Avec plus de 60 associations et organisations de la société civile, Zoumana Sacko n’a pas encore fini de séduire des acteurs de la scène politique nationale et internationale. Le tout dernier tombé sous son charme s’appelle FAD (Front Africain pour le Développement).
La semaine dernière, à l’hôtel Nord Sud de Bamako, les dirigeants de la jeune formation politique ont «juré» devant Dieu et devant la presse de soutenir la candidature de Zoumana Sacko et lui ont lancé un appel solennel à l’occasion.
Créé seulement le 11 novembre 2008, le Front Africain pour le Développement se veut déjà un parti du «sérieux». A son actif, ses responsables égrènent, entre autres, une marche contre la rébellion, une contre la grève des enseignants du supérieur. Même si pour tout bilan, le «très sérieux» parti ne compte qu’une série de marches, ses dirigeants dont Mandiou Traoré, principal conférencier, estime que leur formation continue sa longue quête de militants à travers le Mali et à l’étranger où serait en tournée le président Nouhoum Sarr.
A la presse, une déclaration officielle d’appel à candidature du Dr Zoumana Sacko a été remise. Selon la teneur de cette déclaration, Sako incarnerait les espoirs d’un Mali démocratique et prospère. «Convaincu qu’un autre Mali est possible, convaincu que le combat politique doit être un engagement volontaire, intègre honnête et basé sur la justice, la démocratie et le développement… le FAD décide d’une manière souveraine de lancer un appel officiel et public à candidature à l’endroit du Dr Soumana Sako à l’élection présidentielle de 2012». L’appel ainsi lancé est «sincère» selon les conférenciers qui n’entendent plus jouer les seconds rôles.
La jeunesse des cadres et militants de ce parti lui donne tout le droit de débauche d’énergie pour un combat politique de quelque ampleur que ce soit. De Kayes où il avait fait le déplacement, le Dr Sako semble avoir reçu le message qui vient de lui être adressé. Visiblement, plusieurs autres formations politiques sont entrées en concertation avec le Dr Sako.
De la suite de ces conciliabules dépendra du succès ou de l’échec de l’émergence d’une nouvelle gouvernance politique dans notre pays. Du côté des partenaires au développement, «les nouvelles sont bonnes», nous apprend une indiscrète source proche de l’homme.
Abdoulaye Niangaly