Présidence de L’ADEMA-PASJ : Cinq candidats pour un fauteuil

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Abdoul Karim Konaté dit Ampé, Tiemoko Sangaré (président sortant), Adama Sangaré, maire du district de Bamako, Adama Noumpounon Diarra, Marimathia Diarra, ce sont-là les 5 candidats qui brigueront le poste de la présidence de l’Adéma PASJ à l’issue du 6è congrès prévu pour les 16 et 17 octobre prochain.

Le congrès à venir sera un tournant décisif dans la désignation d’un candidat aux couleurs du parti ou apporter son soutien à une « candidature extérieure ».

 

Initialement prévu fin mars 2021, le congrès de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ) se tiendra finalement les 16 et 17 octobre 2021. Les assises des Abeilles vont se tenir à moins de 5 mois de l’élection présidentielle du 27 février 2022.

Moment de grande tractation au sein de la famille Adéma, le congrès à venir sera un tournant décisif dans la désignation d’un candidat aux couleurs du parti ou apporter son soutien à une « candidature extérieure ». Le choix du futur président va déterminer la conduite à tenir dans l’orientation des échéances à venir. Sauf changement de dernière minutes, le nom du prochain candidat de l’Abeille sera connu au soir du 17 octobre entre Abdoul Karim Konaté dit Ampé, Tiemoko Sangaré (président sortant), Adama Sangaré, maire du district de Bamako, Adama Noumpounon Diarra, Marimathia Diarra (3è vice-président du CE Adéma). Un 6e candidat pourrait surgir à la dernière minute. Il s’agit de Yaya Sangaré, ancien ministre et ancien deputé. Sa candidature de ce dernier a été sollicité par un « collectif de Soutien à la Candidature du Camarade Yaya Sangaré à la Présidence de l’Adema-PASJ (COSCA-Yaya Sangaré). En entendant que l’intéressé ne se manifeste, nous nous intéressons aux chances de ceux qui, selon nos sources ont déclarés leur candidature.

Celui pour qui, la section de Koro (Mopti) a renouvelé sa confiance, Abdoul Karim Konaté dit Ampé veut donner un sang neuf  à la Ruche. Bien que n’étant pas membre fondateur du parti, Ampé est celui qui ambitionne de rassembler davantage la famille Adéma, le porté plus haut comme cela n’est jamais arrivé. Homme de solution et ayant un sens de grande écoute, Ampé ne manquera pas d’arguments pour convaincre les sections à lui faire confiance. D’ores et déjà, il bénéficie de la confiance de plusieurs sections. Pour un observateur averti, Ampé peut bien se faire élire président des Abeilles. « Si les abeilles se souviennent de son engagement exceptionnel pour le parti, il n’y a aucun doute, il sera le nouveau Président du CE ADEMA », a-t-il ajouté. En tout cas, au regard de son dynamisme, de son engagement sans faille qui est du reste admis par toutes les générations de militants de la Ruche, et surtout au regard de sa capacité à rassembler les militants du parti de l’Abeille, en bon « Caporal », Abdoul Karim Konaté, reconnu comme l’homme des grands défis, devra sûrement bénéficier de la confiance de ses camarades pour tirer le parti de cette impasse qui lui est imposée depuis quelques années.

Tout comme Ampé, le maire du district Adama Sangaré, adhère à l’Adéma après sa création. Certains estiment qu’il peut bien être celui qui peut succéder à Tiemoko Sangaré, nonobstant ses multiples mises sous mandat de dépôt. Soutenu par plusieurs cadres du parti, le maire du district de Bamako, quoique  combattu à l’interne du parti par des « mains invisibles » bénéficie de la confiance de plusieurs sections. A l’instar d’Ampé, il a une grande capacité d’écoute et de mobilisation de ressources humaines. Il fait partie des candidats sur qui, il faut compter pour diriger le nouveau bureau de l’Adéma.

Tiémoko Sangaré, président sortant aura du mal à se faire réélire en ce sens que ses soutiens de taille (plusieurs sections) semblent opter pour d’autres candidats. La seconde chance de Tiémoko pourrait aussi venir de sa capacité à faire rallier à sa cause les grands caciques du partis qui pourraient se dire qu’il est mieux  de corriger les erreurs commises que de se lancer sur un « terrain inconnu ».

Partisan d’un candidat Adema pour la présidentielle de 2022,  en le jugeant M. Sangaré même en difficulté, ne part pourtant pas vaincu. Il semble être des rares candidats qui soutienne que « Aujourd’hui, l’Adema ne peut plus se permettre de soutenir un candidat hors de ses rangs ».

Les chances de Marimathia Diarra 3e vice-président de l’Adéma, pourraient être ses soutiens qui se trouvent être les réformateurs. Cette seconde chance aux dents de scie peut bien créer la surprise en se hissant sur le podium. Le secrétaire général de la section de Diéma pourrait espérer sur des soutiens tant de sa section que du côté de la jeunesse ainsi que du mouvement des femmes et même d’autres sections de l’intérieur comme de l’extérieur. M. Diarra fait partie de ceux-là qui sont ouverts à toute hypothèse, c’est-à-dire il n’écarte pas une alliance avec d’autres leaders politiques.

L’outsider de la compétition a pour nom : Adama Noumpounon Diarra de la section de Sikasso. Secrétaire général, premier responsable du parti dans la capitale du Kénédoudougou, Adama N. Diarra fait partie du lot des réformistes. Pour M. Diarra, il est temps de faire du parti, un parti de militants, partir sur un nouvel élan de militantisme politique.

Militant de première heure du parti de la Ruche, celui qui est maire de la commune rurale de Kourouma dans la sous-préfecture de Kignan, nonobstant son poids plume essayera tout de même à se faire entendre.

Djibril Diallo

 

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1 commentaire

  1. Je propose un conssensus autour de la candidature de Mme Sy. Elle sera entourée par une équipe aussi consensuelle pour mener une transition du parti. Cette transition aura une durée de 6 à 12 mois.
    Objectif:
    Réorganiser le parti pour la reconquête du pouvoir aux prochaines élections dont les dates seront connues à la sortie des ANR.

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