Le président burkinabé rencontre les acteurs politiques : Blaise Compaoré rassure les députés sur sa volonté d’aider le Mali à sortir de la crise

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Au cours de son séjour bamakois du lundi 30 au mardi 1er juillet, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré a rencontre les députés pour lever toute équivoque quant à sa détermination à aider le Mali à résoudre la crise qu’il traverse.

DeputesLe président burkinabé, en visite à Bamako lundi 30 juin, a rencontré à l’Hôtel Radisson, les députés tant de la majorité que de l’opposition. Aux élus de la nation, le Médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne a donné des assurances sur sa ” ferme volonté d’accompagner le Mali dans ses orientations à juguler la crise ” qu’il traverse depuis janvier 2012. A en croire l’honorable Me Zoumana N’Tji Doumbia, le président du groupe parlementaire APM, le doyen des présidents de la sous-région ouest-africaine a réaffirmé son engagement à œuvrer au respect de l’unicité, la laïcité et l’indivisibilité et la forme républicaine du Mali. ” De la même façon qu’il a accompagné le Mali pour le retour à l’ordre constitutionnel et la signature des accords de Ouagadougou pour permettre la tenue des élections, il sera là pour soutenir les autorités maliennes à relever les défis auxquels elles font face.

Il a demandé aux élus de rester derrière les autorités pour surpasser ces moments difficiles dans l’histoire du Mali, un pays qu’il considère comme le sien “, a expliqué le député CDS de Bougouni. Pour l’honorable Mahamadou Hawa Diaby Gassama de l’opposition VRD, le président burkinabé a plaidé pour que l’opposition s’entende avec la majorité au pouvoir sur la méthode de règlement définitif de la crise sécuritaire dans le pays. Il a appelé à rechercher le consensus sur les grandes préoccupations de la nation. Avant de réaffirmer sa confiance aux accords de Ouagadougou tout en rappelant qu’il jouera son rôle de médiateur jusqu’au bout.

 

Et le dirigeant du pays des hommes intègres de souligner que la crise au Mali affecte sérieusement le quotidien des pays comme le Burkina Faso, le Niger, la Guinée.

 

Selon d’autres députés, le président burkinabé a insisté sur l’importance de la voie du dialogue pour le règlement de la crise sécuritaire dans le septentrion malien, notamment à Kidal.

 

Il a indiqué que le Burkina ne peut et ne saurait soutenir aucun rebelle contre la République sœur du Mali dont le destin est intimement lié à celui du Burkina Faso.

 

Bruno Djito SEGBEDJI

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3 COMMENTAIRES

  1. Blaise, tant que tu ne nous explique pas pourquoi et de quel droit, tu es venu arracher, « sur notre territoire », Bilal Ag Cherif (un faineant raciste et apatride) des mains du Mujao, je te dirais GFY. Assassin de mes deux.

  2. Le mal de l’Afrique est de copier les modèles institutionnels. Je dis et je répète qu’il n’y a de pure ignorance, de dilapidation des maigres ressources de l’Etat que d’admettre 146 députés au Mali. Les charges y afférentes peuvent créer combien d’emploi pour les jeunes. Je suis désolé les vieux n’aiment pas leurs enfants . Soyons sincères , les députés Maliens apportent quoi ? Certains diront que je ne connais pas les rôles dévolus à un député . Non et non , je peux leur dispenser une année de cours sur ce thème . Mes frères , 15 députés suffisent largement pour analyser les problèmes Maliens .En plus interrogeons nous sur leur élection . Olala , c’est la honte car la corruption que nous prétendons lutter à passer par là. Je lance le défis à chacun des députés de jurer sur le coran qu’il a été proprement élu et qu’il a la confiance de ses électeurs . La réponse est qu’ils ne sont pas nombreux . Je jure que le peuple ne se reconnait pas aux députés . Que le bon Dieu nous n’épargne

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