Le parti Rassemblement des Maliens (Rama) a célébré son premier anniversaire, le mardi 8 septembre 2020. Une occasion pour Ismaël Paul Boro et ses camarades de se prononcer sur la gestion de l’après- IBK. Ainsi, le Rama propose 3 organes pour la transition à savoir : un président, un gouvernement avec à sa tête un Premier ministre civil et un Conseil de transition qui jouera le rôle de l’Assemblée.
Dans son exposé, le président du parti, Ismaël Paul Boro, a expliqué les circonstances dans lesquelles ce parti est né. Selon le président, ce parti est un parti historique parce que né dans des circonstances de contestation, le 2 septembre 2019. Il a fait savoir que durant ces sept ans de mauvaise gouvernance de l’ancien régime qui a vu la dégradation des infrastructures du pays, la corruption généralisée, l’insécurité, la crise du nord et du centre du pays entrainant des morts de civils et de militaires dans leur sillage pour ne citer que ceux-là. Choses, dit-il, qui ont poussé des hommes et des femmes de ce parti à mettre sur les fonds baptismaux un parti appelé Rama. « Ce parti Rama, dès les premières heures s’est déclaré comme un parti d’opposition faisant parti du FSD », a-t-il fait savoir.
Dans un élan de changement, le président du parti Rama a dressé le bilan d’une année d’existence. Il a indiqué que le parti a fait savoir, à travers des conférences de presse, qu’il fait partie de l’opposition. Cependant il dira que l’année 2019 qui a consacré son lancement a coïncidé avec les premières heures de contestation dans le pays. Dès lors, le parti Rama a été membre à part entière du M5 RFP depuis la création de la Troïka. Avec un comité directeur de 190 membres, le parti compte des représentants à travers des pays africains comme le Burkina, le Niger, la Mauritanie, la France, le Canada, la Suisse.
Malgré ce bilan positif, l’implantation du parti est le principal défi des responsables du Rama. Déjà, avec une dizaine de conseillers, le parti compte jouer pleinement son rôle sur la scène politique nationale en participant aux prochaines élections générales.
Fatoumata Koita