Pour le secrétaire exécutif de l’ABN Collins R.U. Ihekire, cette rencontre tient toute son importance des sérieux et importants problèmes communs que partagent les pays de l’ABN. D’où la nécessité de conjuguer les efforts à travers un plan d’investissement pour le renforcement de la résilience au changement climatique dans le bassin du Niger.
Le ministre Mamadou Frankaly Keita pour sa part expliquera que cette rencontre se tient à quelques semaines du sommet mondial sur le climat prévu à Paris en décembre 2015. Une rencontre qui, selon lui, constitue la dernière phase des préparatifs des pays membres de l’ABN à cet important évènement. Pour lui, le climat de la plupart des Etats membres de l’ABN se caractérise par une grande variabilité inter annuelle de la pluviométrie depuis le début des années 1970.
A en croire le ministre, cette situation, désormais admise comme relevant du changement climatique, constitue un grand handicap pour le développement de nos pays. « La péjoration pluviométrique et l’irrégularité des pluies fragilisent les écosystèmes et les activités socio-économiques. La mobilisation accrue des acteurs s’avère nécessaire afin de mieux définir les actions à mener dans le cadre du renforcement de la résilience au changement climatique. La gestion intégrée des ressources en eau et l’adaptation au changement climatique sont donc deux éléments cruciaux pour le développement durable de nos pays et pour la réduction de la pauvreté » a indiqué le ministre.
A sa suite, son homologue du Benin, Christine Gbedji Vyaho, présidente du conseil des ministres de l’ABN, dira que l’eau c’est la vie. Selon elle, les nombreux défis de développement auxquels sont confrontés un grand nombre de pays dans le monde entier sont de plus en plus liés à l’eau. « Fort de ce constat, nous devrons donc continuer à mener sans répit, des réflexions stratégiques et des actions opérationnelles concourant à la mise en œuvre de cette vision intégrée de l’eau, gage d’une vie humaine en toute sécurité et de développement durable » a laissé entendre la ministre. Avant d’indiquer que « les objectifs de l’ABN en général et ceux de la présente session du comité technique des experts en particulier seront atteints et pour les défis futurs se dégagent des pistes des solutions et des avis motivés à donner au conseil des ministres pour permettre de faire des recommandations éclairées aux chefs d’Etats et de Gouvernements le 5 novembre 2015, relativement aux décisions importantes qui seront prises dans le cadre de la COP 21 et pour l’avenir de notre bassin ».
Aoua Traoré
Un Haut Commissaire de l’ABN,Dr Docteur, a completement detourne et gaspille les fonds qui auraient du etre employes pour elaborer un plan directeur de l’ABN.Quand AW Mamadou a acheve la premiere Phase des barrages de l’OMVS Manantali,… ,il a voulu s’attaquer au Fleuve Niger. On lui a dit qu’il n’etait pas indispensable. Aussi sommes-nous toujours au point de depart ?Le Fleuve Niger est vital pour le Mali et le Niger comme le Nil l’est pour le Soudan Nord et l’Egypte.Le Mali doit s’impliquer a fond pour proteger ce cours d’eau contre les effets du changement climatique;deforestation et ensablement le long du fleuve, elevation des temperatures dans les regions saheliennes notamment,par consequent rechauffement atmospherique intense ,et protection de la faune fluviale et des especes de poisson.Le fleuve Niger doit etre la priorite nationale du Mali.Je ne pense pas que ABN puisse repondre a non attentes. Le risque est trop gros !
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