Première Conférence Nationale couplée aux congrès des jeunes et des femmes de l’APR : Le parti du perroquet fait preuve de maturité politique

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C’est dans une atmosphère festive que les responsables du Parti Alliance pour la République (APR) avaient rendez-vous avec leurs militants et sympathisants au CICB, ce samedi 9 avril. C’était  à la faveur de la première Conférence nationale couplée aux congrès du mouvement national des jeunes et  des femmes du parti.

A cette occasion, tous les cadres du parti, avec en tête, le président, Oumar Ibrahim Touré. Il était, pour la circonstance, entouré notamment par Ousmane Diallo, Secrétaire du parti, des Vice-présidents, du député élu à Mopti, l’Honorable Samba Yattassaye, du président des jeunes, Aliou Ahmadou Sangho et la présidente des femmes du parti, Madame Djiré Alimata Touré. On notait également la présence des représentants des partis amis, de la majorité comme de l’opposition, tels que le RPM, l’ADEMA-PASJ, le PDES, le PSP, l’UDD, le CNID, FARE.

Crées depuis bientôt trois ans, plus précisément, le 24 mai 2013, ces rencontres vont permettre à l’APR de franchir le cap de la maturité politique. Le parti du perroquet va saisir cette opportunité pour restructurer les mouvements des jeunes et des femmes qui étaient, jusque-là, gérés par des organes transitoires. En ce sens que les travaux de cette Conférence  nationale couplée avec les premiers congrès des jeunes et des femmes devront permettre aux  délégués du parti de doter ces organisations d’un bureau dûment mandaté.

Après les cérémoniales, le Secrétaire général du parti, Ousmane Diallo, a, au nom du bureau exécutif, adressé son mot de bienvenue aux participants et salué, par la même occasion, les militants du partis qui se sont mobilisés, comme un seul homme, et venus de tout le pays, pour prendre part aux travaux de ces rencontres. Il a profité de l’occasion pour saluer et rappeler ce qu’il appelle, «la performance politique du parti à travers  les résultats engrangés  pendant ses deux ans et demi d’existence, notamment l’élection d’un député à Mopti, ses 18 maires, ainsi que les 300 conseillers». Et Ousmane de poursuivre que les résolutions du congrès devront permettre le parachèvement de la mise en place des bureaux des jeunes et des femmes.

Dans son discours d’ouverture des travaux, le président du parti, Oumar Ibrahim Touré, a commencé par rendre grâce à Dieu pour avoir permis l’avènement de  ce jour, avant de rendre un vibrant hommage aux martyrs  des révolutions de 1991 et  de 2012. « Ces grands rendez-vous de la vie de notre parti me donnent l’occasion d’avoir une pensée citoyenne pour l’ensemble de toutes les luttes pour la liberté et la démocratie au Mali», a-t-il indiqué. Il a notamment rappelé la commémoration du 25e anniversaire de la révolution de mars 1991, laquelle, a-t-il insisté, «sans être une fin en soi, est une référence de la force de conviction du peuple malien dans son ensemble pour ses espérances». Le président Oumar a cité le coup d’Etat de mars  2012 comme «une autre épreuve de la construction de  notre nation qui a eu le mérite de rappeler à notre conscience que ce pays vivra et que notre peuple se battra, en tout lieu et en toute circonstance, pour capitaliser ses acquis démocratiques, mais aussi pour défendre son développement et sa cohésion social ». Il a profité de cette tribune pour rappeler que le Mali a connu des moments difficiles, mais que, malgré tout, il se relève avec dignité. Et le président de rappeler que c’est dans ces contextes difficiles qu’est né son parti et que, après trois ans d’existence, il serait hasardeux de faire un bilan. Il a, par ailleurs,  insisté sur la participation effective des cadres du parti à ce rendez-vous. C’est pourquoi, il les a invités à une participation de qualité aux travaux du congrès, afin qu’ils  aboutissent à une ligne directrice et des textes qui garantiront la mise en œuvre des politiques du parti, conformément à ses ambitions.

Un autre temps fort de la cérémonie a vu les partis amis faire des contributions sur les qualités de leader d’Oumar Ibrahim Touré.

 

Mohamed Naman Keïta         

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