Nul n’a besoin de dire aujourd’hui que la présidentielle est prévue en 2018. A ce titre, les acteurs politiques s’activent. Les derniers à se faire valoir ont été les abeilles (Adéma Pasj) lors de leur 15ème conférence nationale. L’occasion ratée pour l’Abeille solitaire de se décider d’un choix judicieux. Au rebond, le président IBK profite de la tribune de la conférence d’entente nationale pour interpeller les acteurs politiques à se regarder dans la glace pour pouvoir bénéficier de la confiance d’un peuple exigeant.
A l’ouverture de la conférence d’entente nationale le lundi 27 Mars 2017, IBK a fait un véritable one-man-show. Afin d’inviter les prétendants à son fauteuil d’avoir un comportement plus responsable afin de bénéficier de la confiance des Maliens.
En effet, à l’ouverture de cette conférence d’entente nationale, le président IBK était sidéré, déçu, déboussolé. La raison principale, l’absence surtout de certains acteurs politiques et puis de la coordination des mouvements de l’azawad (CMA), pourtant signataire de l’accord de paix. Cette entité qui finit par accepter à monter dans le train à la prochaine gare, comme l’avait indiqué le président de la République. IBK avait laissé entendre que la Conférence d’Entente Nationale (CEN) est un train qui peut être rattrapé dans les différentes gares avant son arrivée à destination : “A ceux-là et à tous les autres qui n’auront pu être là, je rappelle que cette Conférence d’Entente Nationale est un train qui démarre. Et ceux qui ne l’auront pas pris dans cette gare peuvent toujours le rattraper à une autre gare, à une autre station. L’essentiel est qu’à l’arrivée, toute la famille soit réunie. Et la dernière gare, le terminus de ce voyage porte le nom : Entente Nationale.”.
Se rappelant certainement de ses nombreux sacrifices consentis pour se voir finalement à Koulouba, IBK n’a pas manqué d’indiquer que le Malien est un fin observateur, un analyste fait. A cet effet, pour lui, tout ce qui concerne le MALI c’est-à-dire la Mère-Patrie mérite la présence de tous ses enfants. Quoi qu’il en soit. Toutes choses qui pourront te permettre de dire un jour que j’y étais même si je n’ai pas été écouté. Mais, fuir avec des arguments, qu’il estime fallacieux, risque de se retourner contre toi un jour. Car, pour lui, il n’est pas facile au peuple du Mali de confier son destin à quelqu’un qui n’a pas de mérite. Voici, ce qu’il a dit lors de l’ouverture de la CEN.
“Nous ne compterons pas ! Nous ne nous compterons pas, parce que la maison familiale n’est jamais assez pleine pour recevoir chaque enfant du même père et de la même mère, de “La Mère-Patrie”. Vous retrouver tous ici, ce jour, est, pour moi, un privilège sans nom, et une source de grande fierté à la fois. Voilà qui conforte notre espérance, quant à la capacité de notre peuple à se rassembler. Certes, il manquera toujours quelques noms à l’appel, car dans la maison familiale, il reste toujours quelques places vides.
A ceux-là et à tous les autres qui n’auront pu être là, je rappelle que cette Conférence d’Entente Nationale est un train qui démarre. Et ceux qui ne l’auront pas pris dans cette gare peuvent toujours le rattraper à une autre gare, à une autre station. L’essentiel est qu’à l’arrivée, toute la famille soit réunie. Et la dernière gare, le terminus de ce voyage porte le nom : Entente Nationale. Comment remercier ceux qui sont là ? En particulier ceux pour qui les réunions familiales sont sacrées, et qui sont toujours là, qu’il pleuve ou qu’il vente, même lorsqu’ils ont quelques colères, parce que c’est en famille que se lave le linge sale, et non dehors. Un immense merci à vous qui avez dépassé vos éventuels ressentiments, peut-être même vos rancœurs, pour être là, parce que ce qui va se jouer ici est bien plus important que nos colères, grandes ou petites, bien plus essentiel que nos états d’âme. Un immense merci, également, à ceux qui sont là et qui se le verront reprocher par ceux pour qui l’adversaire politique ne peut être qu’un ennemi. Merci pour votre courage, Chères Sœurs et Chers Frères !
Une pensée triste et affectueuse pour ceux qui auraient aimé être là, mais qui craignent de devoir le payer très cher, parce que telle est la règle, dans le parti, l’organisation, le groupe dont ils sont membres, car dans leur monde, saluer, tendre la main à un frère avec qui l’on a un désaccord, c’est trahir. Ce qui nous réunit ici est bel et bien une Conférence d’Entente Nationale, où devraient se régler tous les différends, surmonter toutes les rancœurs. Si nous ne nous retrouvons pas ici, où donc nous retrouverons-nous, un jour ?
Nous sommes tous les enfants d’une même mère, et la nôtre, en l’occurrence, est une Mère-Patrie et se nomme Mali, République du Mali !
Certes, il faut à cette vieille mère quelqu’un pour veiller sur elle jour et nuit, et c’est un Président, qui se trouve être, aujourd’hui, ma modeste personne. Et, croyez moi, cette grande famille est exigeante. Pour mériter de se voir confier la garde de la Mère, il vaut mieux, dans ses comportements d’hier et d’aujourd’hui, avoir fait preuve de constance et de présence. Dans quelle famille laisserait-on la garde de la vieille mère à un fils capricieux, qui déserte la maison chaque fois qu’il est mécontent, à une fille inconstante, qui boude et disparaît chaque fois qu’elle a une petite contrariété ?
