Plus on avance, plus la situation se décante. Les Abeilles sont désormais averties. Le challenge qu’elles comptent relever passe forcément par Modibo Sidibé. Ce n’est pas une prophétie encore moins de l’alchimie politique mais le fruit d’un formidable travail de terrain effectué par un spécialiste, à travers un sondage rigoureux réalisé sur le terrain. Une intéressante enquête roulant aux allures de l’événementiel, oblige à ce questionnement. Qui portera le diadème présidentiel au soir du vendredi 08 juin 2012 ?
La question fait le tour des salons huppés, bureaux et états-majors des partis politiques aussi bien à Bamako que dans les capitales régionales alors qu’aucune formation n’a formellement oint son candidat, même si les tractations y afférent s’activent, dans la Ruche notamment. A Bamako – Coura, le choix du candidat n’a rien à voir avec la position qu’il occupe, cela, contrairement aux partis que sont : le R.P.M, l’Urd, le Parena, la Sadi, le MPR et le Cnid, formations aux seins desquelles, les présidents des directoires sont de facto candidats à la candidature, donc naturellement investis. Mais qui donc ? Modibo Sidibé ? Les Maliens s’y font de plus en plus et rien ne dit désormais que ce ne serait pas lui qui portera l’espérance.
Dans la Ruche pour revenir à l’appel à la candidature dont on ne sait plus quand lorsqu’on sait que le C.E ne s’est plus réuni depuis la mi- janvier, même si certains analystes persistent à parler de février 2012, l’affaire devient épicée. Le président Dioncounda Traoré, à l’interne, comme on aime à le dire, est non seulement abeille bon teint c’est-à-dire, noir d’ébène, mais également président du C.E, apparemment porteur de l’écharpe, voit son sommeil directement troublé par son principal lieutenant, Ibrahima N’Diaye, 1er vice- président du parti, candidat selon lui-même. Il en a fait la directe révélation au cours de l’interview qu’il a accordée à notre confrère de la Coopérative jamana. Les Echos, pour ne rien cacher. C’est vrai qu’avant cette étonnante révélation, il avait lancé un ballon sous forme de sondage à Bamako et à l’intérieur du pays. Se prend –il vraiment au sérieux ou jouerait –il au remake du Grand Hôtel de 2002 ?
C’est vrai, Iba N’Diaye, ministre depuis 2007 et heureux de se faire appeler vice-premier ministre par le Premier, a pris de l’embonpoint. Il voyage beaucoup et souvent jusqu’en Chine, rencontre des gens à Bamako et dans son nouveau fief électoral du Sahel Occidental, après s’être fait virer en C.VI, boit du bon café parfumé depuis et roule en VIP. Normal donc qu’il se voit candidat désigné du parti. Et pourquoi pas président de la république du Mali ? Mais attention, l’évènement s’arrête là, en attendant qu’il ne nous sorte le vrai scoop, c’est-à-dire son soutien à un autre. Tout comme en…
rnIba N’Diaye n’est pas la seule abeille friande du nectar des douces fleurs de Koulouba. D’autres dans leur tréfonds, fourbissent leurs armes même s’ils savent que l’aventure s’avérerait suicidaire, parce que le jeu se situe à un autre niveau. L’Adema ne laissera pas sa chance, celle de reprendre le contrôle direct du pouvoir. Il a son homme, celui à même de lui assurer la victoire de 2012, une victoire que les Abeilles appellent de tous leurs vœux.
Or cette victoire passerait forcément par le candidat Modibo Sidibé que l’enquête donne gagnant face à n’importe quel candidat. Un autre choix serait suicidaire non seulement pour le plus grand parti politique du Mali, mais pour le pays tout entier. Le monde bouge, et chaque nation, dans la guerre de positionnement pour le développement, appelle à la montée aux affaires, des hommes de devoirs, des patriotes intègres et travailleurs, circulant sans aucun bruit de casseroles. En trouverait –on de mieux que Modibo Sidibé dans ce Mali ? A suivre.
rnSory de Mopti
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