Les jeunes du parti politique Yelema «le changement », venus des régions de Kayes, de Koulikoro, de Sikasso, de Ségou, de Mopti, de Gao, de Tombouctou, de Kidal, de Ménaka, de Taoudéni et des six communes du District de Bamako, de même que ceux venus de l’extérieur dont le Congo Brazzavile, le Ghana, la Cote d’Ivoire, l’Angola, etc., ont tenu dans la ferveur et la joie, le 3 mars 2018, au Pavillon des sports du Stade Modibo Kéita, leur premier congrès ordinaire. Il a porté sur un thème d’actualité brûlante, à savoir : «stratégie de mobilisation et de communication pour les élections présidentielles et législatives de 2018». Les travaux ont été ouverts par le président du comité exécutif central du parti, Moussa Mara, en présence de l’ensemble des membres de son bureau, des partis politiques amis comme les Fare Ankawuli, le RPM, de l’URD, de l’ASMA, du PACA, etc.
Le président de la commission nationale d’organisation du congrès des jeunes, Mody Sidibé, non moins officiel d’état civil à Sibiribougou, a salué le dévouement des militants jeunes pour la tenue du congrès, avant de les inviter à la cohésion, au renforcement pour que le parti soit de plus en plus fort.
A l’entame de ses propos, Moussa Mara, a invité, d’entrée de jeu, les jeunes, notamment les nouveaux majeurs à aller s’enregistrer en cette période de révision électorale. Pour lui, si on veut le changement, il faut aller voter. Et on ne saurait voter sans être muni de sa carte NINA pour remplir son devoir civique. Le vrai changement, dit Mara, «Pour que le changement vienne, il faut passer par le renouvellement et le rajeunissement de la classe politique par les jeunes. 8o% de la population a moins de 37 ans. Le pays, a huit institutions. Mais les présidents de ces institutions ont plus de 70 ans. Je dis renouvellement car ces trente dernières années c’est les mêmes personnes qui occupent les mêmes postes. Je dis changement pour lutter contre la corruption qui commence par les gros bois pour que les petits bois aient peur. Travaillons donc à l’alternance et non le changement pour qu’il y ait des jeunes ministres de 30 ans, pour qu’il y ait plus de jeunes dans les affaires, avec le parti Yélema», a déclaré Moussa Mara.
Les travaux ont été sanctionnés par l’élection du nouveau comité central des jeunes du parti Yéléma. Composé de 83 personnes, il a comme président Diakaridia Diakité. Ce dernier n’a pas manqué de remercier ses camarades pour le travail abattu pour en arriver à ce congrès de même du bureau exécutif central de Yéléma pour son soutien. «Aujourd’hui est un jour historique pour nous, pour l’ensemble de la jeunesse du parti qui voit un de ses projets se réaliser. Un grand jour car c’est un message qu’on lance à la jeunesse que le moment tant attendue est arrivée, de faire bouger les choses en faveur de notre parti. On prend l’engagement d’honorer les idéaux du parti Yéléma, que la jeunesse est un de ses démembrements. Nous prenons l’engagement que la jeunesse sera mobilisée pour porter le parti Yéléma à Koulouba. On s’engage à implanter le parti dans le Mali, et à mobiliser deux millions de voix pour les élections de 2018 pour le parti», a déclaré Diakaridia Diakité.
Comme résolutions prises lors des travaux, les jeunes se son engagés à : une forte implication des jeunes dans la vulgarisation du projet de société à travers le porte à porte, les réseaux sociaux ; encourager et soutenir les candidatures jeunes; élaborer un projet de société ambitieux mais réaliste ; assurer la diffusion du projet de société du parti ; assurer le renforcement des capacités des jeunes du parti; assurer une meilleure collaboration avec les médias.
Hadama B. Fofana