Cette année, on risque de tout entendre en termes de propositions et de promesses pour conquérir l’électorat malien. Les candidats ne manquent pas d’imagination pour nous séduire. Certains, manifestement en manque de projets concrets et cohérents, utilisent toutes sortes d’astuces pour plaire. Mais en vain!
Parmi eux, Ahmed Sow, investi par l’association qui porte son nom. Il a pris l’engagement devant Dieu et les hommes, «s’il est élu Président dela République, de faire venir la mer dans notre pays, à partir de la Guinée Conakry et du Sénégal». Il a annoncé la nouvelle lors de son investiture par l’Association des amis d’Ahmed Sow (ASAS), le dimanche 11 mars dernier au CICB.
Malgré la décision de son parti de ne pas présenter un candidat issu de ses rangs à l’élection présidentielle du 29 avril prochain, cet apprenti en politique, non moins Président d’honneur du PDES, a décidé de solliciter les suffrages du peuple malien. Pourtant, en tant que Président d’honneur, Ahmed Sow aurait dû respecter la décision de l’instance dirigeante de son parti et donner ainsi l’exemple aux autres membres du Comité directeur national, notamment à Jeamille Bittar, qui a lui aussi décidé de briguer la magistrature suprême de notre pays. Mais non, il a préféré dribbler le PDES et faire supporter sa candidature par une association qu’il a créée pour les besoins de la cause.
Dans l’opinion publique nationale, beaucoup pensent que c’est une façon pour Ahmed Sow d’assurer ses arrières après le départ d’ATT, le 8 juin prochain, et de se positionner pour composer avec le candidat qui sera le mieux placé au second tour de la présidentielle. C’est aussi une manière de conserver son poste de Conseiller spécial du Président et de continuer à bénéficier de sa protection pour échapper aux accusations de l’Union Européenne. Avec un score de 0,1%, dont on est sûr qu’il ne le dépassera pas, il peut être sûr que sa voix comptera peu.
Cette candidature semble plutôt fantoche. Il se susurre également qu’Ahmed Sow cherche à se justifier pour sa gestion des fonds de l’Union européenne, lorsqu’il était le directeur du Centre de développement de l’entreprise (CDE). On se rappelle, à l’époque, que cette affaire a causé son départ du gouvernement. Sinon, comment un homme comme lui, qui n’a aucune base électorale, peut-il se décider à se lancer dans un combat réservé aux professionnels de la politique?
On l’aurait compris s’il avait préparé le terrain pour cette bataille. Mais, à ce jour, Ahmed Sow n’a été aperçu nulle part au Mali, si ce n’est à Bamako, dans la perspective de la précampagne électorale. On ne connaît aucune structure se réclamant de lui à l’intérieur du pays. L’association qui supporte sa candidature est un regroupement de quelques jeunes qui s’organisent pour remplir quelques salles à Bamako. Pourtant, à l’entendre, il donne l’impression d’être sûr de ses forces, alors qu’il ne représente que lui-même. Il ambitionne même d’être dans le tiercé gagnant. Quelle ambition démesurée! Nous pensons qu’il sera plutôt bien placé dans le tiercé perdant.
Ahmed Sow, qui a fait irruption sur la scène politique à la faveur de la création du parti des amis du Président dela République, croit que la campagne électorale est un marché de dupes, où il faut faire toutes sortes de propositions, même les plus irréalistes. Mais qu’on n’y se trompe pas. Le peuple malien n’est pas dupe, et le projet de l’ancien ministre des Mines, parti du gouvernement par la petite porte, n’est ni plus ni moins que de la démagogie. Depuis l’annonce de son projet pharaonique, de nombreux analystes s’interrogent sur sa faisabilité. Pour ne pas dire qu’ils en rient sous cape! Comment Ahmed Sow va-t-il s’y prendre pour amener la mer sous les ponts de Bamako? Nous sommes sûrs qu’il a l’intelligence nécessaire, mais où va-t-il trouver les ressources pour parvenir à ses fins? Les Maliens ne veulent aujourd’hui qu’une seule chose: avoir suffisamment à boire et à manger. Ils ne veulent donc pas être bercés d’illusions et ne sont pas aussi crédules que certains, manifestement, le pensent.
