Les responsables du parti Fare ont animé un point de presse, hier lundi 10 mars 2014, au siège dudit parti autour de la tenue du premier congrès ordinaire de leur formation politique, les Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Émergence (Fare). Ledit congrès aura lieu les 15 et 16 mars courant. Au présidium de ce point de presse, l’on notait la présence de Mme Traoré Oumou Traoré (2è vice-président du parti), Mme Gakou Salamata Fofana (6è vice-présidente) et M. Mahamadou Kéita (3è secrétaire chargé des questions des élections et des élus).
Ce congrès est convoqué, selon l’ordre du jour annoncé, pour procéder à la relecture des textes du parti, au renouvellement du bureau et pour clarifier la situation politique du parti.
A l’entame de ses propos, Mme Traoré Oumou Traoré a précisé que prendront part à ce premier congrès ordinaire les délégués des sections et coordinations de l’intérieur et de l’extérieur, les membres du secrétariat exécutif national, les membres de la commission de conciliation et d’arbitrage, les membres de la commission de contrôle financier et les députés du parti.
Mme Traoré a rappelé que le parti Fare a vu le jour a sortir de son assemblée constitutive le 03 mars 2013 et s’est doté d’organes provisoires. Ce sont ces organes provisoires qu’il s’agit de renouveler.
Ce premier congrès des Fare intervient dans un contexte assez difficile pour le jeune parti qui vu deux (2) de ses membres fondateurs rendre le tablier, notamment M. Zoumana Mori Coulibaly (premier vice-président) et le sieur Farouk Camara (secrétaire général). Les conférenciers ont précisé que M. Zoumana Mori Coulibaly, premier vice-président, n’a pas officiellement démissionné et est considéré comme membre du parti.
En dehors de ces deux démissions, le président du parti, le nommé Alou Kéïta, s’est publiquement opposé à la tenue du congrès es 15 et 16 mars. Les conférenciers ont indiqué que si le président du parti se portait absent lors du congrès annoncé “les vices président peuvent valablement le remplacer”.
Le conférencier M. Mahamadou Kéïta, 3è secrétaire chargé des questions des élections et des élus, a tenu à souligner que le sieur Alou Kéita est certes le président du parti, mais qu’un parti n’appartient pas à un seul individu. “Aucune organisation ne peut se résumer à un seul homme. Personne ne peut parler des Fare et oublier Modibo Sidibé. Au sein d’un parti les difficultés se débattent autour de la table. Quand on applique et respecte les textes, il y aura moins de problème au sein des partis”, a conclu M. Kéita.
Le moins que l’on puisse dire est que le malaise a vite gagné ce jeune parti créé il y a un an et 8 jours.
Tougouna A. TRAORÉ