Présidentielle 2012 : Soumana Sako lance son parti

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La précampagne électorale de Soumana Sako, Premier Ministre de la transition (1991-1992) et candidat malheureux à la présidentielle de 2002, va très bientôt entrer dans une phase plus active. En effet, la Convention Nationale des Associations de Soutien à Soumana Sako (CNAS) se transformera en parti politique à partir du 25 mai prochain.

Les amis du Premier Ministre de la transition tiendront le Congrès constitutif de leur nouveau parti le 25 mai 2011 à Bamako. Regroupés au sein de la Convention Nationale des Associations de Soutien à Soumana Sako, ils se sont montrés particulièrement actifs au cours des mois écoulés. C’est à Koutiala (région de Sikasso) que le mouvement est né avec la création de la toute première Association de soutien. Depuis lors, ce mouvement a pris de l’ampleur. D’abord avec le regroupement de tous les Clubs et Associations de soutien à l’ancien Chef de gouvernement ; ensuite avec l’implantation des démembrements dans toutes les régions du Mali et à l’extérieur. Dans la région de Kayes seulement où S. Sako vient d’effectuer une visite, le Mouvement peut se prévaloir de cinq cents Comités. Les militants sont issus de différentes couches socio-professionnelles, notamment des professions libérales. D’où, selon certains responsables de la Convention, une arrivée massive de cadres.

Il y a quelques jours, ce sont les dirigeants du parti Front africain pour le développement qui demandaient à S. Sako de se lancer dans la course à la présidentielle de 2012 avec leurs bénédictions. C’est sans doute fort de tous ces soutiens, en plus d’une précédente expérience en 2002 et de futurs ralliements avec d’autres partis politiques qui n’attendent que le signal, que le principal intéressé a décidé de franchir le pas en créant sa formation politique. C’est Zoumana Tangara, Secrétaire général de la CNAS, qui pilotera la chose.

A rappeler que Soumana Sako a été Ministre des finances en 1986 sous le régime du général Moussa Traoré et qu’il a dû quitter le gouvernement pour marquer son désaccord avec certaines pratiques jugées peu orthodoxes.
Mass

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