Le premier ministre l’a promis à Mopti : ” si la présidentielle n’était pas tenue à date, personne n’aurait la base juridique pour diriger le Mali “

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A la tête d’une délégation forte de sept ministres et de 15 députés, le Premier ministre Soumeylou Boubèye a réservé hier dimanche sa première sortie à la région de Mopti en proie à l’insécurité grandissante. Pour l’endiguer, le chef du gouvernement a promis des jours malheureux aux groupes terroristes. ” Si la présidentielle n’était pas tenue à date, personne n’aurait la base juridique pour diriger le Mali “, a-t-il rappelé pour  mettre fin aux supputations sur la tenue des prochaines élections générales.

Pour assurer la sécurité de la région de Mopti, le gouvernement dirigé par Soumeylou Boubèye Maiga entend sortir la grosse artillerie pour traquer les forces de la violence. “Nous avons décidé de déployer un effectif important des Forces de défense et de sécurité pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de mètre carré qui échappe au contrôle de l’Etat”, a déclaré le Premier ministre pour annoncer la couleur des actions que son gouvernement compte mener pour débarrasser la région des attaques terroristes.

Quid des élections générales ?

Le chef du gouvernement, dans sa politique de lutte, a promis de traquer les terroristes jusqu’à mettre la main sur chacun d’eux, un à un. “Nous serons intraitables avec ceux qui nous combattent”, a-t-il insisté.

Malgré ce discours de fermeté, le PM n’a pas manqué d’inviter les forces du mal à renoncer à leur projet pendant qu’il est encore temps. “Nous tenterons de récupérer tous ceux qui sont récupérables. Donc c’est le moment pour chacun de choisir son camp”, a-t-clarifié.

S’agissant de l’incertitude qui plane sur la tenue des élections générales à bonne date, Soumeylou Boubèye a été on ne peut plus rassurant : “Il n’y a aucune ambiguïté. Nous organiserons le premier tour de la présidentielle le 29 juillet”, a encore promis le Premier ministre, ajoutant que si cette élection n’était pas tenue à date personne n’aurait la base juridique pour diriger le Mali. Cette visite du Premier ministre a été fortement appréciée par les forces vives.

Oumar B. Sidibé, de retour de Mopti

Commentaires via Facebook :

19 COMMENTAIRES

  1. Nfp dit;
    ” Alors si Boubeye pouvait nous épargner ses grandes victoires VERBALES et les remplacer par des victoires CONCRÈTES, il serait peut-être plus…crédible !… ” … /// …
    :
    Nfp, le discours que tient le Premier Ministre, est un discours de réarmement des troupes… Oui un réarmement moral, non seulement des militaires, mais aussi de tout ce qui fait partie des Forces de Sécurité et de Défense. Et dans une certaine mesure, le réarmement moral des Citoyens du MALI en général. Il le faut, pour ne pas céder au découragement et au désespoir face un conflit armé qui n’en finit plus, et qui n’en finit plus de tuer militaires comme civils. En plus, un conflit qui paralyse le processus de développement socio-économique de notre pays.
    Boubèye est tenu d’obtenir des victoires, d’abord pour le bien du pays, mais aussi pour sa propre crédibilité. Et aussi s’il veut la victoire de son Camp en Juillet prochain… !
    Tu auras constaté, qu’après sa déclaration, même l’OPPOSITION ne s’est pas manifestée… Si elle ne lui a pas emboité le pas, elle n’a pas critiqué non plus ni mis en doute la sincérité du discours du Premier Ministre. C’est dire que sur cette question, personne ne veut être pris en faute… Quand le Pouvoir donne de l’assurance sur la tenue d’un scrutin ( sûr et propre ) au MALI, on a hate de voir ça… !

  2. Nfp dit;
    ” Alors si Boubeye pouvait nous épargner ses grandes victoires VERBALES et les remplacer par des victoires CONCRÈTES, il serait peut-être plus…crédible !… ” … /// …
    :
    Nfp, le discours que tient le Premier Ministre, est un discours des réarmement des troupes… Oui un réarmement moral, non seulement des militaires, mais aussi de tout ce qui fait partie des Forces de Sécurité et de Défense. Et dans une certaine mesure, le réarmement moral des Citoyens du MALI en général. Il le faut, pour ne pas céder au découragement et au désespoir face un conflit armé qui n’en finit plus, et qui n’en finit plus de tuer militaires comme civils. En plus, un conflit qui paralyse le processus de développement socio-économique de notre pays.
    Boubèye est tenu d’obtenir des victoires, d’abord pour le bien du pays, mais aussi pour sa propre crédibilité. Et aussi s’il veut la victoire de son Camp en Juillet prochain… !
    Tu auras constaté, qu’après sa déclaration, même l’OPPOSITION ne s’est pas manifestée… Si elle ne lui a pas emboité le pas, elle n’a pas critiqué non plus ni mis en doute la sincérité du discours du Premier Ministre. C’est dire que sur cette question, personne ne veut être pris en faute… Quand le Pouvoir donne de l’assurance sur la tenue d’un scrutin ( sûr et propre ) au MALI, on a hate de voir ça… !

