Premier conseil des ministres du nouveau gouvernement de la Transition : Assimi GOÏTA exhorte le Gouvernement à « l’organisation d’élections…»

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 16 juin 2021 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

A l’ouverture de la session, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, a adressé ses vives et chaleureuses félicitations au Premier ministre, Chef du Gouvernement, Choguel Kokalla MAÏGA et aux membres du Gouvernement pour leurs nominations au sein de ce Gouvernement de Transition. Avant d’égrener les différentes missions assignées à la Transition en cours au Mali.

Au cours des travaux, le Président de la Transition, colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’Etat, a exhorté le Gouvernement à ne ménager aucun effort pour l’organisation d’élections qui répondent aux attentes des Maliens afin d’avoir un président démocratiquement élu suite à un processus transparent.

Au regard de la situation sécuritaire, le Président de la Transition, colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’Etat, a engagé le Gouvernement à la poursuite et au renforcement qualitatif et quantitatif des forces de défense et de sécurité, ainsi qu’à l’optimisation des moyens opérationnels pour un maillage cohérent et dissuasif.

Le Président de la Transition a invité le Gouvernement à combattre avec détermination la corruption et l’impunité qui gangrènent notre société et à prendre les mesures nécessaires pour une meilleure gouvernance. Il a également invité le Gouvernement à veiller à la mise en place de structures appropriées pour actualiser et finaliser les réformes dont le Mali a besoin, ainsi qu’à la mise en œuvre diligente du processus de révision de la Constitution. En outre, le Président de la Transition a engagé le Gouvernement à poursuivre le travail de mise en œuvre intelligente et efficiente de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger en vue de créer les conditions optimales d’une paix durable.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, a exhorté le Gouvernement à ne ménager aucun effort pour l’organisation d’élections qui répondent aux attentes des Maliens afin d’avoir un président démocratiquement élu suite à un processus transparent. Par ailleurs, le Président de la Transition a instruit le Gouvernement à poursuivre les chantiers déjà ouverts dans les domaines qui constituent des défis importants, notamment l’apaisement du climat social.

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a, en retour, remercié le Président de la Transition, Chef de l’Etat, pour la confiance placée en lui et aux membres du Gouvernement. Il s’est engagé à inscrire l’action gouvernementale dans la mise en œuvre des missions assignées au Gouvernement par le Président de la Transition.

A.S

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9 COMMENTAIRES

  1. Le couple est suffisamment nanti de parcours et d’expériences, et chacun sait que « La paix est le temps où l’on fait des bêtises, la guerre le temps où on les paie. » Robert de Saint-Jean.
    En outre, il est inéluctable que l’homme que « Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre. » Winston Churchill.
    Aussi, il faut retenir que « Qui veut du miel doit avoir le courage d’affronter les abeilles » Proverbe sénoufo.
    De plus le couple sait parfaitement que « Paix trompeuse nuit plus que guerre ouverte. » Proverbe indien.
    Le couple sait également que « La paix avec un gourdin dans la main, c’est la guerre. » Proverbe portugais.
    Le parcours du couple les permet de savoir que « Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits. » Proverbe dogon.
    L’expérience de ce couple permet à chacun de savoir que « La guerre révèle à un peuple ses faiblesses, mais aussi ses vertus. » Gustave Le Bon.
    Ils n’ont pas droit à l’erreur, sinon l’histoire les punira sans équivoque.

  2. Merci à RBS pour les liens des accords d’Alger. Depuis le régime de Modibo Kéita, l’État malien a progressivement perdu la main sur la question du nord. Pour le comprendre, il faut lire l’accord de “cessez-le-feu” de 1991. Ceux-là qui s’obstinent à faire l’éloge de GMT et son régime (à commencer notamment par l’actuel premier ministre Choguel Maiga), y verront que c’est là où a véritablement commencé la décadence d’une armée aux abois qu’on avait pourtant prétendue être la plus forte d’Afrique occidentale en son temps. Il faut sortir du rêve et se rendre à l’évidence.

