Même si le président Tiémoko Sangaré ne l’a clairement pas avoué lors de la présentation des vœux de son parti à la presse, le samedi 28 janvier 2017, tout porte à croire que l’Adéma étudie sérieusement la possibilité d’une candidature à la présidentielle de 2018.
Cette présentation de vœux de l’Adéma à la presse, qui s’est déroulée à son siège, a été l’occasion pour le président du parti, Pr. Tiémoko Sangaré, en présence du président d’honneur, Dioncounda Traoré, d’échanger avec les hommes des médias sur plusieurs questions.
L’Adéma est un parti en phase de refondation, selon Pr. Tiémoko Sangaré, et ce qui a été fait pour la refondation du parti, c’est le travail de sensibilisation qui a été mené par le comité exécutif. Il a indiqué qu’au sortir du congrès, le comité exécutif a fait un programme dans les sections et à ce jour, les délégations du comité exécutif se sont rendues dans toutes les sections en dehors de celles de Kidal, Gao et Tombouctou, pour porter le message du retour aux valeurs du parti. «Quand on parle de refondation de l’Adéma, il s’agit de ramener le parti à ses valeurs fondatrices», a-t-il dit. Avant de faire savoir que les difficultés que le parti a connues par la suite peuvent s’expliquer par quelques écarts qui avaient été pris par rapport à ces valeurs.
Pr. Sangaré a souligné qu’au niveau de la direction nationale, un des gros problèmes de l’Adéma a toujours été l’absence de cohésion. «Depuis le congrès, nous travaillons à faire en sorte que la cohésion soit de mise au niveau de la direction. Aujourd’hui, je puis vous dire, sur ce terrain, nous avons beaucoup avancé. Désormais, au sein de la direction de l’Adéma, on ne peut plus parler de clan. Il y a qu’un seul clan, l’Adéma parti africain pour la solidarité et la justice», a déclaré Tiémoko Sangaré.
La question de la candidature de l’Adéma à la présidentielle de 2018 a été abordée par le conférencier. Pour Tiémoko Sangaré, cette question est aujourd’hui en débats au sein de son parti. Il a informé qu’une commission a été mise en place et qui a travaillé sur la question et sur celle de la refondation de la grande famille Adéma et la création d’un pôle de gauche. Cette commission, ajoute le président du parti, a déposé depuis un certain temps son rapport qui sera mis dans le circuit très prochainement des débats au sein de la direction du parti avant d’être ramené au niveau de la base. «Soyez sûrs que le moment venu, l’Adéma prendra sa décision en fonction de ses intérêts en tant que parti et en fonction des intérêts du Mali», a-t-il martelé.
Répondant à la question sur le lien qui lie son parti à IBK, Tiémoko Sangaré dira qu’après l’élection du président IBK, le comité exécutif de l’Adéma a tenu le 23 août 2013 une réunion extraordinaire avec comme ordre du jour le positionnement de l’Adéma par rapport au nouveau président élu. À l’issue des débats et à l’unanimité, indiquera-t-il, le comité exécutif a décidé d’apporter le soutien du parti à IBK pour deux raisons fondamentales, à savoir l’état du pays et les valeurs que le parti partage avec le président IBK.
«Nous avons fait un écrit à l’époque qui lui a été remis. Nous disons que jusqu’à preuve du contraire, nous avons décidé de soutenir le président Ibrahim Boubacar Keïta. Pour ce qui concerne le Rpm, avec lequel nous nous retrouvons au sein des partis de la majorité présidentielle, nous n’avons pas encore scellé d’accord particulier avec ce parti», a précisé le conférencier.
En réponse à la question portant sur le fait que certains barons de l’Adéma sont en train de démarcher le Pr. Dioncounda Traoré pour qu’il se présente en 2018, Tiémoko Sangaré déclare : «quelles que soient les démarches que les militants de l’Adéma pourront entreprendre, la finalité, ce sera la décision que la direction du parti prendra. Chacun a le droit d’avoir ses préférences, de se soucier de ce que le parti va devenir. Mais la décision, conformément à ses prérogatives, revient à la direction du parti».
En ce qui concerne la question de comment l’Adéma se porte dans la majorité, il a fait savoir que son parti se porte dans la majorité présidentielle comme la majorité, elle se porte mal. «Nous l’avons dit, la majorité doit se réformer pour pouvoir assumer les missions pour lesquelles elle s’est engagée. Nous estimons que la majorité présidentielle doit être réformée», a laissé entendre le président de l’Adéma.
Diango COULIBALY
he tais toi, parceque tu na pas EU de portefeuille ministerielle,cest pourcela tu nous emmerde, quand tu etais ministre tu faisais que bouffer,tu parlais pas contre att,espece d’opportunist @@@@$
Et si le Président Sangare lui même était candidat?
Comments are closed.