  3. “en proie à l’insécurité grandissante. Pour l’endiguer, le chef du gouvernement a promis des jours malheureux aux groupes terroristes. ”

    Il y a pourtant encore très peu de temps, nos mêmes hautes autorités 😂 avaient annoncée avec la même emphase triomphale😂 une “vaste opération anti-terroriste dans le centre du pays” pour y endiguer (la aussi!) l’insécurité grandissante.

    IMMÉDIATEMENT après cette annonce fracassante et lourde de menaces pour les terroristes, nous nous sommes faits MASSACRER à Soumpi, niafunke, Menaka, etc…

    Alors si Boubeye pouvait nous épargner ses grandes victoires VERBALES et les remplacer par des victoires CONCRÈTES, il serait peut-être plus…crédible !😎😎😎

  4. “Gouverner c’est prevoir!!!” Nous sommes entrain de glisser dangereusement vers la situation d’exception! Nous avons encore 6 petits mois pour agir!!! Que faut-il faire?
    Je crois fermement qu’Il faut amender la constitution pour faire les choses suivantes:
    1- prolonger le mandat des depute’s des regions instables (Kidal, Gao, Tombouctou et Mopti) de 3 ans.
    2- Organiser les elections legislatives dans les autres regions d’ici fin Mai 2018.
    3- Si l’insecurite’ ne permet pas l’organisation de l’election presidentielle sur toute l’etendue du territoire national malien, un college des grands electeurs choisira le president de la republique. Ledit college sera constitue’ des depute’s de l’Assemble’e Nationale, des maires des communes rurales et urbaines du Mali et des presidents des institutions de la republique. Il y aura un seul tour et le candidat qui obtiendra le plus grand nombre de votes sera declare’ vainqueur meme s’il n’a pas la majorite’ absolue.
    La dure’e du mandat sera de trois ans renouvelable une seule fois. On continue ainsi jusqu’a’ ce que la situation soit normale pour permettre aux maliennes et aux maliens d’elire directement leur president!!!
    My friends, you all need to think out of the box!

  5. @Le roi BIDON de segou. Que Dieu te maudisse, digne fils de wuwruwaye, tu resteras toujours un digne wuruwaye, si l’Assemblee se jette dans cette logique elle sera chassee de Bagadadji et IBK de Koulouba et meme de Sebenikro. Le peuple Malien a deloge GMT de ses quatiers malgre son armee qui le supportait a bras le corps alors il ne va lesiner devant IBK qui n’a que des cartons de bouteilles de whiskey.

  6. ” Si la présidentielle n’était pas tenue à date, personne n’aurait la base juridique pour diriger le Mali ” Venant d’un opposant serait compréhensible mais attendons de voir.

  7. Ce comedien de Boubeye porte une montre de 30.000 dollars (Audemars Piguet Royal Oak. 18 K) comme pour se moquer du peuple, vadrouille et raconte des aneries…

    Dites nous tout simplement qu”IBK restera au pouvoir en activant l”article 50 de la constitution !

    ARTICLE 50

    “Lorsque les Institutions de la République, l’indépendance de la Nation,
    l’intégrité du territoire national, l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés
    d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics
    constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures
    exceptionnelles exigées par ces circonstances, après consultation du Premier Ministre, des
    Présidents de l’Assemblée Nationale et du Haut Conseil des Collectivités ainsi que de la Cour
    Constitutionnelle. Il en informe la nation par un message. L’application de ces pouvoirs
    exceptionnels par le Président de la République ne doit en aucun cas compromettre la
    souveraineté nationale ni l’intégrité territoriale. Les pouvoirs exceptionnels doivent viser à
    assurer la continuité de l’Etat et le rétablissement dans les brefs délais du fonctionnement
    régulier des institutions conformément à la Constitution. L’Assemblée Nationale se réunit de
    plein droit et ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels.”

    • ATTENTION À LA CONFUSION

      N’est pas constitutionnaliste qui veut!

