Le président de l’Union pour la République et la démocratie, l’honorable Soumaila Cisse était face à la presse ce mardi 30 janvier 2018 à la Maison de la presse de Bamako pour les traditionnels vœux de nouvel an de son parti. Ainsi, le chef de file de l’opposition a donc saisi l’occasion pour dresser le bilan 2017 de la gouvernance du président de la république SEM Ibrahim Boubacar Keita. Un bilan qu’il juge ‘’plus que chaotique et désespérant’’.
Après avoir présenté ses vœux de santé, de paix, de réconciliation, d’unité et de prospérité à toute la nation malienne, Soumaila Cisse a évoqué la limite de la gouvernance d’IBK, de l’insécurité, de l’injustice et la corruption. Ainsi le député élu de l’URD a tout d’abord expliqué dans son intervention que, le défi reste énorme pour tout un chacun. Selon lui, les élections de 2018 restent le rendez-vous le plus important de l’année pour la vie politique malienne. Aussi Soumaila Cisse a noté que l’année 2017 qui a été riche en événements a été particulièrement éprouvante pour les hommes de médias aussi, « plus de 65 journalistes et collaborateurs ont trouvé la mort et plus de 300 ont été emprisonnés selon le bilan publié le 19 décembre 2017 par l’ONG Reportage Sans Frontières, c’est tout simplement inadmissible » a-t-il déclaré.
A cela, l’honorable Soumaila Cisse ajoute qu’il est inquiétant de voir que le Mali ne fait que régresser dans le rapport de l’ONG Reporter Sans Frontières, et cela est surtout dû à la mauvaise gouvernance car dit-il, « le Mali reste dans la zone rouge. Il est parmi les pays les plus dangereux au monde ». Il a aussi rappelé la disparition de notre confrère Birama Touré il y a près de deux.
Le chef de file de l’opposition a rappelé également que les médias sont les meilleurs moyens pour exiger la bonne gouvernance, « la liberté d’expression chèrement acquise doit être jalousement préservée pour le confort de la démocratie », a-t-il évoqué.
Selon Soumaila Cisse, sur le plan sécuritaire, l’existence du Mali est en cause. « Plus de 500 écoles sont fermées dans le Centre et le Nord du pays. En une année, plus 700 personnes ont perdu la vie, les administrations dans la plupart des cercles ne fonctionnent plus et le taux d’insécurité ne fait qu’augmenter. La corruption est partout et surtout au sommet de l’Etat c’est tout simplement inamissible et du jamais vu ».
Pour l’honorable Cissé, on n’a jamais vu un pays se redresser économiquement, améliorer la condition de vie de ses populations dans la mauvaise gouvernance et la corruption. « C’est pourquoi nous demandons des élections libres et transparentes en juillet 2018 pour le changement, le changement pour le bonheur des Maliens » a-t-il dit.
A.K
Meilleurs vœux, pour le reste le moment est peu propice…
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