Premier ministre Abdoulaye Maïga et classe politique : Des échanges directs et francs

1

La rencontre a laquelle ont pris part plusieurs leaders politiques, a permis de faire le point de la révision annuelle des listes électorales, ainsi que des réformes politiques et institutionnelles

Dans le cadre de ses prises de contact, le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga, a rencontré, hier, la classe politique au Centre de formation des collectivités territoriales. La rencontre avait pour objectif de leur faire le point de la révision annuelle des listes électorales, des réformes politiques et institutionnelles, d’échanger sur des questions diverses. Mais aussi de demander leur bénédiction et leur accompagnement.

Au cours de cette rencontre qui a coïncidé avec la libération de 11 dirigeants politiques qui étaient détenus, le Premier ministre a rappelé que lors du conseil des ministres inaugural le mercredi 27 novembre, après la formation du gouvernement, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta lui a remis la lettre de cadrage comportant huit axes. Il s’agit de la défense et de la sécurité, la poursuite des réformes notamment dans le secteur de la justice pour renforcer la lutte contre la corruption, la poursuite des réformes politiques et institutionnelles, la satisfaction des besoins élémentaires des populations grâce à une économie forte , l’amélioration de la couverture sanitaire, du système éducatif et de l’emploi des jeunes.

Mais aussi, l’apaisement du climat social, le renforcement de notre diplomatie pour défendre les intérêts nationaux, le raffermissement des relations avec les partenaires respectueux de notre souveraineté, la protection des Maliens établis à l’extérieur, la mise en œuvre diligente de la feuille de route de la Confédération des États du Sahel ainsi que la création des conditions en vue d’élections transparentes et apaisées qui mettront un terme à la Transition.

Pour la réalisation chef du gouvernement, la de ce dernier point nécessite une consultation de tous les acteurs impliqués dans le processus électoral. Il a rassuré que les principes du cadre de concertation seront maintenus et respectés au savoir l’inclusivité, la co-construction et la transparence. «Dans notre mission, l’union sacrée est un prérequis. Nous comptons sur vous. La division et la haine ne profitent qu’à nos ennemis», a indiqué Abdoulaye Maïga, qui a expliqué que le lundi dernier, il a rendu une visite à l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) en vue de donner les orientations. du Chef de l’État relativement aux conditions d’organisations des élections transparentes et apaisées et s’enquérir des conditions de travail de cette structure importante qui est chargée de l’organisation de l’ensemble des opérations référendaires et électorales.

Selon le Général de division Abdoulaye Maïga, la révision annuelle des listes électorales est une opération qui permet de mettre à jour le fichier électoral pour la tenue d’élections inclusives, transparentes et apaisées. Il dira que la particularité de la révision des listes électorales cette année est qu’elle se tient sur la base de la réorganisation territoriale et administrative intervenue en 2023. Autre mission assignée à la Transition est la conduite des réformes politiques et institutionnelles pour sortir note pays des crises politiques et sécuritaires cycliques qu’il connait depuis plusieurs années.

Le chef du gouvernement a précisé que depuis 2012, la situation du Mali est pire qu’une guerre. Car, selon lui, lorsqu’il y a une guerre dans un pays, l’ennemi est bien visible. Dans le cas du Mali, nous faisons face à un terrorisme qui est devenu complexe du fait de l’ajout du problème communautaire.

De nombreux dirigeants politiques ont répondu à l’invitation du nouveau chef du gouvernement. Au cours de leurs interventions, ils ont félicité le Premier ministre pour sa nomination et salué son sens de l’écoute et du dialogue. Ils ont également salué la volonté de décrispation du climat politique avec la libération des 11 dirigeants qui étaient en détention. Ils ont également exhorté les autorités à poursuivre leurs efforts avec l’élargissement de tous ceux qui sont détenus pour leurs opinions et même pour les exilés politiques.

Aussi, la question du chronogramme pour les élections a été évoquée. Il a été demandé au Premier ministre de faire en sorte que l’année 2025 ne soit pas clôturée sans les élections. En réponse, le Général de division Abdoulaye Maïga a soutenu que l’organisation des élections demeure une priorité fondamentale pour le Chef de l’État. Selon lui, la première condition est l’union sacrée. Il a insisté sur le fait qu’ils n’accepteront plus qu’il y ait une crise pré ou post-électorale.

Pour lui, avec la situation sécuritaire, il faut prendre le temps de régler toutes ces conditions afin que le examen soit le plus transparent, apaisé et inclusif possible. «Nous allons prendre toutes les dispositions pour aller vite mais nous n’allons jamais confondre la vitesse et la précipitation, car c’est la précipitation qui risquerait de nous conduire dans une éventuelle catastrophe», a insisté le général Abdoulaye Maïga. Il a promis que les partis politiques seront consultés tout au long du processus, en tenant compte de l’intérêt général du peuple malien.