      Cet article 50 de la Constitution du 25 février 1992, portant sur les circonstances exceptionnelles n’ont ni pour objet, ni pour effet, de proroger le mandat présidentiel.

      L’article 50 confère des pouvoirs qui ne peuvent s’exercer que dans le cadre du mandat en cours.

      D’ailleurs, le pouvoir avait bien compris qu’une révision de la constitution était bien nécessaire pour que le président puisse rester au pouvoir, le cas échéant, au delà du terme de son quinquennat.

      On connaît la suite…

      • Sa sortie de Boubeye cache bien de choses.Quelles seraient les implications juridiques sur le mandat du president,si le gouvernement decide d”appliquer l”article 50 ?
        “Les systemes, comme les constitutions, sont les jouets avec lesquels s’amusent les personnes graves.”

      • La sortie de Boubeye cache bien de choses.Quelles seraient les implications juridiques sur le mandat du president,si le gouvernement decide d”appliquer l”article 50 ?
        “Les systemes, comme les constitutions, sont les jouets avec lesquels s’amusent les personnes graves.”

  8. Boubey a raison de dire que dans la situation decrite, la base juridique n’existera pas! C’est bien la raison pour laquelle, j’ai demande’ a’ ce que l’Assemble’e nationale vote une loi pour prolonger le mandat de l’actuel president d’un ou de deux ans. Nous savons que rien ne sera pret d’ici juillet. Nous glissons dangereusement vers une situation d’exception. Quand on dit une situation d’exception, on on parle de tourner vers les forces arme’es pour decider! PRESIDENT IBK, VOUS ETES AVERTI!!!!!!!! VOTRE STRATEGIE SERAIT DE PLACER DES OFFICIERS A’ QUI VOUS FAITES UNE CONFIANCE TOTALE A’ LA TETE DES COMMANDEMENTS DES FORCES ARMEES ET DE SECURITE’! NE COMPTEZ PAS SUR QUELQU’UN POUR FAIRE CE BOULOT A’ VOTRE PLACE! CELUI QUI PLACERA SES HOMMES A’ LA TETE DES STRUCTURES DE COMMANDEMENT, SERA LE PRESIDENT A’ LA FIN DE CE MANDAT!!!!
    PRESIDENT IBK, VOUS FAITES FACE A’ UN COMPLOT. SI VOUS N’AGISSEZ PAS DES MAINTENANT, VOUS NE MERITEREZ PAS DE RESTER LE PRESIDENT DU MALI!!!
    LES CHOSES SONT ABSOLUMENT CLAIRES. IL SUFFIT DE SAVOIR LIRE ENTRE LES LIGNES!!!
    SI LA PRESIDENCE NE VOUS INTERESSE PLUS, IL SERAIT NOBLE ET HONNETE DE LE DIRE HAUT ET FORT AU PEUPLE MALIEN!!!!!! LA DEMOCRATIE ET LES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE DOIVENT ETRE PRESERVE’ES!!!!!

    • Le roi BIDON de segou. Que Dieu te maudisse, digne fils de wuwruwaye, tu resteras toujours un digne wuruwaye, si l’Assemblee se jette dans cette logique elle sera chassee de Bagadadji et IBK de Koulouba et meme de Sebenikro. Le peuple Malien a deloge GMT de ses quatiers malgre son armee qui le supportait a bras le corps alors il ne va lesiner devant IBK qui n’a que des cartons de bouteilles de whiskey.

  9. Les élections présidentielles sont fixées vingt et un jours au moins et quarante jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice selon l’article 32 de la constitution. La constitution malienne ne précise pas ce qu’il faut faire en cas de force majeur empêchant la tenue des élections dans le délais prévu par la constitution. On voit clairement une des limites de la constitution de 1992 qui avait animées les autorités malienne à faire une révision de la constitution. Et les gens n’ont pas voulu de cela. Si le délai est passé il n’y aura pas de transition et pas de gouvernement d’union. C’est le président IBK qui décidera ce qui a lieu de faire.

    • Mon cher, Boubèye te dit que personne n’aura la base juridique de gouverner après l’expiration du mandat du Président, et toi tu dis que IBK décidera ce qui a lieu de faire. Tu ne sais pas qu’après l’expiration de son mandat, il ne sera plus Président de la République. D’où le vide à combler !

  10. Merci Mr Le Premier Ministre. Que Dieu vous assiste pour ces bonnes intentions de libérer notre pays des forces du mal. Tout le Mali est derrière vous. Bonne chance

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