    Voir Accord de “cessez-le-feu” du 6 janvier 1991.

    Pensées rebelles.

  3. Apparemment le président de la transition est en déphasage avec la majorité du peuple malien sur l’accord d’alger. Au moment où tout le monde parle de la révision de cet accord, lui il parle de la mise en application intelligente, il s agit là de deux choses différentes. Il faut appeler le chat par son nom, tout le monde sait que depuis leur première déclaration, les militaires du CNSP ont parlé de l’application dudit, peut être c’était pour s’attirer la sympathie de la France. Aujourd’hui Assimi reste dans cette logique, si l’on se réfère même à la nouvelle appellation du Ministère de la réconciliation nationale. Il est temps que les maliens se mobilisent comme un seul homme pour arriver à la relecture de l’accord pour le rendre conforme aux aspirations de la majorité des maliens et sortir du diktat de la France qui manipule une partie des touareg pour assouvir ses desseins à savoir sa mainmise totale sur les ressources du Mali. Ce front du refus doit voir le jour incessamment pour mettre en échec le plan de la France pour parvenir à la division de notre pays. Si les maliens se lèvent pour dénoncer surement que la France va reculer et laissera notre paix en paix. Le retour de celui qui a négocié l’accord en cachant la vérité aux maliens, car il a toujours soutenu que l’accord n’entrainera pas la partition du Mali alors que tout s’est rendu à ‘évidence maintenant, ce retour n’augure rien de bon. A bon entendeur salut!

  4. Quand on parle de la mise en œuvre intelligente et efficiente de l’Accord de paix cela impliquerait forcément la relecture consensuelle de certaines dispositions. Surtout toutes celles qui toucheraient à la souveraineté et au droit régalien du pays. Et qu’on ne sert pas de l’accord de paix pour des fins séparatistes.

    Parce que nous connaissons tous ceux qui sont à l’affût du moindre faux pas, tous ceux qui sont à l’image de la radio mille collines “RFI”.

    L’accord de paix doit être soumis à un consensus général car tout ce qui sera fait sans l’aval du peuple est contre le peuple.

    • 𝔹onjour

      𝒫ℜ€$ 𝓓€ 250 𝔄ℕ$ 𝓓€ 𝔄$Ŧ𝔄ℜ𝓓𝔄ℳ€ℜ𝕀∁𝔄𝕀ℕ€$, Ç𝔄 $𝕌ℱℱ𝕀Ŧ!

  5. Je m’excuse aupres des lecteurs de Maliweb. Les Accords que je vous donne’s dans mon post du 6/17/2021 13:08 sont ceux de 2006.

  6. Il faut certes organiser les elections a’ la date prevue MAIS IL FAUT EGALEMENT REVOIR CERTAINS POINTS DES ACCORDS D’ALGER DONT L’APPLICATION SIGNIFIERAIT LA PARTITION DU MALI. Je suis d’accord pour qu’on donne une tres large autonomie de gestion a’ chaque region malienne mais certains domaines comme la Defense, les Affaires Etrangeres, la Justice et le Commerce entre les regions du Mali et entre le Mali et les pays etrangers, doivent rester entre les mains du gouvernement central malien. AUCUNE REGION AUTONOME NE DOIT AVOIR LE POUVOIR DE PASSER DES LOIS REGIONALES QUI SONT OPPOSE’ES AUX LOIS NATIONALES MALIENNES OU SIGNER DES CONTRATS AVEC DES PAYS ETRANGERS OU DES COMPAGNIES ETRANGERES.
    OUI A’ LA DECENTRALISATION POUSSE’E AU MALI!
    NON A’ L’ECLATEMENT DU MALI!
    https://peacemaker.un.org/sites/peacemaker.un.org/files/ML_060704_Accord%20d%27Alger.pdf
    Lisez attentivement Les Accords d’Alger pour comprendre pourquoi ils ne doivent jamais etre applique’s a’ 100% si on veut eviter la partition du Mali.

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