Sachons donc, par notre exemplarité, notre rigueur, notre constance en toute circonstance, mériter la confiance de la famille pour mériter la garde de la vieille mère, l’Etat. Notre égoïsme et nos incohérences d’aujourd’hui, peuvent facilement nous disqualifier et nous rendre indigne de la garde de la mère !
Je ne serai pas celui qui jettera la première pierre. Mais, que chacun, en son âme et conscience, en permanence, se demande en quoi ses postures enrichissent la démocratie, en quoi les actes qu’il pose contribuent à l’essor de la nation malienne. Je faillirais à mon devoir, si je ne déplorais pas, ici, certaines absences et le discours qui les justifie. L’actualité, les événements de par le monde, nous rappellent chaque jour qu’il n’y a pas une minute à perdre, lorsqu’il s’agit de protéger notre pays, notre peuple, en particulier contre le terrorisme et les diverses autres menaces du siècle nouveau.
Nous sommes, tous, la progéniture de la même Mère-Patrie. Les uns ne sont ni meilleurs ni pires que les autres. Et le respect, la considération que nous devons, les uns aux autres, implique que nous sachions respecter le travail des autres. En ayant à l’esprit que même le travail le plus consciencieux peut comporter et comporte toujours quelques imperfections.
Aussi, même en étant rivaux dans le combat politique, nous ne devons jamais perdre de vue que, sur cette terre du Mali, la démocratie n’approchera les abords de la perfection que lorsque chacun comprendra qu’il lui appartient d’apporter constamment ses idées et son talent à l’œuvre de la Perfection Patriotique. C’est l’addition de nos talents et de nos différences qui nous permettra d’enrichir la construction de la démocratie sur cette terre sacrée. Et l’on ne peut espérer bâtir une grande nation en se tenant à l’écart, en dehors, chaque fois que l’on n’est pas satisfait. Ou, pire, affirmer que l’on a en réserve ce qu’il faut pour améliorer l’Etat et les conditions de vie des Maliens, mais que, pour que notre peuple puisse en profiter, il devra attendre que vous arriviez aux responsabilités. Non, la nation se construit sur la durée, et ce que vous ferez viendra s’ajouter, dans la continuité, à ce qu’auront fait vos prédécesseurs. Si vous pouvez aider votre patrie, votre peuple, c’est ici, maintenant qu’il faut le faire.
Le chantier est ouvert, et le devoir nous y appelle tous, autant que nous sommes !
La meilleure des organisations comporte toujours des failles. Le travail des plus grands génies présente toujours quelques insuffisances, et l’on ne refuse pas d’assister à un important événement familial, parce que l’organisation n’est pas parfaite. Que ce soit un baptême, des fiançailles, un mariage, ou un deuil dans sa famille, lequel d’entre nous déciderait d’y renoncer, parce que l’organisation n’est pas parfaite ? Quand bien même c’est vous, personnellement, qui pilotez cette organisation, vous y verrez toujours une faille, un détail manquant, au moment même où se déroule l’événement. Parce que cette Conférence d’Entente Nationale est une modeste œuvre humaine qui, plus est, se veut un chantier, je vous dis merci ! Merci, sincèrement, du fond du cœur, merci ! “
Ayant déjà abordé le dernier virage de son pouvoir, IBK semble conscient de la situation. Puisqu’il est clair qu’en 2013, il a hérité d’une situation difficile, qu’il savait pertinemment. Aujourd’hui, il reconnait qu’il faut l’ensemble des forces vives de la Nation pour que le Mali se relève. Et ce définitivement. Cela, le président estime que personne ne doit rester dehors. Mais, il est aussi important pour le président de changer de comportement, de fusil d’épaule. C’est-à-dire qu’il accepte d’écouter, d’échanger avec tous les acteurs de la vie politique, économique et sociale. Le Rpm étant revanchard, IBK n’a jamais voulu l’être. Il faut le lui reconnaitre mais il n’arrive pas à changer son comportement solitaire. Ce qui lui cause souvent des tords qu’il ne mérite pas. Sinon, c’est clair comme l’eau de roche le constat qu’il a fait à l’égard de l’opposition. Et il est conscient que certains en âme et en conscience voulaient participer. Mais, leur poids politique et les péripéties qui l’entourent ont été des handicaps.
Qu’à cela ne tienne, à travers cette sortie à exploiter vaillamment, le président IBK s’offre une bouffée d’oxygène. L’audace qu’il a demandée à ses concurrents peut s’avérer important pour la suite des événements. Car, le peuple malien se rend de plus en plus compte qu’il est temps de sortir des discours mielleux. Alors, une leçon à méditer. Un avertissement sans frais!
Boubacar DABO
IBK n’a pas la solution pour ce pays ça ne va pas.
IBK le Mande Jon Keba, le Mande Djito Keba, le Mande Fougari Keba et le Mande Galon tigue li Keba, nous t’avons vu a l’oeuvre et nous savons comprendre ce qui s’est passe, IBK le Grand President SURFACTURATION est incapable de sortir le Mali du gouffre, tu es tres vieux et tres malade, vas te reposer. Merci du devoir mal accompli.
De grâce laissez le Mr en paix même avant lui le Mali était comme ça
IBK n’a la solution a aucun probleme des maliens. Allons nous assister a l’effondrement de notre chere patrie ? 2018 est l’occasion ou jamais.
MONSIEUR LE PRESIDENT ON EST FATIGUE AVEC COUPURE D ELECTRICITE et D eau
badalabougou / faladiè/ SENOU
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