Président IBK à son retour de Boni : «Le Mali se relèvera»

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Le président IBK à Boni

Après l’explosion d’un engin explosif à Boni, le chef de l’État s’est rendu sur les lieux pour assurer sa sympathie aux victimes. Pour le président Ibrahim Boubacar Keita, cet acte vise à saboter les actions du Mali et de ses partenaires pour lutter contre le terrorisme dans le nord et le centre du pays.

Selon le chef de l’État, l’horreur s’est abattue sur la population qui s’affairait aux activités de sa foire habituelle hebdomadaire, laquelle est connue de longue date puisque nos voisins du Burkina y ont leurs habitudes.

«C’est précisément sur ce chemin-là que ceux-là ont été fauchés en compagnie de leurs parents maliens. Car beaucoup d’entre elles ont perdu la vie à cause d’une bombe traitresse, ces engins qu’on appelle engins explosifs improvisés, qu’on n’a pas craint de déclencher au passage d’un véhicule chargé d’êtres humains innocents qui n’ont aucun compte à régler avec ces hordes barbares ; ces barbares venant d’un autre âge», a déploré le président de la République. Avant de s’interroger : «Pour quelle cause ? Je ne le sais. Pour quelle valeur ? Je l’ignore.»

«Ces terroristes savent la détermination la plus farouche, la plus énergique du Mali à leur barrer la route. Car la prochaine montée en puissance réelle du G5-Sahel est prévue pour mi-mars et la détermination farouche de l’engagement des Forces armées maliennes les ont rendus littéralement fous. Ainsi, Boni avant hier, Soumpi, aujourd’hui. Que cherche-t-on ? L’effroi, la mise sous saignée d’un pays par l’effroi, par la peur», s’interroge Ibrahim Boubacar Keita.  Convaincu qu’il est que la vocation du terrorisme est de faire peur. «Il n’en sera pas question parce que le peuple malien est brave et les dirigeants n’en ont point aussi», peste IBK.

IBK salue les déclarations unitaires de la classe politique

Le président de la République dit avoir apprécié et pris note des communications faites par l’ensemble de la classe politique malienne à cette occasion, «qui a compris qu’il ne s’agissait plus de positionnement personnel, de petits jeux favoris, mais la survie d’un  peuple et d’un pays ; et pas la tête d’un homme, de survie d’un homme, peu importe, mais d’un grand peuple, d’un grand pays, le Mali.»

Selon IBK, la tâche du moment, qui est l’unité nationale, a été entendue comme appel pressant par tout un chacun. Alors, «il est temps et même grand temps que notre front uni national, anti-terrorisme, notre front uni national pour le Mali, soit enfin à l’œuvre et de manière vivace», estime IBK.

Il dit avoir vu l’horreur à Boni, avoir vu des familles éplorées, avoir vu un père de famille esseulé et toute sa famille détruite par cet engin explosif improvisé. «Mais cet homme garde courage, garde sa foi encore en son pays et à la capacité de ceux qui ont en charge son pays, de défendre son village Boni, de défendre le Mali, son pays cher à lui, à son cœur et toute la population de Boni», a déclaré Ibrahim Boubacar Keïta.

 André Traoré

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1 commentaire

  1. Il nous faut faire preuve de résilience comme le président IBK l’a toujours dit. La menace terroriste est mondiale et une lutte mutuelle est indispensable. C’est pourquoi je ne comprends pas l’attitude de certains maliens qui par haine pour le président IBK ne voit pas que le pays a besoin de tous ses fils pour faire face à cette menace. A chaque fois qu’il y’a des pertes en vies humaines du côté des FAMAS, certains s’en servent comme fonds de commerce politique.

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