Prélude à la présidentielle de 2018 : La ruche bourdonne de nouveau !

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Afin d’éviter un désaveu, une désillusion et de pouvoir préserver ce qui reste de l’Adéma Parti Africain pour la Solidarité et la Justice, de nombreux hauts cadres n’entendent pas se rallier à un quelconque candidat issu du parti. Comme certains l’ont fait en 2002 pour ATT, ceux-ci veulent former une ceinture de sécurité, cette fois-ci, pour IBK. Dans la perspective d’un nouveau bail pour IBK et de l’unification des deux partis pour un avenir plus rassurant. Mais depuis la tenue de la 15ème conférence nationale du 25 Mars 2017, la ruche bourdonne de nouveau. Et les dernières réunions s’enflamment.

En 2012, à quelques jours de la présidentielle, Amadou Haya Sanogo et ses compagnons mettent fin aux ambitions du président Dioncounda Traoré. Par un coup d’état qui jette l’opprobre sur l’Adéma Pasj et certains hauts responsables du pays. Depuis, le parti Adéma et lesdits cadres se cherchent.

Cependant, à la suite d’incompréhensions, de mésententes et de sous-estimations, l’Adéma Pasj se rallie à IBK au second tour de la présidentielle de 2013. En trahissant le serment préétabli entre les partis anti-putsch du Front uni pour la sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR). Par cette action ou décision,  certains caciques vont claquer la porte du parti.

Qu’à cela ne tienne, par reconnaissance et par son désir de voir fusionner le Pasj et le Rpm, le président IBK n’entend point se défaire du parti qui a tout fait pour lui et qu’il a élevé au firmament des partis d’Afrique (ADEMA PASJ). Conscients de l’état de déliquescence du parti, de nombreux premiers responsables entendent rester dans l’ombre d’IBK pour qu’il ait un autre mandat. Non sans qu’ils s’asseyent autour d’une table pour discuter des tenants et des aboutissants de cette nouvelle relation. Incompris ou jetés aux gémonies, ils sont considérés comme des chercheurs de places. Loin s’en faut pour certains.

Pourtant, en âme et en conscience, tous les cadres de l’Adéma savent que le parti n’est pas au top de sa forme pour pouvoir tenir tête à IBK ou Soumi champion en 2018. Ils restent, à n’en pas douter, les principaux favoris pour 2018, quoi que l’on dise ou que l’on murmure.

Alors, pour éviter un désaveu, une désillusion et de pouvoir préserver ce qui reste de l’Adéma Parti Africain pour la Solidarité et la Justice, de nombreux hauts cadres n’entendent pas se rallier à un quelconque candidat issu du parti. Comme certains l’ont fait en 2002 pour ATT, ceux-ci veulent former une ceinture de sécurité, cette fois-ci, pour IBK. Dans la perspective d’un nouveau bail pour IBK et de l’unification des deux partis pour un avenir plus rassurant. Mais depuis la tenue de la 15ème conférence nationale du 25 Mars 2017, la ruche bourdonne de nouveau. Et les dernières réunions s’enflamment.

Par des ambitions démesurées ou des querelles de clocher, certains veulent un candidat propre au parti. Normal, un parti se crée pour la conquête du pouvoir. Mais, même l’aveugle c’est qu’au lieu d’abreuvage des troupeaux il n’y a point de gobelet. Vouloir, c’est pouvoir, dira-t-on. La réponse est toute simple, ils étaient combien à vouloir Koulouba ?

En tous les cas, il nous revient que les dernières réunions ont été très houleuses entre les deux clans. Si ceux qui veulent rallier le camp IBK possèdent des arguments solides, les contestataires soutiennent que le président IBK ne les respecte. Même s’il a aujourd’hui dans son gouvernement quatre personnalités de haut rang, des directeurs bien placés. L’infortuné n’a point d’oreille.

Boubacar DABO

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