Après lecture et relecture du discours du président par intérim, l’on est déconcerté. Ce discours qui se voulait un discours de sortie de crise, aurait dû permettre à son auteur de prendre date avec l’histoire, en ce qu’il clôt une période et ouvre une nouvelle ère pour le pays. Mais, hélas ! Du Mali et de la nouvelle ère qui s’ouvre pour le Mali, il n’en a pas été question, sauf pour mettre en exergue le défi qui, semble-t-il, a été relevé, afin de mieux glorifier les acteurs qui étaient aux commandes. L’on s’attendait à un bilan des difficultés qui ont émaillé la période de transition faisant ressortir les réussites, les échecs et les écueils qui restent à surmonter. Des pistes de réflexion sur le futur immédiat et le moyen terme auraient permis au président par intérim, non pas de baliser le terrain pour son successeur mais d’indiquer son souci réel pour le pays.
En lieu et place d’un bilan objectif sur la convalescence du malade «Mali», le président par intérim s’est livré à un exercice d’auto-célébration des équipes qui ont travaillé sous son impérium, comme pour mieux s’auto-glorifier, lui-même ! En cela, ce discours est remarquable et mérite de figurer dans les meilleures anthologies consacrées au narcissisme.
Remarquable, ce discours l’a été également par les propos au vitriol déversés sur la presse, propos qui n’avaient pas leur place dans un tel discours, devant entrer dans l’histoire. Par des propos excessifs qui traduisent la rancœur et la frustration, le président par intérim, rend son discours insignifiant ! Car comme on le dit, tout ce qui est excessif, est insignifiant.
Mais, le discours est surtout révélateur ! Révélateur de ce qu’est le Pr Traoré et de ce qu’il n’est pas. En effet, ce dernier discours révèle que le Professeur est un médiocre homme politique, mais surtout, un piètre homme d’Etat. Car, un homme politique doit prendre de la hauteur et l’homme d’Etat doit avoir le dos large. C’est pourquoi des propos excessifs, genre : «Souffrez que ceux qui n’ont rien apporté à l’Humanité, usent et abusent de leur droit d’inventaire de votre bilan», ne devraient jamais figurer dans un discours politique, quelle que soit son envergure.
Ce discours révèle avant tout que le président par intérim est loin d’être le démocrate qu’il prétend être. En homme politique, mais surtout en homme de science, il aurait dû s’inspirer de cet autre homme politique et homme de sciences, un des «Pères fondateurs» des Usa, co-auteur de la Constitution des Usa, Thomas JEFFERSON ! Celui-là même qui, malgré les pressions et les sollicitations multiples, refusa de se présenter pour un troisième mandat. Voici son appréciation sur la presse : «S’il m’appartenait de décider si nous devrions avoir un gouvernement sans presse libre ou une presse libre sans gouvernement, c’est la seconde option que je préférerais».
Le discours révèle surtout que le président par intérim n’est pas le patriote qu’il prétend être. Dans son adresse d’auto-glorification, il oublie qu’il laisse un pays, plus que fragile, en proie à de multiples dangers. Mais surtout, un pays sous occupation coloniale, avec trois bases étrangères sur son sol (Sénou, Sévaré et Kidal) ; 3.200 hommes de troupes d’occupation coloniale française et quelque 2.000 barbouzes de divers horizons. Sans compter les 12.000 hommes de la Minusma, qui, depuis le 13 juillet 2013, sont sous la coupe des troupes françaises, à la faveur de l’accord technico-administratif, conclu à Paris entre les Nations Unies et la France. Pas un triste mot sur l’état de néo-colonie que le Mali est devenu depuis l’intervention française. À quand la reconquête de la souveraineté perdue du Mali ?
Le président par intérim est-il ce combattant de la liberté, qu’il prétend être, depuis 1991 ? Il faut en douter. Non seulement, la liberté et la souveraineté de son pays ne semblent pas l’émouvoir, mais surtout, la liberté de la presse semble lui être atroce ! Or, la démocratie n’est rien d’autre que l’institutionnalisation de la liberté. De toutes les libertés, qu’elles soient publiques ou individuelles et au rang desquelles, la liberté de la presse dispose d’une place de choix.
