Présidence et durée de la transition : Le dialogue de sourd entre la Cédéao et le CNRDRE

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On assiste désormais à un dialogue de sourd entre la Cédéao et l’ex-junte sur la présidence et la durée de la transition. Les discussions entamées mardi dernier entre les représentants du médiateur de la Cédéao, Blaise Compaoré, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, et le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Adama Bictogo, et l’ex-junte n’ont pas permis de trouver un terrain d’entente. A moins de dix jours de la fin de l’intérim à la présidence de la République, l’avenir de notre pays est plus que jamais incertain.

Le ministre burkinabè Djibrill Bassolè (g) et le capitaine Amadou Sanogo,

A moins de dix jours de la fin de l’intérim de la présidence de la République, aucun terrain d’entente n’a été trouvé pour la conduite de la période de transition. En négociations depuis le mardi dernier à Bamako, les représentants du médiateur Blaise Compaoré, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, et le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Adama Bictogo, et l’ex-junte sont loin de parvenir à un accord au sujet de la présidence et de la durée de la transition.

Selon de sources concordantes, pendant que la Cédéao reste sur sa position quant à la période de transition à 12 mois, l’ex-junte demande une transition plus longue évoquant les difficultés liées à la restauration de l’intégrité territoriale et à l’élaboration d’un fichier électoral fiable et consensuel.

Concernant la présidence de la transition, le capitaine rejette toute prolongation de la présidence de Dioncounda Traoré et se proposerait lui-même pour prendre la relève. « Après les 40 jours, il faut remettre tout à zéro et s’entendre sur un nom qui va diriger la transition », affirme à l’AFP un proche du capitaine Sanogo. Ce que la Cédéao ne veut pas du tout entendre parler. Donc, un dialogue de sourd qui risque d’aboutir à un nouveau blocage au Mali dont l’avenir est plus qu’incertain.

Les deux envoyés de la Cédéao ont rencontré à deux reprises les militaires, mais pour le moment, ça ne donne rien. « Mais on ne peut pas dire que les choses avancent », avoue un proche de M. Bictogo. « On a l’impression que certains attendent que les 40 jours de présidence par intérim se terminent, pour dire on prend la situation en main », ajoute une source proche des médiateurs.

« L’idéal serait de trouver maintenant des solutions pour l’après présidence par intérim, pour ne pas faire un saut vers l’inconnu. Le point de vue de la communauté internationale, mais aussi de nos institutions sous-régionales, est que les militaires ne doivent pas diriger la transition », confie un diplomate africain à Bamako cité par Jeune Afrique.

En attendant, c’est avec la peur au ventre que les Maliens attendent le 22 mai.

Markatié Daou 

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12 COMMENTAIRES

  1. Il ne faut poser de probleme là il n’existe pas. L’accord du 6 Avril a été clair et la constitution de février 1992 précisait une periode de 21 jours au moins et de 40 jours au plus en cas de vacance de poste de Président de la République. Soyons logique la periode de transition au Mali ne peut etre définie que par les Maliens, de meme son dirigeant ne sera choisi que par les Maliens. Dans ce cas pour puoi ne pas choisir une personne neutre qui n’aura aucune ambition politique aux élections à venir. Hommes Politiques n’ayez pas peur la transition ne faira pas un procès sur vous elle aura plutot à faire face à d’autres priorités: la liberation du territoire et las élections présidentielles et législatives. Ensemble c’est toutes les composantes qui doivent se reunir pour déterminer la durée de la transition sans exclusion aucune!

  2. Sanogo un homme fini, vivement la fin de sanogocratie mais tu auras ta place en enfer et ceux qui te soutiennent vont aussi le payer
    sanogo tu es têtu mais vouloir tout tu fini par tout perdre

    Vive le Mali Uni un et indivisible

  3. Espère vraiment que Mr Watara et Blaise vont pas céder avec ce capitaine,toute façon le monde entier entrain de suivre cette affaire,c’est claire et net que les maliens ne veulent pas de sanogo mais et sa bande,les gens n’ont même pas fini de pleurer leurs morts ,si la CEDEAO veut et continue à être respecter doit libérer le mali de ce gars même force .

  4. Mr Daou, au lieu de raconter des histoires en copier coller vas chercher à savoir ce qui se passe auprès des vrais acteurs!!! Il n’y aura aucun blocage dans ce pays encore, que des rabats-joies au lieu de garder espoir!!! La CEDEAO est entrain de voir une autre option qui ne sera ni Dioncounda, ni Sanogo mais une autre personne qui est loin de ce bruit du pouvoir!!! Tu peux envoyer ton CV c’est mieux pour toi!!! Ce que certains n’ont pas compris et ne veulent pas comprendre c’est le manque d’arbitre dans le jeu politique malien à part les religieux!!! L’UNTM et le barreau malien pouvaientt jouer ce rôle mais pour des intérêts persos de Siaka et Tapo qui ont entubé tout le monde, qui sera cet arbitre ??? Qui a donc compliqué le boulot de la CEDEAO ??? Il y a certes les militaires d’une part mais il y a aussi tous les autres 🙄 🙄 🙄 🙄