La rencontre a été marquée par des présentations sur le point d’étape de la révision annuelle des listes électorales et sur les réformes politiques et institutionnelles.

Dieudonné DIAMA

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. La génération POST DICTATURE MILITAIRE c’est à dire les trentenaires ne peut et ne doit accepter la DICTATURE MILITAIRE.
    Cette réunion avec les partis politiques est une escroquerie!!!
    L’intention de ces criminels est connue de tout le monde sauf pour les naifs.
    ON VEUT FAIRE CROIRE AUX MALIENS QUE LA SITUATION ACTUELLE QUI A CONSISTÉ À ÉCARTER LES PARTIS POLITIQUES EST UNIQUEMENT DU FAIT DE CHOGUEL MAIGA.
    Certes,il est le concepteur de l’idée, mais pas le décideur.
    RIEN NE SE DÉCIDE SANS L’ACCORD CONCERTÉ DES CINQ COLONELS GÉNÉRAUX FRELATÉS!!!
    Ils décident en fonction de l’environnement politique du moment.
    L’objectif étant de confisquer le pouvoir aussi longtemps que possible,la décision doit s’y conformer
    Le moyen politique est la manipulation.
    Les éléments faibles d’esprit du mouvement populaire ont été approchés.
    Faible d’esprit signifie sans conviction pour le pays,préoccupé par ses intérêts personnels.
    On a approché et respecté MAHMOUD DICKO afin d’affaiblir le M5-RFP.
    Ce dernier discrédité par des révélations qu’il a agi sans le reste des éléments du mouvement,les puchistes ont misé sur CHOGUEL et pour encore affaiblir le mouvement.
    Entre temps, des jeunes du M5-RFP sont intégrés dans les cabinets des ministères et le CNT.
    ILS SONT DEVENUS LES GRIOTS DES PUSCHISTES.
    Un élément important du M5-RFP qui écrivait régulièrement pour éclairer sur la compréhension des textes de la République a subitement disparu.
    Le célèbre professeur en droit constitutionnel DR FOMBA luttait contre IBRAHIM BOUBACAR KEITA, pas pour la DÉMOCRATIE MALIENNE.
    Il est actuellement l’obligé des PUSCHISTES!!!
    Un puchiste à la sécurité d’Etat se charge de faire taire ceux qui veulent éclairer les maliens.
    Il y a une seule manière d’éviter la prison :quitter le territoire national.
    Quand les puchistes ont constaté que CHOGUEL MAIGA n’est plus util,il a été isolé.
    Maintenant, on drague les hommes politiques afin de pouvoir légitimer le pouvoir par des élections orientées.
    ILS SONT MAINTENANT CONVAINCUS QUE SANS LE MONDE OCCIDENTAL, L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE S’ARRÊTE.
    Des esprits faibles, parmi les partis politiques, vont les rejoindre et les aider à légitimer le pouvoir.
    Ça a déjà commencé car les figures présentes à la réunion du chef de gouvernement sont connues des maliens pour la défense de leurs intérêts personnels.
    Ils sont de la même école que CHOGUEL MAIGA.
    Ils seront aussi déçus que MAHMOUD DICKO, CHOGUEL MAIGA, si les puchistes sont légitimés et acceptés de la communauté internationale.
    L’HONNEUR DES HOMMES POLITIQUES EST DANS LA CONFRONTATION DES IDÉES.
    Ce qui signifie le rejet des militaires au pouvoir.
    Ils doivent n’avoir qu’un seul objectif:organiser les élections sincères et transparentes.
    SI LES PARTIS POLITIQUES ACCEPTENT LA LETTRE DE CADRAGE DU CHEF PUCHISTE, ILS SERONT DANS LA MÊME TRAJECTOIRE QUE MAHMOUD DICKO ET CHOGUEL MAIGA.
    Celle qui consiste à profiter pour ensuite abandonner au constat de l’objectif atteint.
    A part l’organisation des élections, les éléments de la lettre de cadrage doivent être validés par les électeurs avant son exécution.
    C’est le PEUPLE MALIEN qui décide de son avenir, non des USURPATEURS délinquants sortis nulle part.
    Les partis politiques doivent exiger une organisation rapide des élections.
    SEUL LE REPRÉSENTANT DU PEUPLE MALIEN A LA LÉGITIMITÉ DE PRENDRE DES ACTES ENGAGEANT L’AVENIR DE LA NATION.
    C’est être naïf de croire que certains esprits faibles semblables à MAHMOUD DICKO et CHOGUEL MAIGA ne vont pas les suivre.
    Les USURPATEURS auront toujours des opportunistes pour les aider à rester au pouvoir, mais ne pourront jamais les aider à calmer la colère de la population.
    Sans élections sincères et transparentes, le Mali reste dans les difficulté économiques.

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!