Présidence des Fare : Modibo Sidibé doit prendre ses responsabilités

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Modibo Sidibe
Modibo Sidibe

Avec la démission de Farouk Camara la semaine passée, les préparatifs du premier Congrès ordinaire des Fare s’accélèrent dans les sections et sous-sections du pays. Prévu pour la première semaine du mois de mars, ce Congrès est très attendu non pas seulement par les membres du bureau provisoire (actuel du parti), mais aussi par les militants. C’est pourquoi le changement des hommes devient primordial pour ce parti, qui n’a même pas un an, mais qui a fait ses preuves qui risquent de se vaporiser, s’il n’y a pas une direction forte.

 

 

 

Mieux, si rien n’est fait, comme Farouk Camara, d’autres partiront. C’est pourquoi, pour bon nombre de cadres et responsables des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence, il faut que Modibo Sidibé prenne la tête du parti. Chose qui n’est pas exclue, dans la mesure où la crise actuelle que connaît son parti, ne sera pas réglée sans son implication. S’il prend la direction, on verra s’il aura la capacité de préserver son parti. Pour ce faire, il doit asseoir son autorité, son charisme et son leadership ; souder les rangs ; rassurer la base et affermir la conviction des jeunes Fare qui croient en lui, même sur les réseaux sociaux ou à l’intérieur.

 

 

 

Modibo Sidibé doit rendre une visite de courtoisie à ceux qui ne sont pas ses amis, mais qui comptent sur lui, pour réformer le parti, avant de  placer des hommes de confiance à des postes stratégiques. Et même se rallier à IBK momentanément, le temps d’asseoir son parti. Mais s’il tarde à  prendre la tête du parti, cela risquent de lui coûter cher. Actuellement, en allant à l’opposition, le parti Fare connaîtra une saignée d’en haut. Il n’est même pas exclu que les Zoumana Mory Coulibaly  suivent Farouk Camara. Mais tous ceux qui  veulent aller, peuvent partir. Même s’il faut un parti solide sans élus. D’ores et déjà, beaucoup de gens soupçonnent le député Fare de Sikasso, Guédiouma Sanogo. Il semble qu’il a l’intention de partir au Rpm, si les Fare choisissent d’aller à l’opposition. Opposition ou pas, Modibo Sidibé a rempli son contrat d’honneur vis-à-vis de Soumaïla Cissé, à l’élection présidentielle. Aller dans l’opposition pour les responsables des Fare, ne veut pas dire suivre Soumaïla Cissé. L’opposition peut être diverse, car Rpm, Sadi et Paréna étaient à l’opposition et puis après, Parena et Rpm sont rentrés dans le gouvernement.

 

 

 

Après les législatives, Modibo Sidibé doit savoir comment marcher sur les œufs, sans les casser pour  préserver ses 6 députés. Au-delà des députés, il doit faire un vrai travail de terrain auprès de ceux qui comptent, afin que le parti ne se retrouve affaibli avant les élections prochaines. Là, il recommencera le boulot en réimplantant des réseaux de personnalités. Or, actuellement, il suffit de mobiliser à la base des personnes qui travaillent réellement pour le parti. Et Modibo Sidibé a les bonnes cartes en main. C’est à lui donc de savoir comment jouer, avec la base, les personnalités fortes, des gens qui travaillent, tout en restant à l’écoute de tout le monde, comme il le fait actuellement. Il doit aussi se doter d’un calendrier politique de président d’un parti politique, qui veut le renouveau et l’émergence d’un nouveau pôle politique. Cela passe aussi par la communication, l’information et la sensibilisation.

 

 

Békaye DEMBELE

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Celui qui vécu l`histoire est celui qui sait. Je suis la bienavant le parti avant le coup `Etat. Modibo SIDIBE est un ideal pour tout patriote malien convaincu. Beaucoup ne connaissent pas Modibo SIDIBE, mais son ideologie et sa vision politique sont les meilleurs elles seront incarnées et connues par le peuple malien, je me suis engage pour ca et beaucoup de gens se sont engages. Nous irons et nous gagnerons et le Mali et son peuple gagnerons. Vive Modibo SIDIBE, vive le FARE An ka Wuli. Le Mali rien que le Mali.

  2. il est temps que cet homme réussisse sa mue en homme politique qui sait ce déplacer pour aller remercié les hommes et femmes qui ont battu campagne pour lui sans même serrer sa main et qui pouvait mourir pour leur conviction. il doit plus rester dans son bureau et lire les rapports il doit pas se laissé anéantir par l’instinct de vieux fric. pour le moment il n’a pas d’ordre à donner mais plutôt de la reconnaissance à faire et du déplacement à effectuer car si dieu donne le pouvoir les hommes qui sont sur le terrain ont besoin de la chaleur humaine de leur leader.l’élection de IBK doit montrer au prétendants que le malien est toujours tenu par celui qui lui rend visite sans attendre l’ouverture de campagne.

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