C’est pourquoi, l’écrivain français Albert Camus nous dit : «Une presse libre peut évidemment être bonne ou mauvaise. Mais, il est certain que sans liberté de presse, il ne peut rien y avoir de bon». C’est pourquoi, c’est un devoir impérieux pour toute presse qui se respecte, de braquer ses projecteurs sur les faits et gestes, ainsi que sur les paroles de tous ceux qui sont investis d’une mission publique ou travaillent avec des deniers publics. Pour une telle presse, le droit d’inventaire se transforme en devoir d’inventaire. Et il ne saurait en être autrement.
Mamadou S. COULIBALY
Vraiment je ne sais pas pourquoi les gens sont aussi méchants. Ce journalier est pire que Satan. Tu peux avaler ta langue car si tu continues tes jours sont comptés avec ce langage. Le chien aboie la caravane passe et va plus loin.
Rien que le titre de cet article est diffamatoire à l égard ce grand Homme
Nous avons de la chance d’avoir Mr Traoré comme président en ces moments cruciaux de l histoire récente du pays
Aux journalistes partisans et injustes qui écrivent de tel chiffon
pour salir ; de faire attention car ils pourront répondre devant la justice en cas de plainte
Certes les objectifs de la feuille de route sont atteints: reconquête du territoire des mains des djihadistes, élections présidentielles réussies. Cependant ce n’était la peine de se glorifier autant comme il l’a fait car le problème du Mali, les vraies causes de la crise demeurent: MNLA à Kidal, élections législatives non tenues, banditisme dans la zone de Léré, présence massive des troupes d’occupation jusqu’à quand?
Plusieurs journalistes Maliens commettent la faute en s’attaquant personnellement a des hommes d’Etat qu’ils detestent .Les jugements subjectifs faits a tort et a travers sur nos responsables nous embarrassent a l’exterieur.Les appreciations doivent se porter sur les programmes,politiques ou economiques.Les objectifs vises ont-ils ete atteints?Le President Dioncounda a raison:il a attaint les les buts fixes.Heureusement pour le Mali et les Maliens.A ce prix,quelle patience deployee! Quelle discipline interieure imposee! Il a pu mobiliser l’appui exterieur,amadouer les uns et les autres par commencer par son gouvernement.Les membres de gouvernement ont compris qu’il n’ y avait qu’un seul Chef.Ils se sont mis au travail en discipline.Quand tout etait bien braquesur cap,il a evite de faire des discours inutiles.Les troupes de la MINUSMA travaillent eux aussi dans la discipline.La France pense qu’elle doit jouer pour le moment l’arbitre.A IBK de jouer!Nous le soutiendronsdans le bon combat
Reporter est un affreux journal et Mr Mamadou S. Coulibaly un médiocre et piteux journaliste. Voulez-vous qu’il lise son rapport de passation avec le nouveau président en guise de discours de fin de mandat? Quoi de plus que la feuille de route, qui de l’avis de tous a été respecté?. En parlant de sa gestion d’avant la transition, sachez qu’il n’a jamais été PM mais simplement ministre et dans le gouvernment de quel PM? Il a été Président de l’AN comme d’autres (suivez mon regard). Alors, journaliste alimentaire, de grâce fermez la.
DIONKOUDA est un irresponsable sans dignité ni intégrité …qui a été un des acteurs de la chute du pays … et une MALÉDICTION pour le future …
Moussa Ag,… DIONKOUDA A ÉTÉ UNE MALÉDICTION POUR LE PASSÉ … LE PRESENT … ET LE FUTURE DU MALI … UN VRAI MALHONNÊTE …
Je t’aime, moi non plus monsieur le journaliste. Vive Dioncounda.
que voulais vous? QUI’LS LEURS DISENT vous voulais qu’ils les critiques ou quoi , quand ont aime pas quelqu’un ont ne manque pas de critique a sont égard que voulais vous que se monsieur fait de plus pour le mali dans la situation qu’il était lui même sa ne vous suffit pas encore ce qu’il a subit ce DIONCOUNDA ONT COMPREND que c’est parce qu’il est soninké que vous ne l’aimais pas autant si non Dioncounda traoré ibrahim boubacar keita sont tous comptable avec att et aok de la mauvaise gouvernance du mali et d’ailleurs ibk a eu plus de responsabilité importante que Dioncounda au mali nous n’avons vue que de la répression contre la classe politique ,les enseignants ,les élèves et les étudiants. même si nous reconnaissons que la situation était difficile. pourtant c’est bien grasse a son sans froid que nous avons évité un autre régime militaire et aussi grasse a lui et ses collaborateurs que nous avons pu libérer notre pays vous pouvez tous dire sur lui mais soyons noble tous de même .
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