Youssouf Diallo
Mais ou est ce cette fameuse “MER made by AMHED SOW ” va passer ? 😆 😆 😆 En tout cas pas sous nos ponts qui nous ont coute’ tres chers 😆 😆 😆 😆 😆
…..”””La Gangrène de la corruption : Le soulèvement populaire de mars 1991 découlait, essentiellement, de l’exaspération du peuple malien face à l’enrichissement illicite et à l’impunité dont jouissaient une minorité de privilégiés. » Kokadjè » ou » laver jusqu’à la propreté » était l’un des slogans des manifestations. Qu’en est-il aujourd’hui? Ils attendaient du changement survenu la création d’emplois afin que les revenus ainsi acquis leur permettent de contribuer à l’éducation de leurs enfants, d’accéder aux soins de santé, au logement et à l’eau potable. Gérer de manière transparente et responsable, les sommes qui ont été injectées dans l’économie malienne depuis l’avènement de la Troisième République aurait, dans une large mesure, atténué le dénuement matériel, la faim, la maladie et l’envie d’émigrer. Malheureusement pour le peuple malien, les finances publiques constituent le butin dont la convoitise est au cœur du jeu politique. Le choix ou la répartition des postes ministériels, entre les partis au sein du gouvernement , donne lieu à des débats houleux et souvent explosifs, précisément parce que la conquête du pouvoir, au lieu d’être motivée par un idéal de société, rime avec l’accès facile aux deniers publics. Aucun(e) Malien(ne) ne se trompe plus sur la marchandisation de la vie politique et du système judiciaire. La Banque mondiale qui fait partie du problème dans la mesure où elle prêche le tout-marché souligne ce qui suit : » … La corruption au Mali est systémique et pernicieuse en raison du système de clientélisme politique, qui fait que les postes officiels sont attribués à ceux qui produisent des rentes pour leur patron, pour le parti politique ou pour eux-mêmes. Les carences des systèmes de contrôle permettent aux agents de l’Etat de voler des biens et des fonds, ou de monnayer l’influence de l’Etat. » Démocratie, Etat de droit, lutte contre la pauvreté sont visiblement des vœux pieux d’autant plus que l’enrichissement illicite demeure impunie: Bien que la loi prévoie des sanctions, les représentants de la Banque ont eu connaissance de cas où la malversation n’a pas été sanctionnée. Les rapports du Contrôle général d’Etat citaient des actes illicites qui n’ont jamais été punis, bien que les rapports aient été remis à la présidence et transmis aux ministères pour qu’ils y donnent la suite voulue… »La corruption est, en fait inhérente au modèle économique dominant qui nous est imposé par les puissants de ce monde. » Entrez dans le marché et enrichissez-vous individuellement « , semblent avoir compris les Malien(ne)s et plus précisément le monde des affaires et de la politique qui sont liés.””””” merci pour cette analyse
Ahmed Sow est malade . Lui qui n’est meme pas connu dans son quartier . On doit introduire le parrainage au Mali pour eviter des candidatures fantesiste comme celle de madani Tall ou Ahmed Sow ou Bittar , ou encore Boucadary traoré .
A ce rythme IBK va nous faire la promesse de descendre la lune sur Sebenikro. Veritablement il y a de la demagogie au Mali et tres malheureusement il y a des gens qui supportent tous ces apatrides comme IBK, Coguel, Mountaga Tall, Ahmed Sow, Madani Tall, Tieblen Drame, Soumi, Dioncounda, omar mariko et Modibo Sidibe, tous ceux qui sucent le Mali et qui se font la poche et avec notre argent envoient leurs enfants etudier au Canada, en France, aux USA, en Belgique, etc alors qu’ils ont detruit l’ecole malienne.
Heureusement que toutes ces candidatures farfelues ONT D’AUTRES OBJECTIFS QUE KOULOUBA!Sinon ce monsieur qui “ne représente que lui-même” SAIT BIEN QU’IL NE SERA PAS LE PRESIDENT ELU.Et ceux qui le soutiennent aujourd’hui aussi le savent pertinemment mais comme chacun y trouve son compte!Les électeurs maliens ne SONT PAS DUPES: ILS SAVENT QUI EST QUI ET QUI EST CAPABLE DE QUOI… 😉 👿
des vrais criminels ces dirigeants Africains…
Mes chers compatriotes,
Notre pays est à l’heure des choix.
Levons-nous pour amplifier la mobilisation, car le combat commence dès aujourd’hui!
Levons-nous pour vaincre le chômage!
Levons-nous pour reconstruire l’école malienne!
Levons-nous pour combattre la corruption!
Levons-nous pour rétablir la sécurité sur tout le territoire!
Levons-nous pour restaurer l’autorité de l’Etat!
Peuple du Mali, lève-toi! Ensemble nous changerons le Mali! Ensemble, nous sommes forts. En vous regardant aujourd’hui, je vois notre destin commun. Un destin de victoire.
Inch’Allah !
Je vous donne rendez-vous le 29 avril.
Vive la République,
Vive le Mali!
VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.
«s’il est élu Président dela République, de faire venir la mer dans notre pays, à partir de la Guinée Conakry et du Sénégal». Il ne doit pas connaître la mer il a voulu dire la rivière 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Ecoute tu es reveille’ deja ou tu n’es pas encore au lit? 😆 😆 😆 😆 Walahi un jour j’ai bien dis sur ce site que quelqu’un proposera de faire passer la mer par BKO 😆 😆 😆 😆 Il faut continuer d’ouvrir les oreilles,c’est sure que quelqu’un nous dira que s’il est elu,la mort ne va plus foutre ses pieds au Mali 😆 😆 😆 😆
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