Président du mouvement pour un autre Mali, Adama Koly Coulibaly : «Je suis candidat à la présidentielle pour instaurer la justice sociale»

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Le président du Mouvement pour un autre Mali, (Mopam / Jamana Nyèta),
Adama Koly Coulibaly, a annoncé sa candidature. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le lundi 22 avril à la Maison des Ainés.

Adama Koly Coulibaly (photo le Reporter)
Adama Koly Coulibaly (photo le Reporter)

La mauvaise gouvernance, la corruption et l’injustice sont des maux qui ont conduit notre pays aux dérives que nous traversons, estime Adama Koly Coulibaly. Il dira que malgré ses multiples cris de cœur pour attirer l’attention des autorités du régime d’Att sur le danger qui guettait le Mali, ceux-ci sont restés insensibles à ces cris. Et ce qui devait arriver arriva. Il s’agit du coup d’Etat militaire de mars 2012 favorisant la chute des grandes villes du nord. Le conférencier indiquera que grâce à l’intervention française et africaine, nous commençons à voir le bout du tunnel.  Cependant, déplore-t-il,  le peuple de voit pas un signe de changement avec les autorités de transition. Coulibaly a rappelé son divorce d’avec l’ancien régime. «Pour rester constant dans mon engagement pour la promotion de la justice sociale et la bonne gouvernance, j’ai refusé toute compromission sous forme de prébendes à distribuer. J’ai donc dû démissionner de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, de la présidence de la Fédération des hôteliers et restaurateurs du Mali et de facto, du Conseil national du patronat, de la présidence des journées d’hommage à Aly Farka Touré et à ne plus me présenter aux élections communales de 2009 en commune IV, afin de mener à bien ce combat pour un autre Mali».
Dans cette perspective, pour permettre aux Maliens de goûter au bonheur et à la justice sociale, souligne M. Coulibaly, il faut construire un Mali nouveau. Pour ce faire, dit-il, le peuple n’a pas le droit de se tromper de l’homme qui doit  conduire les destinées du pays. En vue de ne pas laisser le champ libre aux fossoyeurs de la République, le président du Mopam,  Adama Koly Coulibaly, entend briguer la magistrature suprême. Une fois aux affaires, il envisage  de rompre avec les mauvaises pratiques de gouvernance qui ont gangrené notre société et conduit le pays au chaos.
A savoir s’il maintiendra sa candidature même si la ville de Kidal n’est pas libérée avant les dates prévues de la présidentielle, Adama Koly Coulibaly laissera entendre : «Malgré mon scepticisme sur le respect du calendrier électoral, si les autorités de la transition estiment que l’élection peut se tenir en juillet, nous sommes obligés de nous préparer en conséquence».
Interrogé sur son choix  parmi les hommes et partis politiques au cas où il souhaiterait faire alliance, Coulibaly a, sans détour, répondu que c’est le nouveau parti de Konimba Sidibé, Mouvement pour un destin commun (Modec) qu’il choisirait. Car, dit-il, cet homme est un cadre intègre qui lui inspire confiance.
Oumar KONATE

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