  5. Si Sanogo finit comme Dadis (amaldème, toqué…) il aura chance. Il est en train de se détruire sans le savoir. Le zèle dépourvu de sagesse est pire qu’une arme atomique. C’est ce qu’est Sanogo. Il a un zèle amer, destructeur… Qu’il sache que s’il vient au pouvoir aucun bailleur ne donnera un franc au Mali. Déjà les uns et les autres quittent le pays. Sanogo mettra le pays à genou. Si c’est patriotisme pour quoi ne pas choisir quelqu’un d’autre comme ils l’ont fait pour le premier ministre ? Le Mali regorge d’hommes et de femmes qui ont ce charisme…

  6. comment la cedeao qui vient de réussir en ce jeudi, le 10/5/12, les négociations avec la junte de la guinée bissau, seulement en 10 heures, peine à bamako.
    les raisone sont dans les approches:
    1°) en guinée, la junte a fait le coup pour un changement et non pour le pouvoir;
    2°) en guinée, le président par intérim n’a pas été dépouillé de ses prérogatives, c’est lui qui nomme le 1er premier ministre, sans pleins pouvoirs;
    3°) en guinée, toutes les sensibilités sont consultées sur place;
    4°) au mali, la cedeao en obtenant le retour à l’ordre constitutionnel et la levée de ses sanctions n’a plus à discuter avec la junte;
    5°) l’accord cadre a été signé entre les médiateur et la junte alors qu’il devait l’être entre toutes les parties prenantes;
    6°) le 1er ministre a violé l’accord cadre en composant un gouvernement qui va à contrecourant;
    7°) l’amnistie obtenue par le nigéria n’a pas assortie d’aucune condition de la part de la cedeao;
    8°) les 2 ministres négociateurs, bien que constant la mauvaise de la junte, ne semble pas taper du point sur la table;
    9°) l’absence dans la délégation des militaires de la cedeao a aussi pesée;
    10°) la classe politique du mali est décrié de toute part, etc, etc, etc.

  7. il faut que la cedeao soit ferme un point cest tout il faut pas tranverger avec les puthise de mer.de il faut que la cedeao fait lenbargo immediatement sur le mali et dit niet a la lever de lenbargo tant que le chi.en de sanogo et ses clik de bidase et doberman ne degage pas un point cest tout il faut que la cedeao soit ferme une bonne foit pour toute un etat de 15 pays — 2 deux presentement comment la cedeao accepte meme de dialoguer avec se sanogo nom il faut lui inposer immediatement le retour au caserne et sans condition sanogo au bout de 1 mois a piller toute leconomie du mali il a tuer plus de 100 personne ET PLUS y comprit lemia les eleve les beret rouge sanogo pense ce crime va rester inpunie nom jamais nos frere et soeur sont mort par ta faute sanogo tu ne serait jamais tranquile tu dormirait les yeux ouvert dans lincertitude cest fini pour topi le ^peuple du mali a comprit que tu est un in.cons.cient tu a vol.er la democratie tu a fait sombrer le mali dans la nuit totale tu a manigancer ton amestie toi et tes puthiste nom ca se paserait pas comme cela et en plus tu ramene le mer.dier et sa famille moussa ttraore trop cest trot sanogo degage cest fini la cedeao va tefacer de la carte a jamais le nord mali est tomber au bout de 3 jour seulement tendis que toi et tes bidase est entrait de te faire les poche a bamako kle peuple a comprit cest fini pour toi la cedeao ne va plus attendre encore il faut quelle reagiser immediatement par ce que seul la cedeao peut faire sortir le mali dun inpase dans laquel sanogo la plonger vive la cedeao 😈 😈

  8. POURQUOI DES DISCUSSIONS SUR LA TRANSITION C’est parceque la junte ne veut pas quitter c’est tout.
    PAROLE DE FEU Me DEMBA DIALLO: si la souris rentre dans le fromage c’est son cadavre qui sort.
    la junte est vraiment troublée et ils savent meme pas ce qu’il faut faire.

    • Bonjour Chers internautes, voici ma proposition de sortie de crise :
      1) Après les 40 j de l’intérim, Dioncounda démissionne
      2) Cheick Modibo prends la commande avec son gouvernement puisqu’il a les pleins pouvoirs)
      3) Le CNDRE devient le CMLN (Comité militaire de Libération Nationale) doté d’un mandat de l’assemblée nationale pour faire la guerre jusqu’à la libération totale des zones occupées et c’est en ce moment qu’ils seront amnistiés.
      4) La transition prendra tout le temps qu’il faut jusqu’à la libération totale des régions sous contrôle rebelles et la réalisation d’un fichier électoral digne de foi pour des élections libres et transparentes.
      PS : le chefs du gouvernement pourra faire des remaniements quand il le faut et cela toujours avec des cadres compétents.

      • Bonnes idées.
        Puis des gens comme vous interviennent le plus souvent avec des propositions concrètes.
        Merci.

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