L’ancien Premier ministre, Soumana Sako, défendra, à la prochaine élection présidentielle, les couleurs de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS-Faso Hèrè) dont il est le président d’honneur.
Il a été investi au cours du 1er congrès ordinaire de ce jeune parti qui s’est tenu le week-end dernier au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba. La mobilisation des militants et sympathisants du parti a été exceptionnelle à l’ouverture des travaux du congrès. Tout de blanc vêtu, Soumana Sako a fait une entrée triomphale dans la salle de spectacle Bazoumana Sissoko, chauffée à blanc. Il a salué, dans la liesse, ses amis et la foule de supporters avant de s’installer au présidium.
Dans un discours prononcé avec éloquence, le secrétaire général de CNAS-Faso Hèrè, Zoumana Tangara, a annoncé que son parti avait choisi Soumana Sako comme candidat à l’élection présidentielle de 2012, afin de porter les aspirations du peuple pour un Mali nouveau, digne, prospère, capable de prendre son destin en main. Il a rappelé le parcours exceptionnel de Soumana Sako, un cadre compétent, brillant ministre des Finances, ancien Premier ministre sous la Transition démocratique. Cette somme d’expériences fait de lui un bon candidat à l’élection présidentielle de 2012, a-t-il jugé. Ce grand commis de l’Etat a toujours fait de la gestion transparente des ressources publiques son cheval de bataille. Tout comme, il s’est toujours soucié de l’école, de la santé de la population, de l’emploi des jeunes, de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, a assuré Zoumana Tangara.
Les représentants des partis amis qui se sont succédé à la tribune ont tous témoigné du parcours élogieux de Soumana Sako, un patriote convaincu, rigoureux et intègre. Soumana Sako a déclaré avoir accueilli avec « humilité » l’honneur que les militants et sympathisants de CNAS-Faso-Hèrè lui ont fait de briguer la magistrature suprême en 2012. Il a promis de se battre pour relever le challenge. Soumana Sako était également candidat à l’élection présidentielle de 1997 mais il s’était retiré avant le scrutin, en même temps que les candidats des formations regroupées au sein du Collectif des partis politiques de l’opposition.