Des propos et analyses de plusieurs experts de la scène politique de notre pays, il ressort que le parti politique qui choisira l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé, pour la future élection présidentielle de 2012, ira sans aucun doute avec les faveurs des pronostics. Pour le moment, des sources non encore confirmées annoncent qu’à défaut de l’ADEMA, Modibo Sidibé pourrait, à la surprise générale, être désigné candidat du tout puissant nouveau parti, le PDES du président Ahmed Diane Séméga. Mais avant d’être choisi par le PDES pour défendre ses couleurs à ladite présidentielle, Modibo Sidibé devrait au préalable signer son adhésion officielle au PDES.
Si les leaders de l’ADEMA n’arrivent pas à accorder leurs violons par rapport à la candidature de Modibo Sidibé, nombreux seraient des partis politiques à étudier le cas de l’ancien Premier ministre qui, depuis son départ de la Primature le 31 mars dernier, n’a prononcé aucun mot sur sa candidature.
Tout de même, selon certains experts des jeux politiques, la position adoptée en ce moment par Modibo Sidibé est plus que stratégique. Mais jusqu’à preuve du contraire, plusieurs personnalités de la scène politique avancent que l’ancien Premier ministre, contre toute attente, pourrait être le candidat des Abeilles pour la conquête de Koulouba en 2012. Des tractations seraient même en cours à plusieurs niveaux pour statuer sur le cas Modibo Sidibé.
Tout comme l’ADEMA, plusieurs autres partis politiques seraient en train de réfléchir sur le même cas. Certaines langues avancent le nom du tout nouveau et puissant parti PDES du président Ahmed Diane Séméga.
Au cas où les Ruchers ne parvenaient pas à s’entendre sur la candidature de Modibo Sidibé, le parti qui acceptera de le désigner pour défendre ses couleurs partira sans doute avec les faveurs des pronostics pour la succession du Président ATT. Sauf cataclysme (et cela dit sans démagogie), Modibo Sidibé semble être le mieux placé pour succéder à ATT en 2012.
A ce jour, les postulants ou candidats virtuels pour Koulouba sont si nombreux que certaines personnes argumentent que le nombre des candidats à la présidentielle en 2012 serait proche à celui de 2002 où ils étaient au nombre de 24 au premier tour. Mais lorsqu’il s’agira de choisir un candidat, alors le match prendra une autre tournure, car en dépit de l’achat des consciences devenu courant dans nos milieux politiques, les électeurs, ou du moins les Maliens commencent à voir clair par rapport au développement du pays.
Par ailleurs, les actes posés par le Président ATT de 2002 à nos jours pourraient être la cause principale de la disqualification prématurée de plusieurs candidats à la présidentielle de 2012. Depuis son accession au pouvoir en 2002, le Mali a connu un boum dans le domaine du développement. Des routes, des ponts, des édifices de toutes natures (entre autres réalisations) ont jailli de partout dans le pays. Ces actions de développement ont en grande partie été réalisées par le Président ATT avec, à ses côtés, Modibo Sidibé. C’est pourquoi nombreux sont les Maliens à soutenir qu’ après plus de vingt ans passés à « l’école » des Présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré, l’ancien Premier ministre a beaucoup appris et paraît donc être mieux préparé pour assurer la relève des « aînés » AOK et ATT.
Selon plusieurs sources (encore officieuses), en attendant que Modibo Sidibé dévoile sa candidature à l’opinion nationale et internationale, des regroupements sont en train de prendre racine pour le soutenir un peu partout à travers le pays. Déjà, de récents sondages, amusants mais révélateurs, publiés dans certains journaux de la place le donnent vainqueur au deuxième tour avec plus de 56,50% des suffrages, face à l’actuel président du Comité exécutif de l’ADEMA et non moins président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Dioncounda Traoré.
Par Zhao Ahmed A. Bamba