Présidence de l’Assemblée nationale : Après l’épilogue du calamiteux Issiaka Sidibé, le RPM sort deux nuls du placard !

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Assemblée nationale du Mali

L’élection du député du Rassemblement pour le Mali (RPM), Issiaka Sidibé, à la présidence de l’Assemblée nationale a été la pire des erreurs pour le Mali. Aussitôt élu au Perchoir, Issiaka Sidibé alias Saint Isaac a démontré qu’il était un homme inique, un dictateur. Les Maliens sont très pressés que son mandat finisse afin qu’il dégage de cette importante institution. Pour le remplacer, le nom de deux nuls circule déjà au sein du parti présidentiel. Il s’agit du président du bureau politique national du parti et celui de la Jeunesse, respectivement Bocari Tréta et Moussa Timbiné.

Ces deux hommes sont au centre de la division au parti RPM. Un parti qui traverse des moments les plus difficiles de son existence avec, en toile de fond, des démissions en cascade. En résumant et en confrontant les événements qui se succèdent, la grande division et l’avalanche des démissions au sein du Rpm sont la suite logique d’une course pour la Présidence de l’Assemblée nationale.

Des coups bas politiques assénés par ci et par là par les cadres eux-mêmes…

Sur la sellette, nous avons Bocari Tretra d’un côté, conseiller à la Présidence avec rang de ministre, président du Conseil d’Administration (PCA) de la BMS-sa, ex ministre de l’Agriculture et président du RPM, le prototype d’un truand par excellence optant pour la politique du ventre.

D’un autre côte, Moussa Timbiné, un ancien membre de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) dont le penchant pour violence ne s’est toujours pas estompé avec le temps, un gangster en costume et cravate venu par accident dans l’Hémicycle. C’est, étant député, qu’il obtient un diplôme d’études supérieures pour masquer sa carence intellectuelle qui s’est fait ressentir sur plusieurs plateaux de TV et radios, lors des débats.

Deux clans, deux hommes, avec des modalités assez inclinées pour se hisser à la tête de la Présidence d’une institution pendant que ce pays se bat pour avoir des institutions fortes. Pouvons-nous assister à une telle déconfiture en acceptant deux médiocres dont les parcours laissent à désirer ?

Si l’un est un truand, l’autre un gangster, alors ce parti n’a-t-il pas de cadres valables pour remplacer le calamiteux Issiaka Sidibé à la présidence de l’Assemblée nationale ?

Pour un analyste politique, le RPM n’a pas assez de cadres. A l’en croire, la faiblesse découle du fait d’un sérieux problème de leadership. Surement, c’est ce qui explique que pour remplacer l’actuel président de l’Assemblée qui est l’un des vice-présidents du parti, Issiaka Sidibé, le RPM nous sort deux nuls du placard.

En tout cas, tout indique que le parti du Tisserand traverse un sale temps. Il se trouve frappé par une sécheresse de ressources humaines. Face à cela, il ne peut y avoir que des fissures un peu partout.

Correspondance particulière

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