A quelques encablures de la présidentielle, les états-majors politiques sont à pied d’œuvre. Ils élaborent déjà les stratégies à peaufiner pour affronter l’électorat. Candidat naturel du Rpm et de nombreux micros partis, le président IBK s’interroge. Plusieurs gros calibres de la Convention de la Majorité Présidentielle (CMP) étant dans l’expectative d’une candidature interne.
Il n’y a point de doute, le bilan des 5 ans sera mis dans la balance pour le président sortant. Ce bilan, à en juger par les Maliens, est négatif. Mais, sur le plan macroéconomique, il est défendable. Et puis, les grandes préoccupations qui sont à la base du choix d’IBK en 2013 sont à l’orange. Une réalisation de 30 à 40%.
A quelques encablures de la présidentielle, les états-majors politiques sont à pied d’œuvre. Ils élaborent déjà les stratégies à peaufiner pour affronter l’électorat. Candidat naturel du Rpm et de nombreux micros partis, le président IBK s’interroge. Plusieurs gros calibres de la Convention de la Majorité Présidentielle (CMP) étant dans l’expectative d’une candidature interne.
La présidentielle de 2018 s’annonce très serrée et très ouverte. IBK au pouvoir ne fait pas une totale légitimité au sein de la population ; à l’opposition, il y aura au moins quatre à cinq grandes candidatures. Ce qui est synonyme d’émiettement de l’électorat. Pire, ils vont se marcher dessus dessous pour certainement le bonheur d’IBK. Malheureusement pour IBK, il n’est pas le seul maître à bord de son regroupement politique. Déjà à l’Adéma Pasj, au Cnid Fyt, à la Codem, à Yéléma, à Asma Cfp, à l’Ufd, entre autres, les candidatures internes se précisent. Cette donne va obligatoirement consister à réduire la marge de manœuvre du pouvoir et du parti présidentiel. Un Rpm miné par des querelles internes et de leadership. La CMP alors se fissure pour laisser place aux conquérants qui, bien qu’en difficulté, pourront y tirer au profit. Même en parvenant à avoir un 2ème tour serait déjà une première victoire.
Malgré son âge et sa santé, le président IBK rêve de réaliser quelques choses d’irréversibles pour le Mali. Pour cela, il est dans son plein droit de penser à un second mandat. Mais, par la force des choses et l’évolution politique actuelle, il s’interroge. Ne voulant point se faire humilier, il est clair qu’il va beaucoup réfléchir avant de dévoiler officiellement ses intentions. Bien que les faits et gestes le prouvant. C’est pour cette raison qu’il se bat pour éviter une candidature de l’Adéma Pasj. Qui, quoi que l’on dise demeure une machine électorale dont lui IBK a beaucoup contribué en sa qualité de président du parti et Premier ministre.
Boubacar DABO