim sont en cette veille des vacances gouvernementales le couplé du mois sacré de ramadan, les deux personnalités du premier carré des Abeilles, qui suscitent l’intérêt de l’opinion en raison de leur supposé ou avéré volume individuel. Ils sont ce qu’ils sont. Mais sont-ils aptes à conduire ?
A qui le président Konaré pensait – il ? ATT ou Soumeylou ? A croire certaines confidences, le président Konaré aurait toléré jusqu’au bout les primaires et la convention, espérant sur une éventuelle victoire de Soumeylou. Il ne voyait nullement Soumaila et il semblerait qu’il ne l’a pris au sérieux que lorsqu’il a commencé à sentir les performances de celui qui était seulement qualifié de technocrate du parti, donc politiquement limité. Le reste est connu. Soumeylou pouvait – il avoir l’assentiment de Konaré contre ATT s’il était arrivé en tête à la convention ? Personne ne vous donnera une réponse crédible dans la mesure où, Amadou Toumani a fini par bénéficier des gros dignitaires du toboggan, lesquels étant considérés en son temps comme très proches du président. Marimantia, Soumeylou lui-même si, le jour il était avec Soumaila et ailleurs le soir, Seydou Traoré, Iba, bref tous ceux-ci n’étaient pas actifs dans la direction de campagne de Soumi champion.
Koulouba, le fruit défendu ?
Adulé et respecté dans
La réponse, personne ne l’avait, d’autant plus que Soumeylou B. Maïga, excellente bête politique, intelligent et pratique, maîtrisant à la perfection tous ses sens, ne pouvait flirter avec l’aventure parce que l’homme n’est pas un aventurier, il sait ce qu’il dit, où il va et où mettre ses pieds. Homme de réseaux, il avait ses entrées dans les cercles politiques mondiaux les plus prisés pour avoir encore une fois de plus à jouer un rôle déterminant dans les évènements qui ont précédé la chute de Moussa mais aussi pour le poste de premier espion du pays, un poste qu’il a maîtrisé et dompté comme personne au Mali. D’ailleurs, son ombre continue toujours de planer sur
Si Soumeylou, grand baron devant l’Eternel contrairement à ses propres visions, n’a aucune chance de convaincre ses camarades, Oumarou Ag Ibrahim Haîdara, le tranquille gagnerait à conforter sa position dans la perspective de la création d’un Sénat. Nous ne sommes experts en rien, mais rien ne nous dit que ce n’est pas son HCCT qui deviendrait le Sénat.
Superbe inconnu de la quasi-totalité du monde abeille et presque absent des grandes joutes politiques, Oumarou Ag Ibrahim Haîdara s’est fait connaître dans l’opinion par ses sèches vérités chaque fois qu’il était question du transfert des compétences entre le département ministériel en charge des collectivités et les collectivités elles mêmes. Tout son combat politique s’est focalisé sur son institution et les injustices auxquelles celle là était confrontée. D’inimitié politique, il n’en connaît presque pas, pas dans la capitale ou Bko- Coura en tout cas. Alors qui va vouloir croire que le peuple Adema voudra de lui comme son porte –étendard ? Mais les conférences des présidents qui ont démarré mercredi dernier, permettront aux uns et aux autres de se fixer une fois pour toute sur leur sort, notamment celle de conduire la troupe à la présidentielle. Après donc Sékou Diakité, Tiémoko Sangaré, Soumeylou et Oumarou Ag Ibrahim, place encore une fois à Dioncounda et Iba. Ces deux barons inquiètent et l’opinion a vraiment besoin de savoir qui ils sont, au propre comme au figuré ; ce dont ils sont capables, en bien ou en mal. A suivre !
Sory de Moti
Selon notre source, ce mercredi là, il aurait été question surtout de la vie du parti, or lorsqu’il est question de ce genre de sujet, forcément la question de la présidentielle et du candidat du parti viendrait à l’ordre du jour. Mais, il n’en aurait pas été question ce jour là.
Dioncounda et ses adjoints ne tarderont plus, le peuple abeille est pressé de connaître le nom et l’appartenance idéologique de l’homme qui défendra ses couleurs. Un aspect assez important lorsqu’on sait que ces cadres haut perchés sur le toboggan rêvent chacun en ce qui les concerne et à leurs côtés des militants et sympathisants enchantés par la succession.
Dioncounda Traoré, on ne cessera jamais de le rappeler, affirmait récemment au cours de l’une de ses sorties que le parti qu’il dirige reconquerra le palais et avec lui, son candidat.
Sory de Moti