Pr Younouss Hamèye Dicko, président du RDS : « Il est temps que l’opposition cesse ses enfantillages pour penser à sauver le pays… »

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Pr Younouss Hamèye Dicko, président du RDS

Conformément à leur vision et à leur soutien aux actions du président de la République et son gouvernement, les responsables du Rassemblement pour le Développement et la Solidarité  (RDS) ont animé une conférence de presse le samedi 5 août dernier à la Maison des Aînés. Objectif : donnez des éclairages sur le projet de révision constitutionnelle et demandez la tenue sans délai, du referendum. Cette conférence était animée par le président du parti, Younouss Hamèye Dicko. Il avait à ses côtés, d’autres responsables du parti.

D’entrée de jeu, le président du RDS a indiqué que nul n’a le droit d’hypothéquer la vie d’une nation encore moins de toute une génération. Selon lui, le 22 septembre 1960 et le 26 mars 1991 furent des dates illustratives de progrès et de changement au Mali. En ce 21ème siècle et face aux enjeux de la mondialisation dit-il, une consultation s’impose au peuple malien en ce qui concerne la constitution.

« Le RDS pense que les échecs de 2001 et de 2012 ne doivent pas être un frein pour entendre pacifiquement la voix du peuple. », a-t-il expliqué. Avant de souligner que c’est pourquoi, ils demandent la tenue du référendum sans délai, gage d’une sortie de crise pour le pays.

Pour Younouss Hamèye Dicko, nul ne peut prendre le pays en otage en empêchant le peuple d’aller à cette consultation pour la révision constitutionnelle.

« La seule ambition des opposants à cette révision constitutionnelle est de tromper la vigilance du peuple malien en le conduisant vers une transition afin de réapparaître sur la scène politique dans un souci de partage de gâteau. », a-t-il déclaré. Pour lui, cela injuste. C’est pourquoi, il a invité tous les acteurs politiques à un franc jeu et d’accepter la voix des urnes et la démocratie. Aussi, il les a invité à mettre fin à l’incitation à la haine et à la violence à travers la rue avec des propos diffamatoires et infondés.

« L’heure est venue pour l’opposition de cesser ses enfantillages pour penser à sauver le pays pendant qu’il est temps », a-t-il laissé entendre.

A en croire Younouss Hamèye Dicko, les députés qui ont voté le projet de loi portant révision de la constitution avec 111 voix pour et 35 contre sont représentatifs du peuple malien. Mais au lieu de respecter ce principe regrette-t-il, certains sont entrain de se faire passer pour le peuple dont ils n’ont aucun mandat dans la rue.

« La tenue du référendum permettra au Mali d’honorer ses engagements vis à vis non seulement de son peuple mais aussi de la communauté internationale en ce qui concerne la sécurité, la paix et le développement. Et également de faire face à d’autres défis comme le terrorisme et le narcotrafic », a précisé le président du RDS. Selon qui, cette nouvelle constitution offre plusieurs opportunités aux Maliens dont un Sénat qui va permettre aux couches défavorisées d’être représentées par des personnes qu’elles désignent et dont la nomination sera consacrée par la signature du président de la République.

Par ailleurs, le président du RDS dira que contrairement aux allégations de certains opposants, la nouvelle constitution n’offre pas de  pouvoirs spéciaux au président de la République.

« Les spéculateurs autour de la révision constitutionnelle sont en train d’évoquer des choses qui n’existent pas dans la révision constitutionnelle. Le président de la République ne pourra jamais nommer son fils comme son successeur. Ce sont des gens qui cherchent à pousser le pays vers une transition et n’hésiteront pas à user de tous les moyens  nécessaires pour arriver à cette fin », a-t-il dénoncé. Avant de pointer aussi un doigt accusateur sur la mauvaise foi de certains groupes armés qui compromet toujours le processus de paix et de réconciliation nationale.

Enfin, Younouss Hamèye Dickoa invité la population à  chercher à connaitre le contenu du projet de loi portant révision de la constitution au lieu d’écouter les allégations mensongères à ce sujet.

M.D

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4 COMMENTAIRES

  1. On ne peut pas sauver le pays dans le mensonge, le vol, l’impunité, l’injustice et les tricheries, il faut un véritable sacrifice de tous.
    Il n’y a pas de miracle dans cette vie ici bas, nous avions préférés la facilité à la gestion rationnelle d’une situation désastreuse à la fin du départ de Moussa TRAORE en mars 1991, une fois tombé nous avions reconduit le même système de Moussa, mais cette fois-ci en exponentiel et en mettant en place un système plus abâtardi, un avatar de la période Moussa. Aucun combat n’a été mené contre le système Moussa TRAORE, aucun système de veille n’a été mis en place pour arrêter la décadence du pays en punissant ceux qui l’ont foutu dans la merde. C’est dans cette impunité qu’est née la démocratie malienne, comment voulez-vous que cette démocratie soit bonne? Elle est née dans l’impunité, l’injustice, le vol, la tricherie, le népotisme, les actes de destruction du pays. Aujourd’hui ce nouveau système s’est gangréné et arrive à son terme et personne, personne et personne ne pourra arrêter le carnage, c’est le pouvoir lui-même qui précipitera les évènements. Déjà avec ce projet de révision constitutionnelle, il ne faut plus espérer sur un Mali uni, car IBK a déjà crée deux types de maliens, les maliens d’origines et les maliens non d’origines, ceux qui sont nées de père malien et de mère étrangère et vice versa. Je ne pouvais pas m’imaginer qu’il existent des maliens qui pouvaient penser comme ça en 2017. Nous sommes dans l’œil du cyclone et je ne sais pas comment nous nous en sortirons sans casse.

  2. Pauvre homme pauvre professeur il est devenu sa propre caricature !!!
    Dans la même conférence il insiste sur l’insécurité persistante dans le Gourma comme pouvant déstabiliser la sous région et fustigele gouvernementet les famas pour leur absence alors Quid du référendum dans le Gourma ? Pitoyable mange mil !!

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